C'est lorsque l'on pénètre chez Aston Martin Works que l'on prend toute la mesure de l'âme qui anime encore aujourd'hui le petit constructeur britannique. Ici, on s'aperçoit mieux que nulle part ailleurs qu'Aston Martin se définit mieux que jamais en conjuguant passé et avenir. Mis à jour le 2 févr. 2015 >>> En photos des modèles légendaires d'Aston Martin D'abord, on nous accueille dans une salle de démonstration moderne où sont exposées les dernières créations marquées de l'emblème ailé, toutes aussi belles les unes que les autres, à la fois féroces et élégantes, totalement british. On nous guide ensuite vers le grand atelier, où quelques mécanos s'occupent à bichonner certaines des voitures les plus rares au monde imaginez, il y avait là quatre des 77 One-77 jamais produites ainsi qu'une des deux barquettes CC100 construites l'an dernier pour souligner le centenaire d'Aston Martin. Normalement, on ne voit ces autos qu'en photos. Mais le véritable trésor d'Aston Martin Works se trouve un peu plus loin, dans le Heritage Workshop», un autre atelier immaculé et baigné d'un éclairage soigné propre aux galeries d'art. Devant nous se trouvaient entre autres une DB2, la DB3S pilotée par Sir Stirling Moss en 1956 et l'une des 19 DB4 Zagato, véritable oeuvre d'art qui peut se vendre au-delà de 2,5 millions de dollars. Il ne s'agit pas d'un musée, mais bel et bien d'un atelier où sont restaurées ces belles d'une autre époque. Parce qu'Aston Martin veut voir ses voitures sur la route, pas dans un hall d'exposition. Tous les dirigeants d'Aston Martin ont démontré un intérêt marqué pour l'héritage de la marque, nous explique Scott Fisher, directeur des relations publiques chez Aston Martin Works. Ils se sont assurés que nous n'ayons pas perdu les outils et les connaissances pour entretenir les classiques.» Vous aurez compris qu'Aston Martin n'abandonne jamais une de ses créations, quelle qu'elle soit - on a d'ailleurs vu quelques carrossiers se préparer à polir les tôles carrées d'une mal-aimée Lagonda des années 70. Entretenir les voitures classiques est en quelque sorte inscrit dans l'ADN d'Aston Martin, ajoute M. Fisher. Dans 30 ou 40 ans, les voitures produites aujourd'hui vont à leur tour devenir des classiques qui seront pris en charge par Aston Martin Works.» 900 millions d'investissements En 101 ans d'existence, Aston Martin n'a construit que 60 000 voitures, une majorité d'entre elles au cours des 15 dernières années. Néanmoins, le pic de 7000 autos produites en 2007 démontre à quel point les Aston Martin demeurent exclusives. Aujourd'hui, on produit environ 4200 Aston par année dans l'usine de Gaydon, à 70 km de l'ancienne usine de Newport Pagnell, qui abrite aujourd'hui les ateliers Aston Martin Works. L'objectif est de surpasser les 7000 ventes d'ici 2016, et c'est la tâche qui attend le nouveau PDG de l'entreprise, Andy Palmer, tout récemment débauché de son poste de chef de la planification chez Nissan-Renault. Le Britannique de 51 ans - qui était en fait le bras droit du grand patron Carlos Ghosn - devra orchestrer le plus ambitieux plan de développement jamais entrepris chez Aston Martin. Les propriétaires du petit constructeur ont allongé près de 900 millions de dollars pour un agrandissement de 10 000 m2 qui abritera en 2015 la nouvelle chaîne d'assemblage de la prochaine plateforme qui sous-tendra les futures Aston Martin. Le constructeur a récemment déposé les noms DB10 à DB15, la DB10 devant arriver en 2016 - elle devrait vraisemblablement avoir un rôle» dans le prochain James Bond. De même, on prévoit le lancement d'un multisegment de grand luxe en 2017. Ces nouvelles Aston Martin seront propulsées par le V8 biturbo 4,0 L de 510 chevaux signé Mercedes-AMG, qui incidemment vient d'être dévoilé sous le capot de la toute nouvelle AMG GT. Il s'agit de la première étape d'une entente de collaboration entre Aston Martin et Daimler, qui verra en contrepartie augmenter à 5 % ses parts dans l'entreprise britannique. Les balbutiements d'une participation à plus grande échelle du constructeur allemand? Aston Martin est une marque fantastique et nous sommes prêts à soutenir son développement», s'est contenté de dire le patron de Mercedes, Dieter Zetsche, lorsque interrogé par le magazine britannique Autocar... Expérience de conduite En attendant ou pas de se retrouver sous l'aile protectrice du géant allemand, Aston Martin a réussi à augmenter ses ventes de 11 % en 2013. Tout ça malgré le fait qu'elle accuse un certain retard technologique face à la concurrence. C'est que, mieux que quiconque - mis à part sans doute Ferrari -, Aston Martin est arrivé à conserver son aura intacte. Notre conviction a été renforcée après avoir visité la magnifique usine de Gaydon, et plus encore en partageant le repas du soir en compagnie de John Muirhead, directeur des communications d'Aston Martin depuis plus de 20 ans D'accord, nous sommes un peu de la vieille école, notre technologie n'est peut-être pas à la fine pointe, a-t-il affirmé en toute candeur. Mais pour moi, une voiture sport représente avant tout une expérience de conduite. L'assistance au freinage et les systèmes de navigation, c'est de la merde, c'est bon pour les limos Audi et Mercedes. Une voiture sport doit être une prolongation de votre corps, vous devez ressentir toutes les sensations de la route directement dans vos fesses. Si vous achetez une Aston Martin pour toute autre raison, vous l'acheter pour la mauvaise raison.» C'était vrai en 1963 avec la DB5, ce sera vrai avec la DB10, à n'en point douter. Les frais d'hébergement ont été payés par Décarie Motors. Mon nom est Martin, Aston Martin Dandy volage par excellence, James Bond a beau avoir goûté aux charmes d'une panoplie de voitures exquises, il revient sans cesse à Aston Martin. La DB5, présentée au célèbre espion par Q dans le film Goldfinger, s'est avérée le plus célèbre exemple de placement de produit au cinéma. La voiture est devenue du jour au lendemain un véritable objet de convoitise. Bond allait retrouver la belle dans quatre autres films, Opération tonnerre 1965, Goldeneye 1995, Casino Royale 2006 et Skyfall 2012. Il allait aussi piloter une DBS dans Au service secret de Sa Majesté, une V8 et une V8 Vantage dans Tuer n'est pas jouer, une Vanquish dans Meurs un autre jour, ainsi qu'une DBS V12 dans Casino Royale et Quantum of Solace. Une toute nouvelle Aston Martin sera par ailleurs dévoilée dans le prochain Bond, Come and Dive, qui sortira en salle en octobre 2015. Zagato la filière italienne C'est en 1959 que John Wyer, alors responsable du programme de course d'Aston Martin, rencontre Gianni Zagato, à la tête d'une boîte de design italienne connue pour ses légers châssis d'aluminium destinés à la piste. Zagato et son jeune designer Ercole Spada transforment ainsi 19 DB4 GT, les rendant plus compactes et plus légères. Dans les années 80, le propriétaire d'Aston Martin, Victor Gauntlett, achète une part de Zagato dans le but de ressusciter la collaboration avec le carrossier italien. La V8 Zagato est présentée à Genève en 1986 et sera produite à 52 exemplaires. Viennent ensuite en 2001 le coupé DB7 Vantage Zagato, réservé au marché européen, et en 2003 le roadster DBAR1, vendu aux États-Unis seulement. Les deux voitures, produites à 99 exemplaires, sont les ultimes versions de la série DB7, qui a relancé Aston Martin. En 2011, la V12 Zagato est d'abord construite pour la course, mais elle est finalement produite à 150 exemplaires dans une version légale pour la route. Enfin, pour marquer le centenaire d'Aston Martin, Zagato a produit deux concepts uniques, la DB9 Spyder et la DBS Coupé, qui ont aussi inspiré le design de la Virage Shooting Brake, commandée par un collectionneur dans le cadre du concours d'élégance de Chantilly. Photo d'archives Alain Raymond, collaboration spéciale Afin d'alléger au maximum DB4 GT, Zagato a fait supprimer tous les éléments non essentiels comme les pare-chocs en chrome et le bois du tableau de bord. CC100 barquette centenaire À l'occasion du centenaire de la marque, les ingénieurs d'Aston Martin se sont fait plaisir en créant en 2013 une barquette telle qu'on les voyait sur les pistes de course au milieu du siècle dernier. La CC100 adopte une ligne qui rappelle aussitôt celles de la légendaire DBR1, gagnante en 1959 des 24 Heures du Mans et des 1000 km du Nurburgring. Dessinée et construite en moins de six mois, la CC100 a été présentée aux 24 Heures du Nurburgring aux côtés de la DBR1, pilotée à l'occasion par celui qui avait gagné l'épreuve en 1959, nul autre que sir Stirling Moss. Construite à grand renfort de matériaux composites de haute technologie, la CC100 pèse juste un peu plus de 1200 kg. Elle est propulsée par le même engin que la V12 Vantage S, un moulin de 565 chevaux. Seulement deux CC100 ont été construites. Photo fournie par Aston Martin La CC100 n'a pas de tableau de bord, mais plutôt une simple console centrale suspendue et intégrant la clé de contact ainsi que les interrupteurs de l'éclairage et les commandes de la boîte de vitesse robotisée. En chiffres 60 000 Voitures produites par Aston Martin en 101 ans d'existence. 600 000 $ Prix de la restauration complète d'une Aston Martin DB5 chez Aston Martin Works. 200 Heures requises pour recréer une carrosserie d'Aston Martin DB5. 100 Heures de polissage des Aston Martin classiques restaurées chez Aston Martin Works. 4000 Voitures actuellement produites par Aston Martin dans sa nouvelle usine de Gaydon.
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1964Aston Martin DB5 – Goldfinger (1964), Opération Tonnerre (1965), GoldenEye (1995), Skyfall (2012), and Spectre (2015) 1969 Aston Martin DBS – Au service secret de Sa Majesté (1969) 1974 AMC Hornet X Hatchback – L’Homme au pistolet d’or (1974) 1977 Lotus Esprit S1 – L’Espion qui m’aimait (1977)Photos Mark Riccioni et John Wycherley Le réalisateur Christopher Nolan est un grand fan d’Au service secret de Sa Majesté, le Bond orphelin de 1969. Ce que j’aime, c’est son équilibre parfait entre action, ampleur, romantisme mais aussi tragédie et émotion », a-t-il expliqué au magazine Empire. De tous les James Bond, c’est de loin le plus émouvant. » On se demande ce que peut ressentir aujourd’hui son héros, George Lazenby. Un top model australien qui décrocha le rôle le plus convoité de tout le cinéma mais refusa par la suite de se couler dans le moule, se laissa pousser les cheveux et la barbe et estima qu’à l’heure d’Easy Rider, Bond n’avait plus sa place. Mauvaise pioche. C’est d’autant plus regrettable que Lazenby et le film sont étonnamment bons. On le découvre avec son Aston Martin DBS dans un prégénérique où il sauve Tracy di Vincenzo sur une plage portugaise. David Brown, propriétaire d’Aston Martin, avait jugé urgent de remplacer la vieillissante DB6. La tâche est confiée à la Carrozzeria Touring, qui présente deux concept cars aux salons de Paris, Londres et Turin en 1966, avec une calandre affinée et des custodes évoquant la Ferrari 275 GTB. Mais à la fin de l’année, Touring fait faillite et Aston embauche un ancien designer Rover, William Towns, qui dessine la DBS en moins d’un an. Elle aurait dû avoir droit à un V8 flambant neuf, mais Aston est en retard et elle débute sa carrière en 1967 avec le 6 cylindres de la DB6. Il repose néanmoins plus en arrière, et est désormais associé à une suspension indépendante aux quatre roues. Plus d’un demi-siècle après, conduire une DBS rappelle pourquoi on insistait tant à l’époque sur la notion de “tenue de route”. C’est même la première chose qui vient à l’esprit quand on rétrograde à l’approche d’un virage, tourne le gros volant à trois branches et tente de viser les environs de la corde. Inutile d’espérer plus de précision l’influence américaine se ressent autant dans le style que dans le comportement. Le moelleux de la suspension compense partiellement la tendance au roulis, et les commutateurs du tableau de bord suggèrent une modernité qu’on est bien en peine de retrouver sur le reste de la voiture. Cependant, il est impossible de ne pas savourer chaque seconde au volant de la DBS. À condition bien sûr qu’elle daigne démarrer. Gadgets 1/10 Perfs 6/10 Charme 7/10 Drift 6/10 Drift 6/10 Cascades 4/10 Total 33 Après la DB5 de Sean Connery, rendez-vous cette semaine sur pour les voitures de Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et Daniel Craig…
Etreprend le rôle de 007 pour une unique mission dans "Au service de sa Majesté" rediffusé ce mercredi soir à 21h sur France 4. Son nom est Lazenby, George Lazenby Un inconnu succède à Sean Connery. Et reprend le rôle de 007 pour une unique mission dans "Au service de sa Majesté" rediffusé ce mercredi soir à 21h sur France 4. Son nom est Lazenby, George
Publié le 22/05/2019 à 1832 Relaxnews - Cette année, la franchise James Bond fête le cinquantième anniversaire du sixième épisode de la saga. Pour marquer l'occasion, Aston Martin prévoit de commercialiser une édition spéciale de sa DBS Superleggera inspirée de la DBS d'origine vue dans "Au service secret de Sa Majesté." C'est en 1969 qu'est sorti le film "Au service secret de Sa Majesté", avec George Lazenby dans le rôle de l'agent britannique au volant de l'emblématique Aston Martin DBS. Aujourd'hui, grâce à la collaboration avec la maison de production des films James Bond, EON Productions, Aston Martin annonce une édition spéciale DBS Superleggeras dans la même livrée vert olive que l'originale. Cette nouvelle Superleggera est la version mise à jour de la DBS de 1969. Au lieu de disposer d'un V8 des années 60, le modèle de 2019 embarque un V12 bi-turbo de 5,2 l pouvant développer 715 ch, soit plus du double que le modèle de 1969. Mais la Superleggera reprend la calandre du modèle original. L'habitacle est doté de cuir noir et de détails en Alcantara gris ainsi que de nombreux accents rouges pour imiter encore mieux le modèle de 69. On the inside, the DBS Superleggera is adorned in pure black leather, accented by grey blend Alcantara, as in the original 1969 DBS. The cockpit is accented in red, inspired by the red trimmed glovebox in the original car.JamesBond 007 AstonMartin — Aston Martin astonmartin May 22, 2019 Les fans de l'agent secret noteront que cette édition spéciale sera produite à cinquante exemplaires au prix de en référence à James Bond, soit environ Les livraisons débuteront le dernier trimestre de 2019. De plus, chaque modèle sera vendu avec un casier de bouteilles en velours rouge pouvant accueillir deux bouteilles de champagne et quatre flûtes, une bonne raison pour trinquer à la santé de 007.
Cest donc George Lazenby, jeune mannequin australien de 29 ans, qui prend sa suite et signe avec sa prestation dans Au service secret de Sa Majesté, l'un des meilleurs épisodes de la saga. Une
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