Pourla préparer, comptez 3 grammes d’argile pour un verre d’eau minérale. Nous vous conseillons de laisser l’argile agir dans l’eau pendant la durée de la nuit, pour que ses effets soient encore plus importants sur votre perte de poids. Il est conseillé de consommer deux à trois tasses du mélange par jour. Si vous le souhaitez, vous pourrez également consommer l’argile dans À l’origine de toute vie, l’eau est également source de bien-être. Dans ce nouvel article, nous vous proposons de découvrir l’hydrothérapie qui permet de se soigner en utilisant comme remède l’eau sous toutes ses formes. De nombreux bienfaits sont à la clé ! Histoire de l’hydrothérapie De tout temps et dans toutes les civilisations, on puisait dans l’eau des vertus thérapeutiques afin de soulager ou guérir certaines maladies. Durant l’Antiquité, les Grecs puis les Romains, croyant aux bienfaits de l’eau, ont construit d’imposants édifices balnéaires. En adoptant la coutume des bains et des thermes, ils ont ainsi donné à l’eau un rôle de purificateur du corps et de l’esprit. La pratique du sudatorium » ou bain à vapeur adoptée par les Romains s’est rapidement répandue à la surface du globe et on la retrouve encore aujourd’hui dans diverses cultures. Seul son nom change. Ainsi, le bain à vapeur devient sauna » en Finlande, bania » en Russie, temescal » en Amérique latine ou encore hamam » dans les pays du Maghreb. Avec les onsen », le peuple japonais a développé une culture du bain. Véritables institutions, on prête à ces sources d’eau chaude d’origine volcanique des propriétés médicinales diverses grâce aux minéraux qu’elles contiennent. Les Japonais estiment que ces sources sont bénéfiques pour les douleurs articulaires, les maladies de peau, les contusions, les coupures ou encore l’hypertension artérielle. En Occident, la pratique de l’hydrothérapie a été démocratisée au 19ème siècle grâce à l’abbé allemand Sebastien Kneipp 1821-1897. Ce dernier, atteint de tuberculose diagnostiquée incurable, aurait guéri grâce à des bains glacés. En se basant sur son expérience et sa guérison, Sébastien Kneipp a posé les bases de l’hydrothérapie pour traiter les problèmes du corps en curatif comme en préventif. Sa théorie repose sur des principes simples appliquer de l’eau froide entre 0 et 18°C sur les zones du corps à traiter. Des recommandations à renouveler 2 à 3 fois par semaine jusqu’à ce que le mal disparaisse. Principes de l’hydrothérapie Comme son nom l’indique, l’hydrothérapie désigne toute méthode thérapeutique naturelle basée sur l’utilisation externe de l’eau. Ces traitements par l’eau regorgent de bienfaits qui diffèrent selon la nature de l’eau et du soin pratiqué. L’eau qui peut être minérale, de source, de mer ou du robinet sera utilisée sous des formes variées bains, jets d’eau, compresses, vapeur… Ces soins sont particulièrement recommandés aux personnes souffrant de douleurs articulaires liées à des pathologies comme les rhumatismes, l’arthrose, l’arthrite et l’ostéoporose. L’hydrothérapie peut également être bénéfique pour des personnes ayant des problèmes de circulation veineuse, des problèmes respiratoires ou encore dermatologiques. En hydrothérapie, on a souvent recours à l’eau chaude et à la vapeur pour augmenter la température du corps. Ainsi, elles permettent de créer artificiellement un état de fièvre et de provoquer la sudation qui sont nécessaires pour combattre l’infection. La chaleur est aussi idéale pour soulager les articulations douloureuses et détoxifier l’organisme. À l’inverse, les bains et compresses d’eau froide seront plutôt utilisés pour réduire les inflammations et soulager les contusions. Méthodes d’hydrothérapie Eau chaude ou froide, douce ou minérale, eau de mer, bain bouillonnant, il existe 3 grandes méthodes d’hydrothérapie. Thermalisme Le thermalisme, également appelé crénothérapie, est la technique d’hydrothérapie la plus répandue et la seule reconnue par le milieu médical. Elle désigne l’utilisation des eaux thermales à des fins thérapeutiques sous forme de bains bouillonnants, de douches à jets, de cures de boisson ou encore de cataplasmes. Ces eaux thermales sont naturellement riches en minéraux et oligo-éléments et leur composition minérale dépend de leur localisation. Balnéothérapie La balnéothérapie regroupe l’ensemble des soins pratiqués en immersion dans de l’eau douce. Cette technique de soin s’appuie sur le bain et l’hydromassage. Les bains bouillonnants et à remous vous aideront à vous relaxer et à détendre le corps et l’esprit. Tandis que les massages aux jets d’eau soulageront douleurs articulaires, dynamiseront le corps et favoriseront la circulation sanguine. Thalassothérapie La thalassothérapie désigne l’utilisation des bienfaits de la mer et du milieu marin dans un but préventif et curatif. Pour redonner force et énergie à l’organisme ou tout simplement pour se détendre, les soins de thalassothérapie sont faits à base d’eau de mer, de boue marine et d’algues. Lorientation thermale en rhumatologie représente plus de 60% des cures thermales en France et sera indiquée dans la prise en charge de l’arthrose. Attention toutefois, la cure thermale arthrose est déconseillée aux convalescents d’une maladie infectieuse ou aux victimes d’accidents vasculaires.

Si vous souffrez de maux ou maladies chroniques, les cures thermales sont très certainement appropriées. En effet, elles sont une médecine alternative utilisant les propriétés chimiques de l’eau de source pour soigner de façon interne ou externe différentes affections. Comment fonctionnent-elles ? Quels sont les différents types de cures qui existent ? Comment s’y rendre ? Nous vous expliquons tout. Qu’est-ce que les cures thermales ? Une cure thermale est un séjour, d’en moyenne 21 jours dont 18 jours de soins dans une station thermale, le plus souvent située dans les régions montagneuses. Leur visée est essentiellement curative, c’est-à-dire qu’elles traitent une pathologie déjà présente chez l’individu. Elles sont une alternative à la prescription médicamenteuse. On leur attribue également des effets de relaxation et de remise en forme, en effet certains minéraux ont des propriétés anti-dépresseurs et anti-stress. Les cures permettent de soigner jusqu’à 12 domaines de pathologies1, rhumatique, respiratoire et digestif sont les principaux. Chaque composant de l’eau de source sulfate, chlore, sulfure… possède une propriété chimique qui lui permet d’agir sur un organe ou une partie du corps et ainsi améliorer le confort de la vie quotidienne, et réduire la prise de médicaments. Chaque station thermale est différente et spécialisée dans un ou plusieurs domaines d’affections. La rhumatologie / Les maladies cardio-artérielles / Les affections des voies respiratoires / Les affections urinaires et les maladies métaboliques / La phlébologie / La neurologie / Les affections psychosomatiques / Les affections digestives et maladies métaboliques / Les affections des muqueuses bucco-linguales / La dermatologie / La gynécologie / Les troubles du développement chez l’enfant. ATTENTION Ne pas confondre cures thermales et thalassothérapie. Comme expliqué précédemment les cures thermales utilisent de l’eau de sources, tandis que la thalassothérapie à recours à de l’eau de mer Thalassa » signifie mer » en Grec. De plus leur but premier est différent ; alors que les cures thermales ont pour objectif de soigner le patient, la finalité de la thalassothérapie est la relaxation et le bien-être. Quels sont les différents types de cures thermales ? Cure interne et cure externe Notons d’abord qu’il existe deux manières d’utiliser l’eau de source comme traitement des maux ou des pathologies. Elle peut être interne en gargarisassions, inhalation, cure de boisson… ou externe douches, bains, vapeur…. Tout comme les différents types d’eau de source, les différentes manières de les utiliser vont dépendre de l’effet recherché. Pour des affections métaboliques ou sur les organes, la cure interne sera plus adaptée. Tandis que pour les affections rhumatiques ou dermatologiques il sera conseillé de faire des bains ou des douches. Selon la composition minérale de l’eau de source On distingue 4 types de sources principales permettant de traiter différentes pathologies ; les eaux sulfurées, les eaux sulfatées, les eaux bicarbonatées gazeuses et les eaux chlorurées. Les eaux riches en sulfure ou acide sulfhydrique permettent de traiter essentiellement les pathologies respiratoires et rhumatiques. Elles se trouvent principalement dans les Pyrénées. Les sources sulfatées, comprenant une quantité significative de sulfates. Elles sont utilisées dans le traitement des voies rénales et des affections de la peau telles que l’eczéma ou les brûlures se trouvent en grande partie dans les Alpes, les Vosges et le nord des Pyrénées. Les maladies digestives et hépatiques ainsi que certaines pathologies dermatologiques sont soumises aux eaux bicarbonatées gazeuses. Ces dernières se situent sur l’ensemble de la chaîne montagneuse du Massif central. Bien que les cures thermales soient fortement prisées par les cinquantenaires et plus, les maladies liées au développement de l’enfant peuvent se soigner grâce aux sources d’eaux chlorurées, tout comme les pathologies nerveuses. Vous pouvez les retrouver dans la plupart des zones montagneuses françaises telles que les Alpes, le Jura, la Savoie ou les Pyrénées. Localisation des principales sources d’eau thermales en France Comment se rendre dans les cures thermales et comment cela se déroule-t-il ? Une cure thermale est considérée comme un soin, elle nécessite donc une prescription médicale. Ce dernier peut vous conseiller sur le choix de l’établissement selon vos besoins. À la suite de cette ordonnance, il vous faudra faire une demande, spécifique à un seul établissement, à la sécurité sociale pour obtenir une prise en charge à hauteur de 60%. Cependant les frais de logement et de déplacement sont entièrement à votre charge. Une fois votre cure trouvée et réservée il sera fixé un rendez-vous, avec un médecin du centre, pour établir un programme personnalisé selon vos pathologies et vos besoins. Ce rendez-vous peut se faire par téléphone avant le début du séjour ou lors de votre arrivée sur place. Sur l’ensemble des 21 jours de cure seuls 18 sont réservés pour les soins. Cela vous laissant une journée totalement libre par semaine. Permettant de vous reposer et d’apprécier cette rupture du quotidien. De plus certaines stations thermales proposent un service de diététique pouvant créer avec vous des menus pour la totalité de la durée de vos soins. Personnes âgées durant une cure thermale. Écrit par Raphaëlle BOUJU, assistante de développement, et Carole DELACOURT, infirmière coordinatrice.

Vomissements Alterner un biberon de lait et un biberon de PLASMA DE QUINTON dilué au 1/3 dans une eau minérale pure, jusqu’à digestion du lait. Anorexie: 1 ampoules de 5 ou 10 mI., 1/4 h. avant les biberons 3 ou 4 fois par jour. Adultes: Troubles digestifs. Anorexie. Modification favorable du terrain. Consolidation de la cure par 1Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 1 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – COMPTE-RENDU DE LA VISIOCONFÉRENCE DU JEUDI 17 SEPTEMBRE 2020 MAUX D’HIVER PROTEGER LES AUTRES, LE GESTE SOLIDAIRE POUR REDUIRE LA VIRALITE proposée par les Thermes de Saint-Gervais Mont Blanc spécialisés dans le traitement des pathologies ORL et voies respiratoires et des affections dermatologiques. Animée par - Hubert Bigot, oto rhino laryngologiste aux Thermes de Saint-Gervais - Marie-Dominique Bouvet, responsable du pôle santé des Thermes de Saint-Gervais - Elodie Lombardot, directrice marketing Thermes Saint-Gervais Revoir la visioconférence en cliquant ici Docteur BIGOT, quels sont les points communs entre la grippe, le rhume ou encore la bronchite ? Dr BIGOT le premier point commun entre les différents maux d’hiver, c’est l’hiver. La saison froide favorise la transmission de certains germes. Elle soumet nos organismes à une ambiance climatique qui n’est pas celle de l’été. Cela nécessite une adaptation à l’environnement climatique et chaque personne résiste plus ou moins bien. Il y a aussi les germes, les virus, les microbes, qui se promènent d’avantage l’hiver alors qu’ils ne résistent pas à la chaleur et à la sécheresse de l’été. L’hiver les personnes vivent plus confinées entre elles à l’intérieur des habitations et sont moins à l’extérieur. Tous ces facteurs expliquent les épidémies d’hiver. Le deuxième point commun est leur viralité. Il existe une grande quantité de virus. Certains sont bien identifiés tels le coryza rhume, la grippe, la COVID car on en parle. Mais il existe une multitude de virus que l’on ne connaît pas et que l’on ne cherche même pas à connaître car ils correspondent à des pathologies bénignes tels la pharyngite, la rhinite. Comme ils ne posent pas de problème de santé grave, on ne cherche pas trop à s’en prémunir dans la mesure où ils mutent constamment. En effet même si c’est le même virus, une fois que l’on a été immunisé contre celui-ci, il revient l’année suivante ou quelques mois plus tard et on n’est plus immunisé parce qu’il s’est modifié. En résumé, ces maux d’hiver ce sont des virus qui se transmettent et qui donnent des rhinites, des bronchites, des sinusites, des pharyngites, des angines virales. Ils se transmettent davantage l’hiver. Si on leur résiste mal c’est souvent dû à l’environnement à la fois climatique, social et psychologique. Qu’est-ce qu’une infection virale ? Dr BIGOT une infection virale n’est pas une bactérie, un microbe comme le staphylocoque doré par exemple. Ce n’est même pas une cellule, on se demande même si c’est vivant. C’est un petit truc qui se promène et qui profite de notre matériel génétique pour se multiplier dans notre corps. Au passage il donne des symptômes parce qu’il produit des réactions cellulaires auxquelles l’organisme doit réagir. C’est souvent la réaction immunitaire qui provoque les symptômes. Cela correspond à de la fièvre principalement et d’autres symptômes dus à l’organe que le virus a impacté. Quand c’est une bronchite, on tousse. Quand c’est une rhinite, on a le nez bouché, on se mouche et on éternue. Quand c’est une pharyngite, on a mal à la gorge. Dans les trois cas, on a souvent un peu de fièvre. Parfois ces virus intéressent les trois étages à la fois. On peut très bien avoir en même temps un rhume, une pharyngite et une bronchite. Une fois le virus présent, il facilite l’installation des bactéries. La sinusite est une complication d’un rhume viral. L’angine est souvent une complication d’une pharyngite virale. La pneumopathie, la pneumonie sont des complications bactériennes d’une bronchite virale. Les bactéries ne sont pas elles-mêmes responsables des épidémies mais elles les compliquent. Elles s’installent dans un terrain qui est fragilisé par l’épisode viral. 2Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 2 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Décrivez-nous le mécanisme de transmission des maladies d’hiver ? Existe-t-il des différences de transmission d’une maladie à l’autre ? Dr BIGOT les mécanismes de transmissions sont identiques. Il s’agit de virus qui se transmettent par les gouttelettes propulsées à l’extérieur des personnes en parlant, en toussant, en respirant. Par le contact avec des objets que l’on touche les uns et les autres qui peuvent être contaminés. La contamination est toujours la même, maintes fois évoquées avec la COVID et il n’y a aucune différence. Après, au niveau de chaque virus, il existe des différences mais qui sont minimes. Cela concerne la durée de leur survie à l’air libre, la durée de la période d’incubation par exemple, certains symptômes différent selon la maladie. Reste que le mode de contamination pour les maux d’hiver, est toujours le même les gouttelettes aériennes et le contact. Pourquoi devient-on enrhumé en marchant sur du carrelage froid, l’hiver. Quel rapport avec le fait que l’on s’enrhume? Dr BIGOT on dit souvent j’ai pris froid ». En réalité, lorsqu’on prend froid, on a déjà attrapé le virus depuis plusieurs jours. Cette sensation correspond à la fin de l’incubation qui marque le début de la maladie elle-même. On constate souvent une petite poussée de fièvre qui passe parfois inaperçue et c’est cette poussée de fièvre et le frisson qui l’accompagne que l’on appelle prendre froid ». Mais c’est une impression, ce n’est pas prendre froid. Ce ne sont pas les pieds sur le sol qui provoquent le rhume. Simplement cela coïncide avec le début des symptômes et c’est souvent une impression de froid effectivement. Mais c’est une fausse impression. Qu’est-ce qui fait que tel sujet aura la grippe, tel autre un rhume ou encore une bronchite ? Est-ce que c’est le hasard ? Une prédisposition ? Dr BIGOT d’abord le hasard de la contamination évidemment. Si on reste chez soi et que l’on ne rencontre personne, on n’a aucune chance d’attraper quoi que ce soit. Donc ce sont toutes des maladies de la vie en société. Et puis il existe d’un sujet à l’autre des différences importantes de défenses, de protections immunitaires. Prenons l’exemple de la COVID. On a vu que les jeunes étaient moins atteints que les personnes plus âgées. Pourquoi ? Parce que l’on s’est aperçu que les jeunes disposaient d’un équipement d’anticorps dans le nez, en particulier des IgA. Ils ne sont pas spécifiques à ce virus, ils s’attaquent à tous les virus. Si vous êtes en contact avec un virus, mais que vous bénéficiez d’un bon équipement d’IgA dans le nez alors il est neutralisé immédiatement, sans provoquer de maladie. On constate des différences d’équipements immunitaires selon les sujets, selon l’âge, parce qu’on a vu des COVID graves chez les jeunes et on a vu des sujets âgés qui étaient contaminés et qui n’attrapaient rien. Et tout ça est dû à des différences individuelles d’équipements et de résistances aux virus liées à des anticorps que l’on possède ou pas, pour des raisons obscures que l’on ne connaît pas bien en réalité. Nous pensons que les soins thermaux sont de nature à influer positivement sur ce type de défenses individuelles. Comment renforcer son immunité ? Dr BIGOT on renforce son immunité d’abord en étant malade. Une fois que l’on a attrapé un virus on n’est plus sensible à ce virus. C’est ainsi que se constitue l’immunité de tous les enfants. En tombant malades, ils se renforcent et entraînent leur système immunitaire à se défendre. Sinon comment renforcer ses défenses immunitaires ? En étant en bonne santé. C’est pour cela que nous dispensons la cure thermale ORL et voies respiratoires aux Thermes de Saint-Gervais. On pense que l’un des moyens de renforcer ces défenses immunitaires, ou en tout cas de se prémunir davantage, est d’être dans un meilleur état de 3Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 3 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – réceptivité ou de non réceptivité aux virus en fonction de nombreux facteurs. Notre activité thermale aide à prodiguer des soins qui sont préventifs. Ils apportent aux personnes une meilleure santé globale et une plus grande résistance, en particulier à tout ce qui est respiratoire. Alors après, comment ne pas être contaminé ? En se protégeant aussi et en protégeant les autres. A partir de combien d’épisodes infectieux par an doit-on s’inquiéter au plan immunitaire ? Dr BIGOT C’est très individuel. Au plan immunitaire, on ne soigne pas des gens qui ont de réels déficits immunitaires au sens médical du terme. On a affaire à des sujets qui ont une immunité normale mais qui n’est pas assez efficace pour les maux au quotidien. Dans l’établissement thermal, on croise des gens qui ont une immunité absolument normale au sens clinique du terme. Quand on fait des tests immunitaires, ils ne sont pas du tout perturbés. Mais ils ont une immunité qui est moins efficace pour tout un tas de raisons. Ensuite, à partir de combien d’épisodes il faut s’inquiéter, c’est très individuel. Certains ne supportent pas d’être souvent malades et d’autres le supportent bien. Les personnes viennent en cure thermale quand ils passent de mauvais hivers, fatigués par les épisodes infectieux répétés et qu’ils éprouvent le besoin d’agir pour leur santé. Le port du masque peut-il limiter la transmission d’un rhume ? Peut-on penser qu’il y aura moins de rhinites cet hiver grâce aux gestes barrières mis en place pour la COVID ? Dr BIGOT la réponse est oui aux deux questions. Le port du masque empêche la dissémination des gouttelettes potentiellement contaminantes que chaque individu produit. La contamination est très réduite quand on porte un masque, c’est clair. Et puis, d’autres habitudes que l’on nous a enseignées avec la COVID comme se laver les mains, ne pas rentrer en contact, ne pas serrer les mains, ne pas s’embrasser, porter un masque, etc… Tous ces gestes limitent la circulation du virus COVID et de tous les autres. Si on continue ces précautions cet hiver, on aura beaucoup moins de contaminations. Ce sera probablement le cas pour la grippe saisonnière. Une question se pose toutefois est-on prêt à subir toutes ces contraintes pour ne pas s’enrhumer ? Sans doute non. Mais pour le cas d’une épidémie virale plus grave, les mesures barrières sont évidemment plus pertinentes. Dans le cadre d’une cure thermale, nous avons l’habitude de prendre ces précautions depuis toujours et bien avant la COVID. En effet les gens qui viennent se faire soigner pendant trois semaines sont parfois fragiles et supportent très mal d’avoir un épisode respiratoire viral aigu. Nous les protégeons et nous faisons en sorte qu’ils protègent aussi les autres en mettant en oeuvre les mêmes mesures qui sont mises en avant actuellement. Le masque peut-il protéger des allergies saisonnières ? Dr BIGOT oui, mais en théorie seulement, car il faudrait un masque parfaitement étanche et filtrant. Ce qui n’est pas le cas des masques que nous portons actuellement qui sont conçus essentiellement pour protéger les autres en retenant les particules émises. Si on voulait un masque capable se protéger soi-même, des allergies mais aussi des virus, il faudrait un masque étanche avec un filtre, type masque à gaz ! Alors évidemment il n’y a plus d’allergies mais c’est insupportable. Les masques FFP2 remplissent une partie de ces fonctions notamment à l’égard des agents infectieux. Une fois que l’on a contracté un virus faut-il réagir vite, pour soi, pour les autres ? 4Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 4 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Dr BIGOT une fois que l’on a attrapé un virus d’hiver, c’est fichu ! Il est là et les antibiotiques ne sont pas actifs. On peut soulager les symptômes mais on ne peut pas raccourcir la durée de la maladie, ni la de contagiosité. Il faut se soigner, c’est-à-dire prendre des médicaments ou pas, se soigner à sa manière pour ne pas trop souffrir, ne pas trop avoir de fièvre, ne pas trop avoir mal, limiter aussi la fréquence des surinfections bactériennes. Surtout il faut aussi protéger les autres, autrement dit porter un masque et limiter les contacts pour éviter de contaminer son entourage. A partir de quand ces maux d’hiver deviennent-ils chroniques ? Et là encore, existe-t-il des prédispositions liées à l’environnement ? Des modes de vies favorables ? Dr BIGOT Sauf pour des pathologies particulières, ce sont les modes de vies qui sont les principaux responsables du passage à la chronicité. Le tabagisme en premier lieu. Une bronchite chronique affecte rarement une personne qui ne fume pas, ou qui n’est pas exposée à des poussières ou des polluants. Toutefois la bronchite chronique du tabac est provoquée par une succession de surinfections aussi. Le passage d’une pathologie aiguë répétitive à une pathologie chronique est due à la succession des épisodes qui finissent par dégrader l’organe en question. Lorsqu’on souffre d’une bronchite chronique c’est que les bronches réagissent de moins en moins bien à force d’agressions répétées. Même remarque pour les sinusites à répétition. Plusieurs rhinites aiguës de suite par hiver mettront à mal le système respiratoire nasal et sinusien qui conservera une inflammation qui ne passe pas. En fait ce n’est pas le virus qui devient chronique, ce sont les séquelles et les complications inflammatoires qui accompagnent les virus qui deviennent chroniques. Le virus lui s’en va au bout de quelques jours, comme à chaque fois, comme n’importe quel virus saisonnier. Il ne reste jamais. Quelles sont les différences de symptômes entre la COVID et les maux d’hiver ? Dr BIGOT Il existe très peu de différences justement. Cela explique pourquoi les laboratoires biologiques actuellement sont pris d’assaut par des gens qui veulent se faire tester pour des tas de symptômes tels la fièvre, le nez bouché, la toux... On a identifié certains symptômes spécifiques de la COVID comme la perte de l’odorat. Mais on s’aperçoit que la vague actuelle de la COVID se traduit par moins de perte de l’odorat que la première vague. Donc les différences spécifiques de la COVID restent la fatigue, la fièvre importante. Ces différences ne sautent pas aux yeux parce qu’elles sont très variables. On peut très bien avoir la COVID sans fièvre. Pour protéger les autres, faut-il adopter des attitudes différentes selon que l’on est le malade ou la personne qui visite le malade ? Ou qui est au contact du malade ? Dr BIGOT Le masque et les gestes barrières sont d’abord destinés à protéger les autres. Quand on visite un patient, un lieu de soins en général ou un lieu de collectivité d’ailleurs, pas forcément réservé à des malades, on porte un masque, afin de ne pas contaminer au cas où l’on serait porteur de quelque chose. Et pour le patient malade c’est pareil. Il porte un masque non pas pour se protéger lui-même mais pour protéger son entourage. Par exemple, dans notre activité thermale qui accueille des gens fragiles, lorsque qu’un curiste se révèle porteur d’un virus pendant sa cure thermale, on lui demande de la suspendre pour ne pas contaminer les autres personnes. Le premier réflexe à avoir, c’est quand même l’isolement. Lorsqu’on est obligé d’avoir des contacts, on se protège soi-même, on se lave les mains, on utilise des vêtements que l’on essaye de ne pas contaminer, on les remplace. On fait attention au contact et à l’atmosphère. Quand on est malade, on ne continue pas ses activités si on peut l’éviter. 5Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 5 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Vous dites il faut améliorer la relation avec son environnement social et aérien… et la cure thermale le permet… ». Expliquez-nous Dr BIGOT Oui, c’est l’esprit même de la cure thermale. Quand on suit une cure thermale, on vient absorber des minéraux qui sont contenus dans de l’eau. Ces minéraux ont une certaine action que l’on constate notamment à travers une certaine fatigue ressentie par les curistes. Mais en réalité, on ne sait pas exactement de quelle façon ces soins agissent. On en observe pourtant les bienfaits. La cure thermale ce n’est sans doute pas seulement de la chimie. En venant en cure thermale les personnes se séparent de leur milieu quotidien, familial et professionnel, de leur rythme de vie habituel. Ils s’accordent un moment privilégié pour eux et cela dure trois semaines. L’effort est triple financier, social, professionnel. On choisit de réaliser un effort pour s’occuper de soi-même. Mais on ne s’occupe pas uniquement de son corps physique. On prend aussi en charge son corps psychique, son corps spirituel. On se repose, on se cultive et la cure thermale permet de regrouper tout ça. Une cure, c’est mettre en pratique la solidarité que se doivent entre elles les différentes composantes de notre individu. Car être solide, c’est être solidaire. Ainsi, les bienfaits reçus par notre corps physique bénéficient à notre individu dans sa totalité. C’est cette solidarité intérieure que l’on développe lorsque l’on fait une cure thermale et c’est très important. En quelque sorte, ce temps de cure permet de rassembler les différentes parties de son soi-même et de retrouver une certaine unité. On peut, à titre d’image, transposer cela au niveau social. Nous nous devons, entre individus partageant et vivant dans une société, la même solidarité. Nous ne formons une société solide que si nous sommes solidaires. La pratique de la cure thermale donne aussi l’occasion de travailler la solidarité sociale. Ce temps de cure est aussi celui d’une éducation relationnelle entre les uns et les autres qui a pour effet de respecter les fragilités de chacun. Se retrouver ensemble dans une cure thermale nous donne l’occasion de prendre conscience de notre responsabilité sociale. En tant que professionnel thermal, on a une fonction d’enseignement et d’apprentissage à certains comportements de vie. Nous sommes toujours très satisfaits quand les curistes repartent de chez nous en disant qu’ils ont pris des habitudes qu’ils vont conserver, notamment vis-à-vis de leur entourage. Peut-on raccourcir la durée de la cure thermale justement pour être compatible avec le mode de vie actuel ? Dr BIGOT d’un point de vue médical on s’est aperçu que les gens qui viennent moins longtemps que trois semaines en tirent un bénéfice. Certes deux jours ne suffisent pas bien sûr. Il faut y passer un peu de temps, ne serait-ce que pour vivre le changement de rythme. Le problème c’est que la Sécurité Sociale ne rembourse pas les soins s’ils durent moins de trois semaines. L’inconvénient c’est que ça prive un certain nombre de venir en cure. Il est possible suivre une cure thermale d’une durée moins longue, mais sans bénéficier de prise en charge. Les patients peuvent rarement se le permettre, en tous cas, ils ne font pas souvent cet effort. Sans compter le fait qu’il faut se déplacer de chez soi, se loger. Si, en plus, il faut payer des soins qui ne sont pas remboursés, ce n’est pas possible pour de nombreuses personnes. Marie-Dominique BOUVET, responsable du pôle médical des Thermes de Saint-Gervais à propos du coût de la cure ORL/voies respiratoires, le tarif conventionné par la Sécurité Sociale revient à environ 470 € pour les trois semaines de soins. 6Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 6 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – L’eau thermale de Saint-Gervais a des vertus particulières. Expliquez-nous son cheminement et comment elle se charge en minéraux. Elodie LOMBARDOT, responsable marketing des Thermes de Saint-Gervais Nous savons aujourd’hui que l’eau de Saint-Gervais effectue un voyage d’environ 6 500 ans dans les roches du Massif du Mont-Blanc. Pendant ce périple, elle se charge en différents minéraux de chaque strate traversée. Cette eau arrive de façon assez naturelle puisque c’est une eau de pluie qui ruisselle, s’ancre dans la glace puis s’infiltre dans les différentes strates de roches. Elle descend jusqu’à -3 km sous la terre, où elle va puiser sa chaleur pour atteindre une température d’environ 100°C. C’est cette chaleur qui provoque la remontée jusqu’à la surface dans le parc thermal et son refroidissement. C’est là qu’on la puise à une température naturelle de 39°C. Cette eau est très fortement minéralisée. Quand on la compare à une eau classique, de table, on constate qu’elle est trente fois plus minéralisée. On la boit uniquement sur prescription médicale. C’est ce que font nos curistes tous les jours. C’est notamment sa charge minérale en soufre, qui la rend apaisante et anti-inflammatoire. Son odeur très particulière très puissante surprend quand on pénètre dans le bâtiment et encore plus dans les espaces de soins. Elle est également très riche en manganèse au pouvoir cicatrisant. Elle est l’une des neuf eaux thermales reconnues par l’Académie de Médecine pour ses propriétés apaisantes, cicatrisantes et anti-inflammatoires. Le parcours de soin du curiste obéit à un ordre assez précis. Expliquez-nous pourquoi. Marie-Dominique BOUVET oui, nous privilégions un ordre de soins précis pour les voies respiratoires. On débute le parcours par les deux étapes de lavage, du nez et de la gorge. On commence par un lavage de la fosse nasale douche nasale. On remplit un bocal en verre avec de l’eau thermale à 39°C qui arrive directement à cette température du forage, et qui n’est donc pas stockée. Le patient place un embout nasal dans l’une des narines, on ouvre l’arrivée d’eau thermale et le circuit va passer dans la narine puis dans la fosse nasale et s’évacue par l’autre narine inférieure. On utilise un demi-litre dans ce sens-là et à mi-parcours, le patient change de narine et retourne sa tête de l’autre côté et fait le circuit inverse. C’est un soin hyper efficace. Le patient peut ressentir des sensations de brûlures dans le cerveau ou avoir les yeux qui coulent mais ce lavage est extrêmement efficace. Le patient enchaîne avec le lavage du fond de la gorge avec le gargarisme. Le curiste remplit un verre d’eau thermale et se gargarise jusqu’à ce que son verre soit vide. Après ces deux étapes de lavage, on passe aux soins d’humage. On utilise un abaisse-langue et l’eau thermale pulvérisée très finement vient tapisser le fond de la gorge. La personne inspire par le nez et souffle par la bouche. Autre soin du parcours, le bol humage… Marie-Dominique BOUVET Là on pulvérise de l’eau thermale sous forme de gouttelettes fines contre les parois du bol. On inspire et expire cette ambiance très humide, alternativement par le nez ou la bouche selon sa pathologie. Le parcours de soin quotidien s’achève avec l’aérosol. On utilise un nébuliseur rempli d’eau thermale et on met cet appareil aérosol en position sonique. Cette vibration sonique va permette aux composants de l’eau thermale d’atteindre les bronches les plus étroites et les sinus. La personne va respirer cette brume thermale autant par le nez que par la bouche et permettre aux actifs de l’eau thermale de cheminer au plus profond de l’appareil respiratoire pour pénétrer jusqu’aux bronches les plus fines. Deux autres soins sont spécifiques et dispensés par les médecins Oto-rhino… 7Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 7 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Marie-Dominique BOUVET oui la douche pharyngée évoquée par le Docteur Bigot. Il s’agit de trois petits jets dirigés sur le fond de la gorge, les amygdales dont le médecin gère la pression. Quand je suis arrivée aux Thermes, je souffrais d’angines l’été et elles ont disparu grâce aux douches pharyngées. Dr BIGOT un autre soin dispensé par un médecin est le lavage de Proëtz, inventé voici des décennies par le Docteur Proëtz qui lui a donné son nom. Il a compris que les sinus étaient un organe plein d’air mais dans lequel on ne peut pas faire pénétrer de l’eau. Il a trouvé une astuce pour y arriver. On crée une aspiration dans la fosse nasale, elle- même est remplie d’eau au départ. L’aspiration fait sortir de l’air des sinus par la détente de l’air. Et quand on relâche l’aspiration, l’eau thermale rentre dans les sinus. C’est un soin qui est vraiment fantastique surtout pour les personnes qui souffrent de rhinites, et particulièrement de sinusites, de polypes des sinus et des fosses nasales. Quel est l’intérêt des soins thermaux ? Dr BIGOT ces différents soins permettent d’appliquer de l’eau thermale à divers endroits selon la pathologie. On insiste sur les soins au niveau du nez pour quelqu’un qui souffre de rhinite, au niveau de la gorge pour quelqu’un qui souffre de pharyngite ou d’angine, etc… L’eau thermale agit par trois mécanismes. D’abord par la chimie, grâce aux minéraux qu’elle contient. Ensuite par l’action de lavage des sécrétions muqueuses souvent irritantes lorsqu’il y a inflammation. Et puis c’est l’action mécanique, la puissance plus ou moins réglée, plus ou moins modulée du jet et l’endroit où on l’applique. Cela crée un massage des tissus concernés. Quand on fait une douche pharyngée, le jet masse les amygdales et le pharynx en même temps qu’il les lave, dépose des minéraux bénéfiques et stimule la vitalité les muqueuses. En résumé, pour soulager un organe, on essaye d’appliquer de l’eau thermale grâce à ces trois éléments la chimie, le lavage et le massage. Les médecins prescrivent-ils des cures aux enfants et pour quelles affections en priorité ? Dr BIGOT il y a 50 ans, on accueillait une quantité incroyable d’enfants en cure thermale parce que les antibiotiques n’étaient pas encore à la mode. A cette époque c’était plus compliqué d’enlever les végétations, de mettre des diabolos, parce que l’accès aux soins n’était pas le même qu’aujourd’hui. Bien que la cure se révèle toujours aussi bénéfique pour les enfants, leur nombre a chuté. On vit dans une société qui laisse beaucoup moins de loisirs qu’autrefois, de s’arrêter de travailler, de se déplacer, de venir en cure. Les parents sont tellement occupés qu’ils ne peuvent pas venir trois semaines avec leurs enfants. On ne peut pas leur faire rater l’école, c’est vraiment très compliqué. On a effectivement des médecins qui prescrivent la cure à leurs jeunes patients mais ce sont surtout des spécialistes, des oto-rhinos, parce qu’ils savent très bien que la cure thermale permet de soigner les otites par le biais de la limitation des rhino-pharyngites. La cure thermale renforce les défenses immunitaires, si bien que les enfants contractent moins de rhino-pharyngites et de bronchites. Or s’il y a moins de rhinos, il y a moins d’otites aussi. Et en limitant ces infections, on limite le recours à l’intervention d’ablation des végétations et de mise en place de diabolos »… Et puis enfin la cure thermale donne l’occasion, et c’est surtout le cas des enfants justement, de faire des insufflations tubaires. Ce soin est réalisé par un médecin oto-rhino. On pulvérise un petit jet d’air au fond du nez à travers la trompe d’Eustache pour envoyer de l’air dans les oreilles et décoller les tympans. C’est une alternative à la mise en place de diabolos, des aérateurs trans-tympaniques. A propos des pathologies allergiques, on reçoit beaucoup d’enfants qui souffrent d’eczéma et d’asthme allergique. Ils suivent une cure double orientation, dermatologie et voies respiratoires, parce que leurs pathologies provoquent des symptômes sur les deux plans. 8Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 8 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Une personne qui vient en cure thermale plusieurs fois de suite obtiendra-t-elle des effets durables ? Dr BIGOT c’est une question qu’il vaudrait mieux poser aux curistes eux-mêmes ! Leur demander si la cure leur a apporté un bienfait au cours de l’hiver qui a suivi. La réponse est souvent oui et c’est très gratifiant pour nous comme activité car la plupart du temps des gens reviennent en disant qu’ils vont beaucoup mieux, qu’ils ont moins pris d’antibiotiques, qu’ils ont été moins malades, ils ont eu moins d’absentéisme et puis ils sont plus sereins. Ils sont plus heureux. Il y a une réelle harmonie qui se dégage de tout ça. En réalité, nous ne demandons jamais aux patients de revenir pour une seconde ou troisième cure thermale. C’est leur médecin traitant qui prescrit la cure suivante, souvent sur la demande du patient lui-même après une première cure bénéfique. Existe-t-il une période idéale pour suivre une cure voies respiratoires/ORL ? Dr BIGOT Non toutes sont propices, sauf pour soigner l’allergie. Dans ce dernier cas il est bon, dans la mesure du possible, d’effectuer la cure en dehors de la période de poussée allergique saisonnière. Les allergiques qui souffrent d’allergie au printemps viennent faire la cure plutôt à l’automne et inversement. Et l’hiver pourrait donner l’occasion aux allergiques de venir faire une cure en dehors de la période pollinique et ça serait sans doute une bonne chose pour eux, effectivement, il faut le préciser. Est-ce qu’un lavage du nez régulier sert à quel chose ? Dr BIGOT Oui, un lavage régulier est intéressant même quand on n’est pas malade. Quand les curistes repartent de Saint-Gervais, nous leur remettons notre recette de lavage de nez. Certes elle ne comporte pas de l’eau thermale car notre eau n’est pas transportable, une partie des minéraux qui sont contenus dans notre eau s’éliminent après quelques heures donc on ne peut l’utiliser que sur place. En fait, on leur donne une recette qui comporte de l’eau, du sel, du bicarbonate dans des proportions indiquées. Ils utilisent chez eux pour laver leur nez et y trouvent une action préventive intéressante voir recette en fin de document. Quand on est malade, le lavage du nez est évidemment utile parce qu’il permet d’éliminer toutes les sécrétions muqueuses qui contiennent des substances nocives, et beaucoup de virus, d’évacuer les globules blancs qui produisent des anticorps qui sont agressifs pour la muqueuse elle-même. En effet le processus de défense contre le virus est lui-même agressif pour la muqueuse, si bien que le lavage du nez a une importance énorme. D’autre part, dans les pathologies comme la polypose nasale ou comme l’allergie, on utilise des pulvérisations, des sprays nasaux qui traitent ces maladies. On conseille à juste titre de faire un lavage de nez avant de les utiliser parce qu’ils sont toujours beaucoup plus efficaces quand le nez a été lavé auparavant. Enfin le lavage du nez provoque une décongestion du nez qui soulage et amène une libération qui dure un certain temps et que les gens recherchent. Quelle eau pour effectuer un lavage du nez ? Dr BIGOT le mélange doit être isotonique, c’est d’ailleurs une des caractéristiques de l’eau thermale de Saint- Gervais. Si vous utilisez soit de l’eau douce, soit une eau trop salée eau de mer ça fera mal dans le nez. Donc il faut doser dans l’eau de lavage les minéraux avec la même concentration que le milieu intérieur du corps. L’eau ne doit pas non plus contenir de produits irritants. Le sérum physiologique peut être utilisé car c’est de l’eau qui contient du 9Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 9 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – sel dans des proportions qui font qu’elle est isotonique, c’est-à-dire qu’elle n’a pas d’agression pour les surfaces muqueuses. Il existe dans le commerce des solutions de lavage qui contiennent en outre divers produits actifs selon les besoins, notamment du soufre. Le lavage du nez était au départ contre-indiqué pour la COVID car on pensait qu’il ramenait des virus plus profondément dans l’arbre respiratoire. Quelle est la position actuelle ? Dr BIGOT la COVID était une maladie nouvelle. Au début, on a pris plusieurs précautions empiriques dont la plupart n’était pas justifiée. On s’en est rendu compte seulement après. Le lavage du nez, comme pour tous les virus, je suis convaincu qu’il apporte quelque chose. Le virus est présent dans l’ensemble de l’organisme. Il ne fait que se concentrer à l’endroit pour lequel il est programmé. Quand on absorbe un virus et qu’on n’est pas encore malade, il se répand dans tout l’organisme. Après une certaine durée d’incubation, il s’exprime à l’endroit où il doit s’exprimer. Le virus qui donne un rhume, s’exprime par le nez. Pour la COVID c’est la même chose. Donc affirmer qu’un lavage de nez envoie du virus dans les bronches n’est pas vraisemblable du point de vue biologique. En réalité, à part les particules en suspension qui sont produites quoi qu’on fasse, rien ne pénètre dans les bronches. Cela dit, le lavage de nez nécessite l’utilisation d’accessoires propres et désinfectés après chaque lavage. En bonus, la recette du lavage de nez donnée à l’issue de la cure thermale par l’équipe des Thermes de Saint- Gervais Mont Blanc. La recette d’eau salée hypertonique des Thermes de Saint-Gervais Mont Blanc Laver soigneusement, puis rincer un récipient en verre d'environ 1 litre. Le remplir avec de l'eau du robinet ou d'une bouteille d'eau minérale. Inutile de la faire bouillir. Ajouter 2 à 3 grosses cuillères à café de gros sel de cuisine. Ne pas utiliser du sel de table, qui peut comporter des additifs indésirables. Ajouter une grosse cuillerée à café de bicarbonate de soude. Remuer ou secouer la solution avant chaque usage. La conserver à la température de la pièce. Chaque semaine, jeter ce qui reste et refaire une nouvelle solution. Si le mélange parait trop fort, utiliser moins de sel essayer avec 1,5 ou 2 cuillerées à café de sel. Chez l'enfant, il est préférable de commencer avec une solution moins concentrée, puis d'augmenter progressivement jusqu'à 2 ou 3 cuillerées si l’enfant accepte. Lavage du nez, mode d’emploi Lavages de nez, 1 à 3 fois par jour. - Utiliser une poire à lavage d'oreille, une seringue de 20 ml ou un Rhinohorn. Verser un peu de la solution d'eau salée dans un récipient propre. - On peut la réchauffer à la température du corps dans un four à micro-ondes. S'assurer avant usage qu'elle n'est pas trop chaude, et remplir la poire ou la seringue avec le contenu du récipient. - Ne pas puiser directement dans le récipient de réserve, afin de ne pas contaminer le reste de la solution. - Se tenir au-dessus d'un lavabo ou dans la douche, et injecter la solution dans chaque narine. Diriger le jet horizontalement, vers l'arrière de la tête et non vers son sommet. - Recracher ce qui arrive dans la bouche, il n'est toutefois pas grave d'en avaler un peu. - Certains patients signalent une légère sensation de brûlure au cours des premières instillations, disparaissant le plus souvent en quelques jours. 10Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 10 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – - Pour les jeunes enfants, on peut utiliser un flacon nébuliseur du commerce comme ceux qui sont utilisés pour des pulvérisations de corticoïdes, en effectuant plusieurs pulvérisations dans chaque fosse nasale, sur l'enfant assis ou debout, mais pas allongé. - Au cours d'un traitement par corticoïdes locaux, type Béconase ou Nasalide, il faut toujours faire un lavage nasal à l'eau salée avant l'instillation du corticoïde car ces produits agissent mieux lorsqu'ils sont pulvérisés sur une muqueuse propre et décongestionnée par l'eau salée, ce qui leur permet de pénétrer plus profondément dans le nez et les sinus. A propos des mesures sanitaires prise par les Thermes de Saint-Gervais Toutes les mesures de sécurité sont prises sans nuire à l’efficacité des soins thermaux à orientation dermatologique comme voies respiratoires prise de température à l’arrivée curistes comme soignants, port du masque dans l’établissement, distanciation physique, marquage au sol, nettoyage et désinfection des mains, limitation de la fréquentation dans les locaux et dans les bassins, renforcement du protocole de nettoyage et de désinfection des équipements entre chaque curiste. Toutes les équipes, quelle que soit leur spécialité, ont été formées à l’application des mesures de sécurité. fin
Grâceaux vertus thérapeutiques des eaux minérales, la cure de boisson est recommandée pour traiter les affections que subissent les organes rénaux et digestifs. En outre, l’hydrothérapie interne dite également locale inclut les séances d’aérosolthérapie, d’inhalations, de gargarismes et de nébulisation.
La cure thermale voies respiratoires » prend en charge les pathologies affectant les voies aériennes supérieures et l'appareil pulmonaire. La cure thermale diminue les infections répétitives, nettoie et cicatrise les muqueuses. Elle limite la prise de principes actifs naturels de l’eau thermale, au contact des muqueuses respiratoires, améliorent et restaurent la qualité des tissus et protègent l’organisme contre les agressions. La cure est un complément thérapeutique naturel et sans effets indésirables qui soulage la douleur, permet de réduire la consommation de médicaments, les risques de récidives et grâce à l’éducation à la santé, de prendre des bonnes habitudes de vie, notamment pour les enfants. Le médecin prescrit généralement la cure voies respiratoires » pendant trois années consécutives. Les affectionsLes stations thermales d’Occitanie proposent des cures voies respiratoires » et peuvent accueillir les patients souffrant d’asthme, de rhinite, de sinusite, d’otite ou de crise d’asthme se caractérise par une contraction des muscles bronchiques qui entraîne un rétrécissement des voies aériennes respiratoires. L’obstruction s’accompagne du gonflement de la muqueuse bronchique. Les bronchodilatateurs permettent de dilater les bronches lors d’une crise. La cure est un traitement naturel de l’asthme, qui va réduire les symptômes et apprendre à gérer les crises. La rhiniteLa rhinite désigne l’inflammation de la muqueuse nasale et se manifeste notamment par un écoulement nasal, des éternuements, des démangeaisons… Des antihistaminiques et des décongestionnants peuvent être prescrits, avec des corticoïdes en vaporisation pour réduire l’inflammation. Se rincer les voies nasales permet aussi d’évacuer les allergènes des conduits. La cure est un complément thérapeutique qui permet de réduire les symptômes grâce à l’eau thermale dont les propriétés anti-inflammatoires et anti-infectieuses sont reconnues. Témoignaged'expert Angines et rhinopharyngites aiguës à répétition, rhinites chroniques, écoulement pharyngé postérieur, sinusites chroniques ou récidivantes, otites récidivantes, otites séromuqueuses, la cure apporte une solution selon les cas, d’abord complémentaire en accompagnement d’un traitement médical ou chirurgical mais parfois alternative en cas de contre-indication ou d’échec aux traitements éprouvés. Docteur Julien Eschermann Médecin thermal La sinusiteLa sinusite désigne l’inflammation des muqueuses des sinus. Elle entraîne une obstruction des sinus et empêche la circulation du mucus vers le nez et donc son évacuation. L’accumulation des sécrétions provoque une sensation de pression et de douleur autour des yeux. Des anti-inflammatoires peuvent être prescrits, voir des antibiotiques dans certains cas. La cure est un traitement complémentaire grâce aux propriétés anti-inflammatoires et anti-infectieuses de l’eau thermale. L’otiteL’otite est une infection virale ou bactérienne de l’oreille qui provoque de fortes douleurs dans l’oreille, des bourdonnements, de la fièvre et parfois une altération de l’audition. Des traitements médicamenteux efficaces à base d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires et de corticoïdes sont prescrits. Une cure thermale permet la réduction de l’inflammation et des douleurs. Elle prévient les récidives et contribue à la réduction de prise médicamenteuse. La bronchiteLa bronchite est une maladie respiratoire chronique causée par une inflammation et une obstruction permanente et progressive des bronches. Elle fait partie des maladies pulmonaires obstructives chroniques BPCO. Elle se caractérise par une diminution du souffle. Pour faciliter la respiration, le médecin prescrit des bronchodilatateurs et des corticoïdes. La cure thermale apporte une amélioration de la fonction respiratoire grâce aux propriétés anti-inflammatoires et anti-infectieuses des eaux minérales naturelles. Témoignaged'expert Asthme, bronchite chronique, bronchites à répétition, bronchite chronique obstructive BPCO, dilatations des bronches DDB, la cure thermale apporte une amélioration prouvée sur les symptômes, sur la fréquence des épisodes infectieux le cas échéant, mais aussi sur la fonction respiratoire, l’augmentation de l’endurance des muscles respiratoires et sur la qualité de vie. Docteur Julien Eschermann Médecin thermal Les soinsDouches nasales d’eau thermale, injections d’eau soufrée dans les fosses nasales et les sinus, inhalation d’eau riche en gaz carbonique, humage, gargarismes, aérosolthérapie… L’efficacité thérapeutique des eaux thermales de la région est due à leur composition physico-chimique eaux chaudes sulfurées ou eaux minérales sulfatées calciques possèdent des propriétés anti-inflammatoires et anti-infectieuses. Les douches et les bains ont aussi des effets analgésiques, relaxants et rupture avec l’environnement quotidien, potentiellement pollué ou allergène, est également un élément clé pour traiter certaines affections nécessitant un bien-être respiratoire. Stations qui proposent la cure thermale "voies respiratoires"
Poèmeépique ou musique à plusieurs thèmes. Transfert d'argent informatique . Cure où l'on se soigne grâce aux eaux minérales. Siège sans dossier. Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus. Vilnius est sa capitale. Voisine du perroquet. Emission caritative annuelle contre les myopathies. Fleur qu'on apprécie à Toulouse. Réseau social professionnel. Qui n'écrit pas de la
Depuis la découverte des bienfaits des eaux minérales, il y a de cela 2000 ans, les cures thermales n’ont cessé de démontrer leurs efficacités sur d’innombrables pathologies. Rhumatologie, arthrose, eczéma, dermatoses, asthme, allergies, sciatiques, dysfonctionnements métaboliques, toutes ces maladies ainsi que d’autres peuvent être traitées grâce à des cures thermales. En France, par exemple, il existe environ 700 sources d’eaux bienfaisantes ayant des vertus thérapeutiques approuvées par l’Académie de Médecine. Mais comment se déroule exactement une cure thermale ? Cure thermale qu’est-ce que c’est ? De nos jours, de plus en plus de personnes se tournent vers les médecines alternatives pour se soigner. En effet, bien que celles-ci soient souvent considérées comme hasardeuses ou peu fiables, de nombreux professionnels présents depuis des années dans le domaine, peuvent certifier de leur efficacité. C’est également le cas des patients qui ont suivi des cures thermales et qui ont obtenu des résultats au-delà de leurs attentes. Mais c’est quoi réellement une cure thermale ? En somme, ce genre de cure est une sorte de traitement médical employant les eaux qui proviennent des sources minérales afin de remédier à différents types de maladies. Généralement, cela peut être des gaz thermaux ou tout simplement de la boue. En effet, il faut savoir que de nombreuses eaux de source détiennent des propriétés physico-chimiques avérées. Une cure thermale peut faire appel aux bains, aux jets, aux douches, aux compresses, mais également à l’application de sable ou de boue. Ces éléments sont habituellement associés à des séances de rééducation opérées par un kinésithérapeute ou des massages. Tout dépend de la maladie du curiste, c’est-à-dire, de l’individu qui va suivre la cure thermale. Pour plus de renseignements concernant ce sujet, ce lien peut être d’une grande aide. Pourquoi opter pour une cure thermale ? De nombreuses raisons poussent les personnes malades à solliciter les bienfaits des cures thermales. Le fait est que ces dernières peuvent soigner des maladies chroniques. Plus exactement, des maladies qui se développent au rythme des récidives ou des poussées et que la médecine moderne ne peut pas toujours guérir. En général, cela concerne spécialement les affections rhumatismales lombalgie chronique, polyarthrite rhumatoïde, arthrose, les affections cutanées psoriasis, eczéma, les insuffisances veineuses ainsi que les troubles psychosomatiques. Toutes ces pathologies peuvent être prises en charge par le thermalisme. Les cures thermales, c’est aussi des traitements faits pour les malades dont la qualité de vie se dégrade. Représentant une solution plus satisfaisante, il est vrai qu’elles ne remplacent pas entièrement les médicaments, mais peuvent agir en tant que complément. Par ailleurs, celles-ci ont le pouvoir de soulager des douleurs de diverses natures, d’atténuer les symptômes et permettent de prendre moins de médicaments. Du moins, le temps du traitement. En outre, les curistes, lors des séances en source thermale, profitent d’un excellent environnement. Ces derniers sont entourés de kinésithérapeutes, de diététiciens de médecins qui se relaient afin de leur donner des conseils sur leur hygiène de vie. De plus, des activités ayant des visées éducatives viennent en complément aux soins thermaux. En occurrence, les conférences de diététiciens, des séances de relaxation, des activités physiques, ateliers pratiques, etc. Comment marche une cure thermale ? La plupart des cures thermales conventionnées ne présentent pas de programme type. En fait, chaque patient se voit octroyer une ordonnance de cure. En général, celle-ci est personnalisée pour une durée de 18 jours selon sa pathologie. Toutefois, les cures médicalisées sont particulièrement entourées, notamment au niveau du suivi médical dès l’entrée du curiste dans la station thermale et du suivi administratif. À l’arrivée du patient, le premier pas consiste à se rendre à l’hébergement réservé pour les 18 jours de cure thermale prévus. Ensuite, il faut consulter le médecin avec lequel on a pris rendez-vous au préalable. Il est essentiel de lui donner le volet 1 de sa prise en charge et son dossier médical. Une fois après avoir étudié le dossier, le médecin thermal pourra évaluer le planning de soins thermaux convenant le mieux au traitement de sa pathologie. Ce sera, en quelque sorte, l’ordonnance de cure. Pendant ces 3 semaines, le patient devra passer 2, voire 3 consultations. Suite à ces consultations, on peut se rendre à l’accueil de l’établissement thermal avec L’ordonnance du médecin thermal La carte ainsi que l’attestation d’assuré social Le volet 02 de la prise en charge L’attestation de la mutuelle complémentaire La confirmation attestant sa réservation Le service accueil finalise ensuite les démarches administratives et fournit le programme de sa cure réalisée suivant la prescription du médecin. Grâce à cela, le curiste trouvera facilement ses horaires quotidiens de soins et pourra commencer sa cure sereinement. Comment effectuer une demande pour une cure thermale ? Généralement, le choix du lieu de sa cure thermale dépend de l’affection qu’il faut traiter. Il faut savoir néanmoins que les stations thermales ne prennent pas en charge les mêmes pathologies. Les eaux thermales disposent de différentes propriétés en fonction de leur composition eaux sulfurées, bicarbonatées, sulfatées, etc. De ce fait, c’est donc avec l’aide de son médecin que le patient peut élire la station la mieux adaptée à son affection et surtout, la plus proche de son domicile.
Unecure thermale pour soigner l'asthme. Une cure thermale pour les personnes asthmatiques peut être prescrite par un médecin traitant ou un pneumologue pour soulager et soigner le patient. Mais une cure thermale peut aussi être prescrite en prévention pour une personne présentant un terrain favorable à l'asthme, par exemple à cause d'antécédents familiaux. Comme son nom l'indique, l'oligothérapie est une médecine douce qui consiste à se servir des oligo-éléments pour se soigner ou prévenir des maladies. Son objectif est de rééquilibrer les fonctions métaboliques du corps, afin d'assurer une meilleure santé. Chaque oligo-élément procure des bienfaits spécifiques à l'organisme, il est donc conseillé de bien les connaître et de savoir où les trouver, afin de soigner certains maux et de prévenir le risque de certaines maladies comme celles qui touchent le cœur ou le cerveau. Pour tout savoir de l'oligothérapie et comment l'appliquer au quotidien, suivez le guide ! Naissance de l'oligothérapie L'oligothérapie est indirectement née dans l'Antiquité. Le peuple avait déjà remarqué que l'eau stockée dans des amphores en argent se conservait plus longtemps. C'est ainsi que l'argent fut le premier conservateur pour les aliments. Dans la lecture de la Bible, des références aux propriétés bactéricides du métal ont été trouvées, ainsi que les vertus désinfectantes du minéral et du soufre. Amphore en argent Par la suite, ce sont les Romains qui mettent en évidence le côté nettoyant du soufre et s'en servaient pour désinfecter les plaies. Les Égyptiens eux, ajoutaient du zinc sur les blessures, afin d'accélérer le processus de cicatrisation. Puis au Moyen-Âge, c'est l'iode qui été utilisée pour soulager et soigner les goitres affection courante qui touche la glande thyroïde. Bien entendu, jusqu'au XIXème siècle, les personnes qui utilisaient ces oligo-éléments pour panser des plaies et soigner des maladies n'avaient pas conscience de s'adonner à l'oligothérapie. C'est un chercheur à l'Institut Pasteur de Paris qui a utilisé ce terme pour décrire cette médecine naturelle. En 1894, il démontre que les minéraux jouent un rôle important sur notre santé en garantissant le bon fonctionnement de nos organes. Il décide alors de les nommer oligo-élément », car le mot grec oligo » signifie peu » et que ces éléments sont présents en quantités infimes dans l'organisme. Qu'est-ce qu'un oligo-élément ? Mais au fait, qu'est-ce qu'un oligo-élément au juste ? Ce sont des minéraux purs, indispensables à la vie humaine, qui se trouvent dans notre corps, mais aussi dans les aliments. La famille des oligo-éléments regroupe des substances chimiques avec un poids inférieur à 1 mg/kg. Ces éléments doivent se trouver en une certaine quantité dans notre organisme pour lui garantir un fonctionnement optimal. S'ils manquent à l'appel, ils génèrent des carences qui peuvent nuire à notre santé. Cependant, l'inverse n'est pas très bon non plus, une trop grande quantité d'oligo-éléments peut aussi être toxique. Présents dans notre alimentation, ils transforment ce que nous consommons pour permettre à notre organisme de les assimiler et d'en tirer tous les bénéfices grâce à divers mécanismes chimiques induits par notre métabolisme. Chez l'être humain, les oligo-éléments indispensables sont le fer, l'iode, le magnésium, le cuivre, le zinc, le chrome et le sélénium. D'autres nutriments sont aussi présents, mais leur rôle est plus limité. C'est le cas par exemple du manganèse, du silicium, du nickel, du vanadium et de l'étain. L'utilité de l'oligothérapie Complémentaire à la médecine traditionnelle, l'oligothérapie se distingue par son application entièrement naturelle, qui comporte peu de risques. Le but est d'injecter de faibles doses du nutriment manquant pour ainsi éviter les carences. Elle est particulièrement utile pendant la grossesse, pour les enfants, pour les personnes âgées et pour tous ceux qui souffrent d'un déficit dans l'un de ses éléments. Il faut savoir qu'une carence en oligo-éléments peut provoquer Une grande fatigue Une perte de cheveux Des troubles musculaires Des problèmes intestinaux Un état dépressif Des troubles cardiaques Une faiblesse du système immunitaire Des douleurs dentaires Voilà pourquoi il est important de prendre au sérieux sa consommation de zinc, cuivre, magnésium, iode ou encore sélénium. Si vous ressentez l'un de ses symptômes de manière récurrente, alors il peut-être temps de vous pencher sur l'oligothérapie ! Les oligo-éléments présents dans notre alimentation Normalement, si vous avez une alimentation saine et équilibrée, vous ne devriez pas souffrir de carence en oligo-éléments. Une bonne hygiène de vie couvre tous nos besoins. Néanmoins, une période de notre vie comme la croissance ou la grossesse peut causer des carences, de même que des types de régime spécifique comme le régime végétarien. Cependant, au lieu de se précipiter sur des compléments alimentaires, il peut être mieux d'essayer de rétablir l'équilibre en nutriments grâce à l'alimentation. Mais quels sont les aliments riches en oligo-éléments ? Les eaux minérales comme leur nom l'indique, ces eaux renferment de nombreux minéraux essentiels à l'organisme. Mais leur teneur varie d'une marque à une autre, essayez alors d'identifier vos besoins avant d'acheter n'importe quelle bouteille. L'eau du robinet elle aussi contient des substances naturelles bien utiles à notre organisme. Sa teneur varie en fonction des pays et des régions, mais vous pouvez faire une demande auprès de la DDASS Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales de votre département pour connaître sa composition. La viande rouge pour le fer, il n'y a pas mieux que la viande rouge ! Les algues j'ai déjà évoqué sur ce blog plusieurs algues aux nombreux bienfaits comme le wakamé, le schizochytrium, l'algue bleue de Klamath ou la spiruline. Grâce à leur richesse en nutriment, elles sont des aliments particulièrement sains et utiles à notre santé. Le poisson et les fruits de mer ils contiennent de nombreux oligo-éléments essentiels à notre organisme comme le sélénium, le zinc et le cuivre. Si vous ne pouvez pas consommer un de ces aliments pour une raison ou une autre, alors il est possible de prendre des compléments alimentaires vendus en pharmacie ou dans les boutiques bios. De manière générale, pour éviter les carences, il est utile de manger sainement et de tout ! Légumes, fruits, féculents, viandes, poissons, salades, céréales complètes ou noix ont tous des atouts complémentaires dans leur manche. Avoir une alimentation variée est la garantie de ne jamais manquer d'oligo-éléments ou de tout autre nutriment. . 250 110 486 468 418 468 44 354

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