DiarrhĂ©es nausĂ©es. Certains symptĂŽmes intestinaux et digestifs faisant penser Ă  une gastro-entĂ©rite peuvent Ă©galement ĂȘtre le signe d’une infection Ă  la Covid-19. Maux de ventre
Alors je t'ai trouvé ça sur le net comme définition si j'ai bien compris les deux sont concernées en fait. Tiens voilà la def "Lors d'une infection, on va chercher les IgG ou IgM d'une certaine maladie. Par exemple, pour la varicelle. Si on retrouve des IgG, cela signifie que tu as eu la varicelle dans le passé car se sont des Immunoglobuline mémoire alors que si on retrouve des IgM correspondantes à la maladie recherchée, cela signifie que l'infection par laquelle tu es contaminée est bien la varicelle. Ce sont les immunoglobulines M qui sont retrouvées au cours d'une la grossesse, on vérifie par exemple ta sérologie pour la toxoplasmose et pour la rubéole parmis d'autres. Si on retrouve des IgG pour la toxoplasmose, c'est qu'il n'y a pas de risque à craindre pour le foetus car tu l'as déjà eu alors que s'il n'y a qu'un trÚs faible niveau d'IgG pour cette maladie, il y a un risque de contraction de cette maladie au cour de la grossesse ce qui serait néfaste pour le foetus. Il te faudrait alors faire une prise de sang tous les mois pour vérifier ton taux d'IgM pour la toxoplasmose!"J'espÚre avoir pu t'aider ;-
Sivous en fabriquez trop ben peut-ĂȘtre vous allez ĂȘtre malade tout le temps et si vous en fabriquez pas assez euh, ça va jamais marcher, si vous en fabriquez juste ce qu'il faut peut-ĂȘtre ça va ĂȘtre un peu utile et encore il faudrait que ce soit les bonnes particules antigĂ©niques ensuite vous euh, ensuite il y a un autre problĂšme c'est que cette aĂ©rienne virale il a des chances de se français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă  l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. s'attendre Ă  ce que les patients Traduction de voix et de textes plus longs En fait, avec des bienfaits si attrayants, on pourrait s'attendre Ă  ce que les patients fassent la file pour profiter de la rĂ©adaptation cardiaque. Indeed, with the benefits so attractive, you'd expect that patients would be lining up to take advantage of cardiac rehabilitation. Il serait Ă©videmment dĂ©raisonnable de s'attendre Ă  ce que les patients introduisent des plaintes au travers du systĂšme juridique et des autoritĂ©s compĂ©tentes d'un autre État membre. It is clearly unreasonable to expect patients to have to pursue complaints via the legal system and competent authorities of another Member State. Il faut s'attendre Ă  ce que les patients qui reçoivent CEREBYX Ă  des doses de 20 mg ÉP/kg au dĂ©bit de 150 mg ÉP/min Ă©prouvent un certain degrĂ© de sensations dĂ©sagrĂ©ables. Patients administered CEREBYX at doses of 20 mg PE/kg at 150 mg PE/min are expected to experience discomfort of some degree. Par consĂ©quent, avec une surveillance, une prophylaxie et une observation adĂ©quates, on peut s'attendre Ă  ce que les patients atteints de VWD tolĂšrent le cours de la grossesse avec un risque minimal. Therefore, with adequate monitoring, prophylaxis, and observation, patients with VWD can be expected to tolerate the course of pregnancy with minimal risk. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 708567. Exacts 7. Temps Ă©coulĂ© 449 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200
excretion virale significative ca veut dire quoi
Covid19 : la charge virale est mesurée grùce aux tests PCR. La charge virale correspond à la quantité de virus présente chez une personne infectée. Dans le cas de certaines maladies, elle
français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă  l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. s'attendre Ă  ce que les patients Traduction de voix et de textes plus longs En fait, avec des bienfaits si attrayants, on pourrait s'attendre Ă  ce que les patients fassent la file pour profiter de la rĂ©adaptation cardiaque. Indeed, with the benefits so attractive, you'd expect that patients would be lining up to take advantage of cardiac rehabilitation. Il serait Ă©videmment dĂ©raisonnable de s'attendre Ă  ce que les patients introduisent des plaintes au travers du systĂšme juridique et des autoritĂ©s compĂ©tentes d'un autre État membre. It is clearly unreasonable to expect patients to have to pursue complaints via the legal system and competent authorities of another Member State. Il faut s'attendre Ă  ce que les patients qui reçoivent CEREBYX Ă  des doses de 20 mg ÉP/kg au dĂ©bit de 150 mg ÉP/min Ă©prouvent un certain degrĂ© de sensations dĂ©sagrĂ©ables. Patients administered CEREBYX at doses of 20 mg PE/kg at 150 mg PE/min are expected to experience discomfort of some degree. Par consĂ©quent, avec une surveillance, une prophylaxie et une observation adĂ©quates, on peut s'attendre Ă  ce que les patients atteints de VWD tolĂšrent le cours de la grossesse avec un risque minimal. Therefore, with adequate monitoring, prophylaxis, and observation, patients with VWD can be expected to tolerate the course of pregnancy with minimal risk. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 708567. Exacts 7. Temps Ă©coulĂ© 568 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200
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Auteur Bernard Massie, PhD. Microbiologie et Immunologie MISE EN CONTEXTE D’entrĂ©e de jeu, je tiens Ă  prĂ©ciser que mon opinion d’expert est circonscrite par mon niveau de connaissance et ma capacitĂ© Ă  extraire les donnĂ©es pertinentes de la littĂ©rature scientifique et autres sources connexes d’information. Bien que j’ai dĂ©veloppĂ© une bonne expertise dans cette activitĂ© de recherche au cours des 45 derniĂšres annĂ©es, je ne prĂ©tends pas avoir couvert de maniĂšre exhaustive toutes les informations disponibles. En ces temps extraordinaires, le foisonnement des informations sur le dossier de la COVID-19 ainsi que la cadence d’accumulation des donnĂ©es scientifiques posent un trĂšs grand dĂ©fi pour la compilation et l’analyse de celles-ci, rendant la tĂąche trĂšs difficile pour un seul homme et mĂȘme pour une grande Ă©quipe. C’est compliquĂ© et trĂšs exigeant. Ceci Ă©tant dit, voici mon opinion la plus Ă©clairĂ©e possible compte tenu de mes humbles moyens. Je suis dĂ©solĂ© Ă  l’avance si je ne peux couvrir tous les aspects de ce dossier trĂšs complexe et que je laisserai, au passage, des questions en suspens. Ma formation et ma pratique de chercheur scientifique m’ont appris qu’à la frontiĂšre de la connaissance, il y aura toujours des questions dont les rĂ©ponses sont Ă  venir. C’est prĂ©cisĂ©ment le moteur de la recherche. Ma dĂ©marche privilĂ©gie cependant d’examiner toutes les questions pertinentes, y compris les questions auxquelles on ne peut encore rĂ©pondre, plutĂŽt que de m’empĂȘtrer dans des rĂ©ponses qu’on ne peut questionner. Quand on ne sait pas encore, il est prĂ©fĂ©rable de prĂ©ciser que toutes les explications qu’on pourrait proposer devraient ĂȘtre formulĂ©es comme des hypothĂšses Ă  vĂ©rifier. Et une rĂšgle d’or en recherche est qu’on n’élabore pas des hypothĂšses sur des hypothĂšses, mais sur des faits validĂ©s, tous les faits pertinents connus et vĂ©rifiĂ©s, c’est-Ă -dire sur des observations et la description d’un phĂ©nomĂšne comme l’exige la mĂ©thode scientifique. De plus, on tient Ă©galement compte de la mĂ©thodologie des recherches et de la population sur laquelle elle a Ă©tĂ© effectuĂ©e avant de l’utiliser pour des gĂ©nĂ©ralisations. Le choix de l’échantillon, le protocole expĂ©rimental, quelles hypothĂšses ont Ă©tĂ© testĂ©es et l’analyse statistique des rĂ©sultats ont une importance prĂ©pondĂ©rante quant Ă  la gĂ©nĂ©ralisation d’un rĂ©sultat nĂ©gatif ou positif d’une Ă©tude Ă  une population complĂšte. Les corrĂ©lations croisĂ©es, les biais des observateurs, les trop faibles Ă©chantillons et bien d’autres facteurs doivent Ă©galement ĂȘtre considĂ©rĂ©s. L’étude de l’ĂȘtre humain est complexe et l’étude d’une population complĂšte l’est encore plus. Au final, idĂ©alement, cette observation devrait ĂȘtre libre et non-biaisĂ©e. On Ă©vite ainsi de s’enliser dans une voie qui amĂšne plus de confusion que de connaissances, mĂȘme si pour certains, il est plus rassurant ou gratifiant de formuler des explications fantaisistes, souvent simplistes, au dĂ©triment de la rigueur scientifique. La plus insidieuse des ignorances n’est pas ce qu’on ne connaĂźt pas, mais ce que l’on tient pour vrai sans se questionner et qui s’avĂšre faux. La science est en Ă©volution constante et cela doit se faire dans l’exploration rigoureuse en proposant des thĂ©ories du moment qui sont appelĂ©es Ă  changer graduellement dans la nuance ou Ă  ĂȘtre carrĂ©ment invalidĂ©es par de nouvelles preuves. Ainsi, le consensus » du moment, appuyĂ© par la majoritĂ© des scientifiques, peut Ă©ventuellement s’avĂ©rer dĂ©passĂ© ou carrĂ©ment faux Ă  la lumiĂšre de nouvelles dĂ©couvertes empiriques. Cela est d’autant plus compliquĂ© que trop souvent, plusieurs rĂ©sultats publiĂ©s dans de trĂšs bonnes revues Ă  comitĂ© de lecture se sont avĂ©rĂ©s non reproductibles. À quel point est-ce un problĂšme? C’est hĂ©las trĂšs courant dans la recherche mĂ©dicale tel que rĂ©vĂ©lĂ© par le cĂ©lĂšbre article Why most published findings are false » rĂ©digĂ© en 2005 par l’éminent Ă©pidĂ©miologiste John Ioannidis, l’un des scientifiques les plus citĂ©s au monde dans le domaine de la mĂ©decine clinique et des sciences sociales. Cet article, le plus tĂ©lĂ©chargĂ© de la revue Public Library of Science Medecine, est l’article qui a Ă©tĂ© le plus consultĂ© sur le site avec plus de 3 millions de vues. Cet article est devenu une rĂ©fĂ©rence incontournable par rapport aux difficultĂ©s liĂ©es Ă  la reproductibilitĂ© des Ă©tudes scientifiques. Depuis la parution de cet article choc, une multitude d’études sont venues corroborer cet inquiĂ©tant constat. En gĂ©nĂ©ral, ces difficultĂ©s sont toutefois mal documentĂ©es, car le systĂšme en place ne favorise pas la diffusion de telles informations. En effet, il est trĂšs difficile de publier des rĂ©sultats infirmant ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© publiĂ© dans la littĂ©rature scientifique. Ceci complique donc singuliĂšrement la pratique de la recherche scientifique, oĂč, trop souvent les chercheurs sont lancĂ©s ou se lancent sur une fausse piste. Ce grave problĂšme a davantage Ă©tĂ© exacerbĂ© en cette Ăšre de COVID-19 oĂč un grand nombre d’experts de tout horizon ont voulu contribuer Ă  l’effort scientifique pour affronter la pandĂ©mie[1]. Faire la part des choses pour Ă©viter de s’égarer demande une formation et de l’expĂ©rience en recherche, ce qui fait dĂ©faut Ă  la grande majoritĂ© des commentateurs n’ayant aucune expĂ©rience pratique, ou si peu, en recherche scientifique. Tout chercheur averti est parfaitement conscient de cette limitation et examine avec beaucoup de circonspection les Ă©tudes qui n’ont pas Ă©tĂ© reproduites par des Ă©quipes indĂ©pendantes, Ă  l’abri de conflits d’intĂ©rĂȘts. Minimalement, avant de se lancer Ă  fond dans un projet de recherche, il faut commencer par reproduire les rĂ©sultats cruciaux Ă  la base des hypothĂšses Ă  explorer. En espĂ©rant contribuer Ă  Ă©clairer la rĂ©flexion commune, essentielle Ă  la comprĂ©hension de telles situations complexes qui nous affligent, je reste trĂšs prudent sur mes opinions, dont la nature est forcĂ©ment transitoire. Par consĂ©quent, je travaille activement Ă  reforger mes opinions en fonction des nouvelles donnĂ©es et analyses plus sophistiquĂ©es au fur et Ă  mesure que j’en prends connaissance. En fait, je suis trĂšs conscient que, malgrĂ© toutes mes tentatives de dĂ©finir ce qui m’apparaĂźt vrai, je ne suis qu’une humble voix dans le grand concert du dialogue qui devrait ultimement nous aider Ă  mieux comprendre et ainsi nous guider pour agir avec plus de sagesse. Au final, il ne s’agit principalement pas d’avoir raison ou tort, mais d’ouvrir le dialogue pour y voir plus clair ensemble et implĂ©menter des solutions favorables Ă  une meilleure rĂ©solution de problĂšmes rĂ©calcitrants dĂ©coulant de systĂšmes complexes qui vexent nos analyses simplistes. En dĂ©pit de tout ce qui peut se dire dans les mĂ©dias traditionnels ou sur les rĂ©seaux sociaux et par nos politiciens, il est important de reconnaĂźtre qu’on ne peut mentir avec la physique ou la biologie. Il faut simplement prendre connaissance de ce que la nature nous rĂ©vĂšle, en Ă©vitant les Ă©cueils des filtres idĂ©ologiques qui occultent ou dĂ©forment la rĂ©alitĂ© en nous plongeant dans la confusion, et agir en consĂ©quence. Nous devons redoubler de vigilance pour ne pas ĂȘtre enlisĂ© dans l’univers mental de la confusion qui est d’autant plus confortable lorsqu’il est largement partagĂ©. J’offre ma contribution au dĂ©bat sur la prĂ©misse que nous sommes tous en proie Ă  un certain degrĂ© de confusion qui peut ĂȘtre dissipĂ©e plus avantageusement par le dialogue en mode de communication non-violente, plutĂŽt que par l’affrontement manichĂ©en en mode moralisateur. PRÉAMBULE Selon l’ensemble des donnĂ©es disponibles dans la littĂ©rature scientifique, il apparaĂźt maintenant clairement Ă©tabli que la façon vĂ©ritablement efficace de contenir la propagation de l’infection au SRAS-CoV-2, agent Ă©tiologique de la maladie connue sous le nom de COVID-19, est de procĂ©der Ă  un dĂ©pistage rapide et opportun d’une charge virale suffisamment Ă©levĂ©e pour ĂȘtre fonctionnellement contaminant PCR Ă  CT infĂ©rieur Ă  35 cycles avec le dĂ©ploiement concomitant de gestes barriĂšres appropriĂ©s pour faire obstacle Ă  la transmission dans le cas de contact entre individus dont la charge virale n’a pas Ă©tĂ© formellement Ă©tablie. Il existe aussi d’autres tests de dĂ©pistage dit sĂ©rologiques et antigĂ©niques. Quoique ces tests n’aient pas le mĂȘme degrĂ© de sensibilitĂ© que les tests PCR, ils sont toutefois complĂ©mentaires et prĂ©sentent certains avantages pour le suivi Ă©pidĂ©miologique. Cette pratique est la rĂšgle de l’art dans un certain nombre d’institutions de santĂ© Ă  travers le monde, dont le cĂ©lĂšbre IHU Ă  Marseille en France. Mais Ă  toutes fins pratiques, il est trĂšs difficile et souvent futile de dĂ©ployer les meilleures mesures barriĂšres en dehors du milieu hospitalier Ă©tant donnĂ© le manque de matĂ©riel protecteur adĂ©quat ainsi que le manque de formation pour la population en gĂ©nĂ©ral dans la pratique de ces mesures qui doit suivre des protocoles rigoureux. En outre, ces mesures barriĂšres sont particuliĂšrement indiquĂ©es dans les environnements oĂč le risque de contamination est plus Ă©levĂ© et les consĂ©quences de l’infection plus graves, comme Ă  l’hĂŽpital. Cependant, le dĂ©ploiement de mesures barriĂšres strictes est moins indiquĂ© dans d’autres environnements oĂč les risques de transmission sont beaucoup plus faibles et les consĂ©quences de l’infection sont beaucoup moins sĂ©rieuses. Ces mesures s’appliquent donc principalement aux individus prĂ©sumĂ©s vulnĂ©rables, pas Ă  l’ensemble de la population qui est peu susceptible Ă  l’infection. Il faut Ă©galement tenir compte que dans la population gĂ©nĂ©rale, la proportion d’individus dĂ©jĂ  infectĂ©s, asymptomatiques ou guĂ©ris, est de plus en plus Ă©levĂ©e. Cela s’applique Ă©galement dans les lieux intĂ©rieurs et clos mal ventilĂ©s oĂč les risques de contamination sont plus Ă©levĂ©s, pas Ă  l’extĂ©rieur oĂč le risque d’infection virale demeure trĂšs faible qu’on parle du SARS-CoV-2 ou d’autres virus. La dĂ©claration de Great Barrington[2], faisant la promotion de mesures sanitaires ciblĂ©es pour les plus vulnĂ©rables avec un minimum de contraintes pour la vie normale, a Ă©tĂ© initiĂ©e en octobre 2020 par trois Ă©minents Ă©pidĂ©miologistes des UniversitĂ©s de Harvard[3], Oxford[4] et Stanford[5] et a Ă©tĂ© signĂ©e par plus de 871,000 citoyens Ă  travers le monde dont 44,500 mĂ©decins soignants et 15,000 scientifiques. Bien que cette dĂ©claration ait Ă©tĂ© produite avant le dĂ©ploiement des vaccins », d’aprĂšs ses auteurs, elle conserve toute sa pertinence malgrĂ© les vaccins » dont nous disposons actuellement. En effet, ces vaccins » trĂšs ciblĂ©s contre la protĂ©ine spicule de la souche originale du SRAS-CoV-2, semblent afficher une protection trĂšs partielle pour la transmission et, qui plus est, cette protection partielle s’attĂ©nue rapidement avec le temps, pour devenir pratiquement nulle entre 3 et 6 mois aprĂšs la derniĂšre dose d’injection. Il est Ă  souligner que l’idĂ©e proclamĂ©e par les fabricants des vaccins » d’une rĂ©duction trĂšs tĂ©nue de la protection confĂ©rĂ©e par les vaccins » au niveau de la transmission n’a pas Ă©tĂ© formellement dĂ©montrĂ©e par des Ă©tudes scientifiques rigoureuses. Elle Ă©tait seulement espĂ©rĂ©e et les gouvernements et les populations ont eu besoin d’y croire. Les Ă©vidences s’accumulent maintenant de plus en plus pour contredire ce narratif initial. Ceci s’explique en partie Ă  cause des diffĂ©rentes phases Ă©pidĂ©miques causĂ©es par une sĂ©rie de variants successifs dont le plus dominant en ce moment, le variant Omicron, semble rĂ©sister beaucoup plus Ă  l’immunitĂ© vaccinale que la souche d’origine. Il faut Ă©galement explorer d’autres pistes d’explications possibles. Par exemple, parmi les facteurs confondants, on retrouve l’état de santĂ© et l’environnement de vie des gens non vaccinĂ©s en comparaison avec les vaccinĂ©s. Comme on observe que la stratification des facteurs de risque d’infection varie considĂ©rablement en fonction des conditions environnementales et de l’état de santĂ© gĂ©nĂ©rale de la population souvent tributaires de facteurs sociaux Ă©conomiques, il est concevable qu’une partie importante de la transmission dans la population parmi les non vaccinĂ©s, soit due Ă  ces facteurs. D’autres Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques ciblĂ©es pourraient jeter un Ă©clairage sur cet aspect. Par ailleurs, Ă  date, ces vaccins » semblent confĂ©rer une certaine protection individuelle contre les formes graves de la COVID-19 pour un certain temps, du moins avec les variants Alpha, Beta, et Delta, mais beaucoup moins avec Omicron. En ce sens, ils s’avĂšreraient appropriĂ©s pour espĂ©rer une protection individuelle, en particulier chez les individus les plus vulnĂ©rables affublĂ©s d’une ou plusieurs comorbiditĂ©s les rendant moins aptes Ă  rĂ©sister Ă  l’infection avec leurs propres dĂ©fenses immunitaires, innĂ©es et acquises, mĂȘme si certains de ces individus vulnĂ©rables rĂ©pondent moins bien Ă  la stimulation antigĂ©nique vaccinale, surtout lorsqu’ils sont dĂ©ficients en vitamine D, une condition qui rend jusqu’à 14 fois plus vulnĂ©rable aux formes graves de la COVID-19, selon une autre Ă©tude rĂ©cemment publiĂ©e en IsraĂ«l[6]. Au QuĂ©bec, la situation n’est pas vraiment diffĂ©rente de ce qui se passe ailleurs dans le monde selon les rapports d’expert du Pr. Perronne[7] et de l’éminent Ă©pidĂ©miologiste Laurent Toubiana[8]. Qu’est-ce que ces signataires de la dĂ©claration de Great Barrington et ces Ă©minents experts français ont compris qu’on n’a pas encore compris au QuĂ©bec? 1 Le bien-fondĂ© du mandat de vaccination? Étant donnĂ© que la vaccination protĂšgerait contre les formes sĂ©vĂšres de la COVID-19 mais si peu que pas contre la transmission [9]+[10] , il est donc tout Ă  fait raisonnable de promouvoir la vaccination ciblĂ©e pour les plus vulnĂ©rables. Et on connait maintenant assez bien les facteurs qui sont susceptibles de contribuer Ă  la vulnĂ©rabilitĂ© accrue. De maniĂšre primordiale, il y a de nombreuses comorbiditĂ©s associĂ©es, dont l’obĂ©sitĂ© est un facteur des plus importants[11]. Il y a Ă©galement l’ñge puisque le systĂšme immunitaire tend Ă  rĂ©pondre moins bien aux infections et aux vaccins avec la sĂ©nescence accompagnant le vieillissement et que les comorbiditĂ©s susceptibles d’augmenter la vulnĂ©rabilitĂ© Ă  la COVID-19 ont tendance Ă  s’amplifier avec l’ñge avancĂ©. En ce sens, rappelons simplement que les statistiques compilĂ©es au niveau mondial dĂ©montrent que l’ñge mĂ©dian de gens dĂ©cĂ©dĂ©s de la COVID-19 excĂšde l’ñge de l’espĂ©rance de vie et que la grande majoritĂ© des personnes gravement malades avaient plusieurs autres pathologies. Cela a fait dĂ©clarer Ă  Richard Horton, Ă©diteur en chef du Lancet, dans son Ă©ditorial du 26 septembre 2020, que la pandĂ©mie de la COVID-19 est vĂ©ritablement une syndĂ©mie[12]. C’est-Ă -dire qu’elle affecte de maniĂšre disproportionnĂ©e les plus vulnĂ©rables alors que les jeunes en santĂ© sont jusqu’à 5,000 fois moins susceptibles d’ĂȘtre gravement malades ou d’en mourir. Dans ces circonstances, il prĂŽnait des mesures de santĂ© publique plus nuancĂ©es, comme les signataires de la dĂ©claration de Great Barrington. Ce n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’une communication scientifique, rĂ©alisĂ©e Ă  partir d’une Ă©tude Ă©pidĂ©miologique sophistiquĂ©e exploitant des algorithmes d’intelligence artificielle supervisĂ©e par l’expertise pertinente, concorde avec cette position. Cette Ă©tude rĂ©cemment prĂ©sentĂ©e en confĂ©rence sur la chaĂźne de l’IHU MĂ©diterranĂ©e-Infection par le Pr. Million dĂ©montre, en s’appuyant sur les travaux du Pr. Fournier, que la vaccination confĂšre une protection claire pour la population des plus de 55 ans, mais non dĂ©celable pour la population des moins de 40 ans au niveau de la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie Ă  moins de comorbiditĂ©s[13]. Cette Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au moment oĂč le variant Delta Ă©tait dominant. Il reste Ă  voir ce que seront les rĂ©sultats d’une Ă©tude similaire en cours avec le variant Omicron qui s’avĂšre ĂȘtre beaucoup moins pathogĂšne. Une telle Ă©tude sera complĂ©tĂ©e d’ici quelques semaines aprĂšs la fin de la vague Ă©pidĂ©mique du variant Omicron et de ses sous-variants dont le variant Omicron semble en voie de dĂ©placer un peu partout dans le monde le premier variant qui avait lui-mĂȘme supplantĂ© le variant Delta depuis la fin novembre. Les rĂ©sultats prĂ©liminaires semblent indiquer que la protection vaccinale contre le variant Omicron est plus faible que pour le variant Delta mais que cette protection vaccinale serait un peu meilleure avec le nouveau variant malgrĂ© qu’il soit assez Ă©loignĂ© de la souche de Wuhan au niveau de la sĂ©quence de la protĂ©ine spicule. Curieusement le variant diffĂšre presqu’autant du variant que les variants prĂ©cĂ©dents Alpha, Beta et Delta, diffĂ©raient l’un de l’autre. Quoi qu’il en soit, son profil de pathogĂ©nicitĂ© n’est pas trĂšs diffĂ©rent du Omicron Au final, nous sommes en droit de nous demander un passeport vaccinal, c’est pour solutionner quel problĂšme au juste? TrĂšs peu d’États dans le monde, moins de 10%, ont recouru au passeport vaccinal pour contrer la COVID-19 et certains, qui y avaient recouru, l’ont abandonnĂ©. C’est donc dire que c’est loin de faire l’unanimitĂ©. À preuve, au sud de la frontiĂšre, le passeport vaccinal est mis en Ɠuvre seulement dans 3 États et banni dans 21 États[15]. Et en ce moment, on assiste Ă  un grand mouvement, amorcĂ© par l’Angleterre, les pays scandinaves et mĂȘme IsraĂ«l vers l’abandon des restrictions sanitaires, incluant le passeport sanitaire ou vaccinal dans un grand nombre de lieux. Des provinces canadiennes comme la Saskatchewan et l’Alberta emboĂźtent aussi le pas. Il est donc clair que la position adoptĂ©e par le QuĂ©bec est Ă  mettre en perspective avec d’autres positions politiques diffĂ©rentes et cela soulĂšve des questions sur sa lĂ©gitimitĂ© puisque toutes les autoritĂ©s de santĂ© publique et les scientifiques se basent en principe sur les mĂȘmes donnĂ©es scientifiques. L’espoir initial du contrĂŽle de la transmission de la pandĂ©mie par la seule vaccination tous azimuts s’étiole rapidement Ă  travers le monde comme le rĂ©vĂšle l’étude publiĂ©e en septembre dans l’European Journal of Epidemiology[16]. Bien que certains scientifiques ont Ă©mis des doutes sur la soliditĂ© de cette Ă©tude, leurs opinions ne bĂ©nĂ©ficient pas, pour le moment, d’études Ă©quivalentes qui contrediraient l’analyse des rĂ©sultats prĂ©sentĂ©s dans cette Ă©tude, d’une assez grande envergure par ailleurs. Les nouvelles observations nous obligent Ă  reconsidĂ©rer l’hypothĂšse que la vaccination permettra de contrĂŽler, Ă  elle seule, l’épidĂ©mie. Il faut aussi prendre acte du constat trĂšs frappant, que les endroits dans le monde prĂ©sentant les taux le plus Ă©levĂ©s, sont aussi les endroits qui ont les taux les plus Ă©levĂ©s de cas, particuliĂšrement depuis le dĂ©but de la phase Omicron[17]. Il est donc maintenant pratiquement impossible d’avancer que la vaccination peut prĂ©venir la transmission. En effet, mĂȘme si, en dĂ©but de pandĂ©mie, la corrĂ©lation entre la vaccination et le taux d’infection a Ă©tĂ© observĂ©e pour un temps, il nous faut invoquer d’autres facteurs que la vaccination pour expliquer les montĂ©es et descentes du nombre de cas. Pour expliquer des phĂ©nomĂšnes complexes comme une pandĂ©mie, il faut apprĂ©cier que les facteurs qui vont affecter les montĂ©es et les descentes des courbes Ă©pidĂ©miques sont complexes et multi systĂ©miques. C’est donc trĂšs difficile et hasardeux d’isoler un seul facteur et de conclure qu’il est le facteur dĂ©terminant. De plus, ce que la science nous enseigne de plus probant sur ce sujet prĂ©cis est que si la corrĂ©lation entre deux facteurs n’est pas la preuve que l’un de ces facteurs est la cause de l’autre, l’absence de corrĂ©lation annule l’effet supposĂ© de causalitĂ© de maniĂšre assez probante. Historiquement, les courbes Ă©pidĂ©miques ont montĂ© et descendu quelle que soient les interventions humaines qu’on aient tentĂ©es, mĂȘme avec la vaccination. Et surtout, dans le cas prĂ©cis de la COVID-19, les vaccins » n’ont pas Ă©tĂ© conçus pour Ă©viter la transmission virale. La tendance lourde qui s’est dessinĂ© depuis quelques mois indique que cette apparente corrĂ©lation positive entre la vaccination et la baisse du nombre de cas, observĂ©e dans certaines Ă©tudes au dĂ©but de la campagne vaccinale, s’est complĂštement dissipĂ©. Donc, Ă  toutes fins pratiques, Ă  cette Ă©tape de la pandĂ©mie alors qu’une grande proportion de la population a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© infectĂ©e par le SRAS-CoV-2, on observe que la vaccination ne rĂ©duit pas de maniĂšre significative la transmission de la COVID-19 que ce soit avec le variant Delta ou Omicron. Ce problĂšme sera sans doute tout aussi important, sinon plus, comme on le voit avec le nouveau variant Omicron ou un autre variant Ă  venir, qui vient de supplanter le variant Delta[18] en devenant de plus en plus rĂ©sistants aux anticorps inhibiteurs dirigĂ©s contre la protĂ©ine spicule de la souche originale de Wuhan dont la sĂ©quence a servi de source pour les injections du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique pour ces vaccins gĂ©niques[19]. Soulignons cependant qu’une certaine controverse persiste quant Ă  la capacitĂ© des vaccins » Ă  prĂ©venir la transmission de maniĂšre efficace et que cela peut entrainer beaucoup de confusion. En effet, on peut trouver certaines Ă©tudes qui concluent que mĂȘme avec le variant Delta, certains vaccinĂ©s auraient une charge virale beaucoup moins importante que les non vaccinĂ©s Ă  la suite d’une rĂ©infection et, par consĂ©quent, seraient moins contagieux. Mais, une Ă©tude rĂ©cente de UCSF dĂ©montre qu’en pratique, il n’y a pas de diffĂ©rence significative entre la charge virale des vaccinĂ©s et celles des non vaccinĂ©s, dans une population de gens infectĂ©s avec le variant Delta[20]. Cette Ă©tude est corroborĂ©e par d’autres Ă©tudes qui vont dans le mĂȘme sens et qui s’appuient sur de trĂšs larges Ă©chantillons de population dans plusieurs localisations gĂ©ographiques diffĂ©rentes[21]. Cela est Ă  mettre en perspective avec les donnĂ©es au QuĂ©bec oĂč la revue de la littĂ©rature scientifique de l’INSPQ datĂ©e du 13 aoĂ»t 2021 dresse les mĂȘmes constats, quoique plus nuancĂ©. On y lit notamment Des donnĂ©es prĂ©liminaires suggĂšrent que les personnes vaccinĂ©es infectĂ©es par le variant Delta sont contagieuses, mais pour une pĂ©riode plus courte par rapport aux personnes non vaccinĂ©es[22] ». Notons aussi qu’approximativement Ă  la mĂȘme pĂ©riode, en France, le Conseil scientifique COVID-19 publiait une note d’alerte le 21 aoĂ»t 2021 oĂč il indique notamment les vaccins, bien que protĂ©geant efficacement contre les formes graves 90%, ont une efficacitĂ© limitĂ©e vis-Ă -vis de l’infection par ce variant Delta, avec une protection vaccinale contre les formes symptomatiques de l’infection estimĂ©e initialement Ă  80-90%, puis plus rĂ©cemment autour de 50%. Les personnes vaccinĂ©es infectĂ©es Ă©tant elles-mĂȘmes capables d’infecter leur entourage, mais sur une durĂ©e plus courte comparĂ©es aux personnes non-vaccinĂ©es infectĂ©es[23] ». Il faudra sans doute d’autres Ă©tudes pour trancher la controverse plus dĂ©finitivement, mais la thĂšse qui avance qu’avec le variant Delta, les personnes vaccinĂ©es sont pratiquement aussi contagieuses que les personnes non vaccinĂ©es nouvellement infectĂ©es, repose sur des faits actuellement trĂšs solides. Peu d’études ont montrĂ© une diffĂ©rence entre les deux groupes et s’il y a une diffĂ©rence, elle ne semble ĂȘtre prĂ©sente qu’au niveau de la durĂ©e d’excrĂ©tion de personnes atteintes de formes sĂ©vĂšres hospitalisĂ©es et ĂȘtre temporaire. Et cette diffĂ©rence ne semble pas s’appliquer pour les personnes asymptomatiques ou symptomatiques lĂ©gĂšres. D’ailleurs, l’étude du CDC dans un milieu carcĂ©ral n’a montrĂ© aucune diffĂ©rence en durĂ©e d’excrĂ©tion entre les vaccinĂ©s et les non vaccinĂ©s[24]. De plus, la prĂ©sence d’une charge virale seule n’est pas une preuve de contagiositĂ©. En effet, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que bien qu’une excrĂ©tion Ă©levĂ©e puisse ĂȘtre prĂ©sente pour les personnes hospitalisĂ©es pendant plusieurs jours, la contagiositĂ© demeure limitĂ©e dans le temps[25]. En outre, Ă  partir du moment oĂč la charge virale est similaire chez un vaccinĂ© dans la population gĂ©nĂ©rale par rapport Ă  un non vaccinĂ©, comment peut-on invoquer une diffĂ©rence au niveau de la contagiositĂ©? Avec le variant Omicron, qui est encore plus contagieux que le variant Delta, on a aussi constatĂ© que les charges virales des vaccinĂ©s ou non vaccinĂ©s Ă©taient Ă©quivalentes[26]. D’un point de vue d’une bonne politique sanitaire, le principe de prĂ©caution invite Ă  prendre ces derniĂšres Ă©tudes en considĂ©ration et c’est pourquoi tant l’INSPQ, le CDC amĂ©ricain et le Conseil Scientifique COVID-19 recommandent le maintien des gestes barriĂšres pour les vaccinĂ©s afin d’éviter la transmission avec le variant Delta qui Ă©tait devenu de plus en plus dominant au niveau mondial et dont la charge virale peut potentiellement ĂȘtre trĂšs importante mĂȘme avec les asymptomatiques, vaccinĂ©s ou pas, comme le rĂ©vĂšle une Ă©tude de l’IHU de Marseille[27]. C’était ce que l’on observait avant l’arrivĂ©e du variant Omicron qui a bousculĂ© plusieurs donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques. S’il pouvait subsister un doute sur l’efficacitĂ© vaccinale pour bloquer l’infection et la transmission, avec les flambĂ©es des cas dans les rĂ©gions les plus vaccinĂ©s qui montrent systĂ©matiquement des taux d’infection supĂ©rieurs aux rĂ©gions faiblement vaccinĂ©s, le doute devrait logiquement ĂȘtre maintenant complĂštement dissipĂ©, comme on l’entend de plus en plus dans les mĂ©dias[28]. Il est d’ailleurs intĂ©ressant de constater que pour les gens vaccinĂ©s, il y a deux phases de sensibilitĂ© au cours desquelles les taux d’infection sont les plus Ă©levĂ©s dans les 7 jours suivant l’injection et dans les trois Ă  quatre mois suivants au moment oĂč l’efficacitĂ© de la protection vaccinale s’estompe. La plupart des Ă©tudes publiĂ©es ne tiennent pas compte des deux semaines suivant l’injection, allĂ©guant que la vaccination n’a pas encore eu le temps de produire son effet protecteur, et classe systĂ©miquement les infections, dont le nombre est trĂšs Ă©levĂ©, dans la catĂ©gorie des non vaccinĂ©s, introduisant ainsi un fort biais statistique en faveur des vaccinĂ©s. Or, cette façon de procĂ©der n’est pas scientifiquement rigoureuse parce qu’on assume que l’injection des vaccins gĂ©niques sous-unitaires est biologiquement neutre dans les premiers jours, pour devenir protectrice aprĂšs 14 jours. Ce n’est pas le cas. En effet, dans les 7 premiers jours suivant l’injection, les vaccinĂ©s sont non seulement moins protĂ©gĂ©s, mais ils sont aussi plus sensibles Ă  l’infection comme le montrent les taux beaucoup plus Ă©levĂ©s d’infection dans cette phase et qu’en plus ils ont une charge virale plus importante les rendant plus contagieux[29]. On peut s’interroger sur les mĂ©canismes immunologiques qui seraient en cause pour expliquer cette sensibilitĂ© accrue dans les 7 jours suivant l’injection. Une Ă©tude rĂ©cente a proposĂ© diffĂ©rents mĂ©canismes potentiellement impliquĂ©s dans le cas des vaccins Ă  ARNm. Pour n’en citer qu’un, il y a les modifications confĂ©rĂ©es Ă  la structure de l’ARNm pour assurer une meilleure production de la protĂ©ine spicule, tel l’optimisation des codons, les sĂ©quences en 5’UTR et 3’UTR pour stabiliser l’ARNm et le remplacement des uridines par les pseudo-uridines pour prolonger la demi-vie des ARNm. Toutes ces modifications non-naturelles peuvent potentiellement crĂ©er, par inadvertance, des configurations d’ARNm avec des propriĂ©tĂ©s physiopathologiques dĂ©lĂ©tĂšres. Un de ces effets serait la suppression de l’immunitĂ© innĂ©e, notamment au niveau de l’activitĂ© de l’interfĂ©ron de type I qui jouent un rĂŽle primordial pour mitiger l’infection initiale et favoriser le dĂ©veloppement subsĂ©quent d’une immunitĂ© adaptative robuste pour prĂ©venir les effets dĂ©lĂ©tĂšres de l’infection en cours et les infections subsĂ©quentes. Il y a aussi plusieurs autres mĂ©canismes avec des effets dĂ©lĂ©tĂšres Ă  plus long terme, non seulement sur l’infection au SARS-CoV-2, mais aussi pour la surveillance immunologique de d’autres infections virales et de cancers, qu’il conviendrait d’étudier davantage[30]. 2 ImmunitĂ© naturelle versus immunitĂ© vaccinale Admettons que la vaccination protĂšgerait contre les effets plus sĂ©vĂšres de la maladie, du moins pour un temps, est-ce qu’on peut allĂ©guer pour autant que l’immunitĂ© naturelle est vraiment infĂ©rieure Ă  l’immunitĂ© vaccinale prophylactique pour la prĂ©vention des infections virales? Cela serait vraiment surprenant, surtout avec des vaccins sous-unitaires qui ne ciblent qu’une partie restreinte des antigĂšnes viraux. Voyons plus spĂ©cifiquement ce que l’immunologie et la vaccinologie nous enseignent sur le sujet. Toute stratĂ©gie vaccinale repose sur le concept que notre systĂšme immunitaire, aprĂšs une primo-infection, va potentiellement dĂ©velopper une rĂ©ponse efficace contre la rĂ©exposition au mĂȘme agent pathogĂšne, nous Ă©vitant ainsi d’ĂȘtre malade Ă  nouveau. Pour les maladies infectieuses graves, un bon vaccin va protĂ©ger contre l’infection et la transmission stĂ©rilisant et contre les formes graves, sans induire la maladie. C’est donc prophylactique et ça peut mĂȘme nous Ă©viter d’ĂȘtre malade suite Ă  la premiĂšre exposition au pathogĂšne. Plusieurs vaccins dans notre arsenal prĂ©sentent ce profil, mais pas tous; ceux contre la grippe ont une efficacitĂ© relative qui varie en fonction des souches saisonniĂšres. Quoi qu’il en soit, le mieux qu’on puisse espĂ©rer d’un vaccin c’est de rivaliser la protection de l’immunitĂ© naturelle sans les inconvĂ©nients associĂ©es Ă  l’infection naturelle. C’est vĂ©ritablement le niveau Ă  atteindre, et il n’y a pas d’évidence qu’on ait rĂ©ussi Ă  faire mieux Ă  date. Pour les virus respiratoires, l’infection naturelle protĂšge efficacement contre la rĂ©infection en stimulant une immunitĂ© mucosale locale dont les IgA sont un des composants importants. Sans cette immunitĂ© mucosale robuste, on ne peut prĂ©venir ni l’infection, ni la transmission. Pour ceux qui douteraient encore que les vaccins sous-unitaires les plus largement dĂ©ployĂ©s dans le monde ne protĂšgent ni de l’infection ni de la transmission, ils n’ont qu’à regarder les donnĂ©es sur les infections Ă  travers le monde. Les endroits les plus vaccinĂ©es sont aussi les endroits oĂč on observe les plus hauts taux d’incidence. À contrario, c’est particuliĂšrement frappant d’observer ce qui se passe en Afrique, qui prĂ©sente de trĂšs faibles taux d’incidence malgrĂ© le plus faible taux de vaccination Ă  seulement 7% de couverture vaccinale, soit dix fois moins que les continents les plus vaccinĂ©s. Il y a sans doute beaucoup de facteurs qui contribuent Ă  la bonne performance de l’Afrique dans la gestion de la COVID-19, mais la vaccination n’en fait pas parti[31]. Nos vaccins » sous-unitaires contre la COVID-19 sont injectĂ©s par voie intramusculaire et, par consĂ©quent, ils n’induisent pas d’immunitĂ© mucosale significative et ils ne sont pas stĂ©rilisants comme le montrent la grande incidence des infections chez les vaccinĂ©s. Nos vaccins ont tous Ă©tĂ© basĂ©s sur l’induction d’une immunitĂ© envers une rĂ©gion du virus SRAS-CoV-2, soit la spicule S. Cette rĂ©gion n’est pas la seule Ă  induire la formation d’immunitĂ© lors de l’infection, qui se cible Ă©galement sur plusieurs autres rĂ©gions du virus dont la nuclĂ©ocapside N. C’est d’ailleurs le dosage des anticorps anti-N qui permet de distinguer une immunitĂ© naturelle d’une immunitĂ© entiĂšrement vaccinale ou de dĂ©tecter chez les vaccinĂ©s une rĂ©infection. En plus de la formation d’anticorps IgG envers ces deux rĂ©gions, notre corps produit toute une variĂ©tĂ© d’élĂ©ments immunitaires, dont des lymphocytes T et d’autres types de globules blancs permettant de combattre une infection au SRAS-CoV-2. L’immunitĂ© produite Ă  la suite du vaccin » et de l’infection a fait l’objet de plusieurs recherches comparatives montrant que celle-ci Ă©tait diffĂ©rente l’une de l’autre, autant en termes de variĂ©tĂ©, de dosage, de capacitĂ© d’action directe d’attachement ou de neutralisation du virus. Des Ă©tudes ont bien montrĂ© initialement un taux d’anticorps IgG de la rĂ©gion S Ă  des taux supĂ©rieurs Ă  une immunitĂ© naturelle, mais ceux-ci ne s’attacheraient pas aussi efficacement lors des tests en laboratoire. De plus, ce constat semble avoir omis la persistance de ces taux d’anticorps dans le temps et ignorer que la protection envers le virus ne se rĂ©sume pas qu’au dosage d’un seul type d’anticorps. Il est important de noter que le taux d’IgG seul ne peut permettre de prĂ©dire le risque de rĂ©infection et hospitalisation ni le degrĂ© de protection. Les donnĂ©es initiales Ă©taient aussi basĂ©es sur la souche originale pour lequel le vaccin » a Ă©tĂ© conçu, mais l’apparition des variants a montrĂ© une protection plus faible de l’immunitĂ© vaccinale. Cette protection envers les variants et la durabilitĂ© de l’immunitĂ© dĂ©pendent avant tout de l’immunitĂ© cellulaire envers les diffĂ©rents Ă©pitopes du virus, notamment de la protection provenant des lymphocytes T. Plus les cibles d’anticorps sont diversifiĂ©es, moins l’immunitĂ© sera sensible aux mutations de certaines parties du virus, qui sont de toute façon soumises Ă  la pression sĂ©lective immunologique. L’immunitĂ© naturelle se formant avec un virus complet apporte ainsi globalement une variĂ©tĂ© d’élĂ©ments immunitaires plus importante donc plus protectrice et moins susceptible Ă  l’évasion immunitaire. Certains vaccins fonctionnent Ă  merveille comme ceux pour la variole, la polio et la rougeole. Pour d’autres infections, comme pour le VIH, on n’arrive toujours pas Ă  dĂ©velopper un vaccin. Dans ces cas, l’approche thĂ©rapeutique est la seule façon de limiter les dĂ©gĂąts en cas de contamination. Il y a aussi un grand nombre de situations intermĂ©diaires oĂč ça fonctionne partiellement comme la grippe saisonniĂšre. En outre, d’aprĂšs une Ă©tude canadienne parue en 2010 aprĂšs la pandĂ©mie H1N1, certains vaccins contre la grippe pourraient aussi nuire lorsque donnĂ©s de façon rĂ©pĂ©tĂ©e pour certains variants[32]. Il faut aussi souligner les cas oĂč le vaccin Ă©tait tellement dangereux qu’on a dĂ» le retirer parce qu’il causait plus de problĂšmes qu’il n’en rĂ©solvait comme ce fut le cas pour le virus VRS virus respiratoire syncytial qui cause de trĂšs graves pneumonies chez les enfants et qui sĂ©vit particuliĂšrement en ce moment. D’autre part, bien que la vaccination puisse induire une protection efficace contre une infection en particulier, il faut bien comprendre que les vaccins ne sont pas exempts d’impacts au niveau de l’immunitĂ© globale importante pour la prĂ©vention d’autres maladies. Ainsi, les vaccins pour la grippe[33] provoquent un certain remaniement de l’immunitĂ© pouvant augmenter les risques d’infections et d’autres maladies. Il faudra le confirmer avec d’autres Ă©tudes, mais ce phĂ©nomĂšne pourrait Ă©galement ĂȘtre prĂ©sent pour certains vaccins » pour la COVID-19[34]. Ne sachant pas Ă  quel point l’immunitĂ© naturelle dĂ©coulant d’une infection serait efficace et durable avec le SRAS-CoV-2, on a initialement estimĂ© que la stratĂ©gie vaccinale serait la voie privilĂ©giĂ©e pour endiguer la pandĂ©mie, nonobstant les effets secondaires potentiels de la vaccination. C’était en avril 2020. On sous-estimait alors grossiĂšrement le nombre des gens infectĂ©s et la qualitĂ© de la protection confĂ©rĂ©e par l’infection naturelle. Mais dĂ©jĂ  Ă  partir de juin 2020, plusieurs Ă©tudes ont Ă©tayĂ© la thĂšse de l’efficacitĂ© probante de la rĂ©ponse immunitaire Ă  la suite d’une infection naturelle. Des Ă©tudes ont par la suite dĂ©montrĂ© que cette immunitĂ© persistait dans le temps et de nombreuses autres Ă©tudes sont venues le confirmer. L’ensemble des Ă©tudes publiĂ©es maintenant ne devrait plus laisser planer de doute sur ce sujet dans le cas de la COVID-19[35]. Et pourtant, certains semblent encore dans la confusion Ă  ce sujet. Examinons la justification du mandat vaccinal qui ignore l’immunitĂ© naturelle; est-ce vraiment pour des fins sanitaires? Parmi les justifications invoquĂ©es on retrouve On ne sait pas combien de temps va durer l’immunitĂ© naturelle C’est vrai que dans le cas spĂ©cifique du SRAS-CoV-2, on n’a pas encore beaucoup de recul pour l’évaluer complĂštement. Mais, le systĂšme immunitaire Ă©tant ce qu’il est, il est raisonnable de postuler que l’immunitĂ© naturelle va durer assez longtemps comme l’a dĂ©montrĂ© l’étude sur la mĂ©moire immunologique induite par l’infection au SRAS-CoV-1 qui a sĂ©vi en 2003 et dont l’immunitĂ© Ă©tait encore bien active 17 ans plus tard chez les sujets ayant guĂ©ris de cette infection[36]. Des Ă©tudes sur une pĂ©riode d’au moins un an confirment la mĂȘme chose pour le SRAS-CoV-2. Notamment, une Ă©tude rĂ©cente dans le Lancet dĂ©montre que l’immunitĂ© naturelle induite par une infection au SRAS-CoV-2 est persistante et pourrait durer jusqu’à 5 ans[37]. Malheureusement, certains tentent de mousser la controverse autour de l’idĂ©e que la vaccination serait supĂ©rieure Ă  l’immunitĂ© naturelle post-infection en citant, sur des sites gouvernementaux comme le CDC, la seule petite Ă©tude du Kentucky[38] corroborant cette interprĂ©tation, mais en nĂ©gligeant de mentionner l’étude de la clinique Mayo[39] ou celle d’IsraĂ«l[40]. Ces deux Ă©tudes ayant respectivement 211 et 254 fois plus de cas analysĂ©s confirment la supĂ©rioritĂ© de l’immunitĂ© naturelle. Soulignons qu’en rĂ©ponse Ă  une requĂȘte lĂ©gale, le CDC a dĂ» avouer qu’il ne possĂšde aucune donnĂ©e documentant que des individus jamais vaccinĂ©s mais dĂ©jĂ  infectĂ©s et guĂ©ris de la COVID-19 auraient Ă©tĂ© rĂ©infectĂ©s et auraient transmis le virus[41]. Ça ne veut pas dire que cela n’est pas possible, mais le CDC l’avait simplement assumĂ©, sans aucune documentation alors que si c’était si frĂ©quent, ça serait trĂšs facile Ă  documenter. Et finalement, une Ă©tude rĂ©cente publiĂ© le 28 janvier 2022 sur le site du CDC compilant l’analyse des cas positifs et d’hospitalisation de COVID-19 en Californie et Ă  New-York entre les mois de mai et novembre 2021, vient de rĂ©tablir les faits en faveur de la supĂ©rioritĂ© de l’immunitĂ© naturelle[42]. D’un point de vue scientifique, ceux qui allĂšgueraient que l’immunitĂ© post-infection pour la COVID-19 serait infĂ©rieure Ă  l’immunitĂ© vaccinale ont le fardeau de la preuve. La controverse est apparue dĂšs mars 2020, Ă  un moment oĂč on avait trĂšs peu de donnĂ©es prĂ©cises pour renverser ce qui a toujours Ă©tĂ© la rĂšgle dans le passĂ© avec l’immunitĂ© naturelle contre la grande majoritĂ© des infections virales. Depuis juin 2020, les nombreuses Ă©tudes publiĂ©es sur le sujet, confirment que la COVID-19 ne fait pas exception Ă  cette rĂšgle[43]et[44]. Cela peut nous laisser perplexe sur les vĂ©ritables motivations de cette soi-disant controverse et peut susciter un doute quant aux vĂ©ritables raisons des autoritĂ©s sanitaires d’ignorer l’immunitĂ© naturelle dans un contexte d’intervention en situation de crise sanitaire. Il est vraiment surprenant que cette confusion perdure encore Ă  ce jour, et n’ait pas Ă©tĂ© corrigĂ© par les autoritĂ©s. Les gens ne sont pas tous Ă©gaux au niveau de leur rĂ©ponse immunitaire contre la COVID-19 Une infection Ă  la COVID-19 ne produit pas la mĂȘme rĂ©ponse chez tous les individus. En d’autres termes, on ne sait pas si l’infection naturelle aura suffisamment stimulĂ© la rĂ©ponse immunitaire. En effet, certaines Ă©tudes dĂ©montrent qu’une infection plus bĂ©nigne va gĂ©nĂ©rer une production d’anticorps plus faible. Ce n’est pas surprenant. Mais en fait, on ne peut postuler que cette rĂ©ponse en anticorps plus faible est vraiment insuffisante pour protĂ©ger contre une rĂ©infection, pas plus que l’on ne sait quel est le bon niveau d’anticorps nĂ©cessaire pour inhiber la rĂ©infection ou l’infection des gens vaccinĂ©s, avant de l’évaluer formellement. La rĂ©ponse en anticorps doit ĂȘtre examinĂ©e autant au niveau quantitatif que qualitatif tous les anticorps n’ont pas la mĂȘme efficacitĂ© de protection sans oublier qu’il faut aussi tenir compte de l’immunitĂ© cellulaire lymphocytes T, cellules NK et autres qui joue un rĂŽle majeur dans la protection contre les infections virales[45]. D’ailleurs cinq Ă©tudes dĂ©montrent l’existence de l’immunitĂ© prĂ©existante au SRAS-CoV-2 qui serait de 20 Ă  50% dans la population de localisations gĂ©ographiques diverses. Cette immunitĂ© croisĂ©e est essentiellement confĂ©rĂ©e par la prĂ©sence de lymphocytes T mĂ©moires rĂ©agissant Ă  des antigĂšnes viraux communs aux coronavirus causant des rhumes et qui sont endĂ©miques dans la population. Et on sait que plus de 90% de la population est immunologiquement rĂ©active aux coronavirus endĂ©miques courants. La robustesse de l’immunitĂ© croisĂ©e prĂ©existante au SRAS-CoV-2 est vraisemblablement un des facteurs importants limitant la sĂ©vĂ©ritĂ© de la COVID-19[46]. Dans des cas extrĂȘmes, on a mĂȘme observĂ© des travailleurs de la santĂ© qui, malgrĂ© des expositions rĂ©pĂ©tĂ©es Ă  des malades COVID-19, sont totalement rĂ©sistants Ă  l’infection qui avorte ils sont PCR nĂ©gatifs et ne produisent pas d’anticorps ni des lymphocytes T cytotoxiques spĂ©cifiques au SRAS-CoV-2. Et pourtant, ils rĂ©sistent Ă  l’infection. Cette rĂ©sistance est confĂ©rĂ©e par la prĂ©sence de lymphocytes T mĂ©moires rĂ©agissant aux antigĂšnes viraux du complexe de rĂ©plication prĂ©coce comprenant l’ARN polymĂ©rase commune aux coronavirus. La rĂ©activation de ces lymphocytes T mĂ©moires au contact du SRAS-CoV-2 serait tellement rapide qu’elle supprimerait la rĂ©plication virale trĂšs efficacement et ferait avorter l’infection dĂšs le dĂ©part[47]. Il y a aussi une Ă©tude rĂ©cente, publiĂ©e dans Nature[48] qui confirme l’importance de l’immunitĂ© cellulaire des lymphocytes T pour protĂ©ger les gens infectĂ©s ainsi que les gens qui sont en contact proche et qui dĂ©veloppent une rĂ©ponse cellulaire T protectrice en absence d’infection dĂ©tectable. Pour l’instant, nous n’avons pas suffisamment de donnĂ©s pour dĂ©terminer les niveaux d’anticorps nĂ©cessaires Ă  une protection chez les vaccinĂ©s comme chez les non vaccinĂ©s immunisĂ©s de façon naturelle, mais il possible de comparer un groupe versus l’autre. Et lĂ , l’étude d’IsraĂ«l est, on ne peut plus claire lorsqu’on compare 62,883 sujets guĂ©ris Ă  673,676 sujets naĂŻfs au niveau immunitaire et doublement vaccinĂ©s en pĂ©riode d’éclosion avec le variant Delta, les sujets guĂ©ris ont 13 fois moins de risque d’ĂȘtre rĂ©infectĂ©s que les sujets vaccinĂ©s d’ĂȘtre infectĂ©s une premiĂšre fois et 27 fois moins de risque d’ĂȘtre gravement malades. En outre, il est important de se rappeler que si certains individus ont des conditions qui les rendent moins aptes Ă  monter une rĂ©ponse immunitaire efficace suite Ă  l’infection par le SRAS-CoV-2, il est plus que probable que ces mĂȘmes individus rĂ©pondent de maniĂšre anĂ©mique aux vaccins » dont l’efficacitĂ© repose sur la robustesse de la rĂ©ponse du systĂšme immunitaire. Dans ces cas-lĂ , il faut recourir Ă  une stratĂ©gie diffĂ©rente en dĂ©ployant une myriade de traitements pour les diffĂ©rentes phases de la maladie, virĂ©mique, inflammatoire et thrombotique[49]. Pour atteindre l’immunitĂ© collective AprĂšs avoir dĂ©nigrĂ© cette approche proposĂ©e par certains pays qui prĂ©conisaient que l’infection naturelle des personnes moins Ă  risques qui deviendraient infectĂ©es, combinĂ©e Ă  la protection ciblĂ©e des personnes vulnĂ©rables, serait la meilleure façon de gĂ©rer la pandĂ©mie, on prĂ©conise dorĂ©navant l’approche de l’immunitĂ© collective via la vaccination de presque toute la population, en ignorant systĂ©matiquement l’immunitĂ© naturelle. De prime abord, encourager la vaccination de toute la population peut paraĂźtre raisonnable, car la vaccination, malgrĂ© ses effets secondaires, semble protĂ©ger les plus vulnĂ©rables. Mais on ne semble pas tenir compte suffisamment de deux enjeux. Le premier, c’est qu’on ne sait pas quel est l’objectif Ă  atteindre. Est-ce 70 % immunitĂ© naturelle + vaccination comme on le pensait initialement? Est-ce 90 %? Ou est-ce plus encore, comme on l’avançait au moment de la phase du variant Delta? Ou plus encore avec Omicron? En fait, on ne sait pas. Notons par exemple qu’en Angleterre et aux États-Unis, deux pays trĂšs affectĂ©s par la pandĂ©mie, le taux Ă©levĂ© de sĂ©ropositivitĂ©, autour de 80 Ă  95 %, n’épargne pas significativement la population de l’infection avec le variant Delta, et encore moins avec Omicron. Si on se fie Ă  ce qui est survenu dans le passĂ© avec d’autres Ă©pidĂ©mies qui ont fini par se rĂ©sorber, comme ce fut le cas pour les trois pandĂ©mies majeures de grippes au XXiĂšme siĂšcle, la COVID-19 ne va pas disparaĂźtre. L’infection au SRAS-CoV-2, avec sa ribambelle de variants, va devenir endĂ©mique. Et il faudra apprendre Ă  la gĂ©rer comme on gĂšre les Ă©pidĂ©mies de grippes saisonniĂšres. Le second facteur qu’on nĂ©glige, c’est que l’atteinte de l’immunitĂ© collective uniquement avec un vaccin » partiellement efficace non stĂ©rilisant est trĂšs questionnable d’un point de vue scientifique. Pourquoi ne pas considĂ©rer Ă©galement, et j’ajouterais principalement, l’immunitĂ© naturelle dans le calcul de ce taux. On a vu en IsraĂ«l que deux doses ça ne suffit plus, car la majoritĂ© des nouveaux cas sont des doublements vaccinĂ©s. Alors on y est allĂ© avec une troisiĂšme dose de rappel en espĂ©rant que ça allait marcher. Mais ça ne semble pas donner les rĂ©sultats escomptĂ©s puisqu’on enregistre les plus hauts taux d’infection depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie avec le plus haut taux de mortalitĂ©, alors que plus 70 % des cas graves hospitalisĂ©s sont vaccinĂ©s. On est maintenant en train de reconnaĂźtre le problĂšme[50]. Et puisque ça ne marche pas, prĂ©conisera-t-on une quatriĂšme dose? Certains soulĂšvent de sĂ©rieuses questions sur la sagesse de cette approche du tout vaccinal en cette Ăšre d’Omicron[51]. Quand va-t-on s’arrĂȘter pour examiner en profondeur pourquoi ça ne marche pas comme on l’espĂ©rait? Est-ce dĂ» aux types de vaccins » dĂ©ployĂ©s? Ou sommes-nous en train de redĂ©couvrir que la stratĂ©gie vaccinale contre les coronavirus n’a jamais bien fonctionnĂ© pour toutes sortes de raisons qu’on ne comprend pas bien, mais qui, entre autres, tiennent au fait que les coronavirus mutent passablement et tout le temps? Et que la pression sĂ©lective de l’immunitĂ© naturelle ou vaccinale sĂ©lectionne ces variants. Étant donnĂ© que la sĂ©lection de variants est plus ciblĂ©es si on utilise un vaccin sous-unitaire, l’atteinte de l’immunitĂ© collective a des meilleures chances de fonctionner par l’immunitĂ© naturelle Ă  la suite d’une infection ou par des vaccins plus traditionnels contentant une plus large diversitĂ© d’antigĂšnes viraux, comme des virus entiers inactivĂ©s. Les gens vaccinĂ©s aprĂšs une infection naturelle auraient une plus forte immunitĂ©? Est-ce vrai? Est-ce que les marqueurs qu’on utilise pour dĂ©finir les termes rendent vĂ©ritablement compte d’une protection accrue? AprĂšs la vaccination, les niveaux d’anticorps sont plus Ă©levĂ©s et une Ă©tude a mĂȘme mesurĂ© une hausse des cellules B mĂ©moire rĂ©pondant Ă  la protĂ©ine spicule, ce qui semble trĂšs bien. Mais au final, ces marqueurs doivent ĂȘtre corrĂ©lĂ©s avec une protection accrue contre la rĂ©infection. L’étude d’IsraĂ«l, citĂ©e ci-haut, a examinĂ© cette question sur une cohorte de 42 099 individus et a conclu qu’il semble y avoir une certaine protection accrue, mais, avec leur Ă©chantillon, la diffĂ©rence n’est pas statistiquement significative. Donc on ne sait pas. Cependant, la mĂȘme Ă©tude d’IsraĂ«l rĂ©vĂšle que dans les rares cas de rĂ©infections moins de 1%, les symptĂŽmes sont 5,7 fois moins sĂ©vĂšres chez les personnes guĂ©ries mais de nouveau infectĂ©es que chez les vaccinĂ©s infectĂ©s. De plus, selon une Ă©tude en milieu carcĂ©ral oĂč l’exposition Ă  la maladie des vaccinĂ©s et non vaccinĂ©s et la tenue des tests Ă©tait Ă©quivalente, les donnĂ©es du CDC montrent que le taux d’infection Ă©tait de 70 % chez les doubles vaccinĂ©s mais seulement 57 % chez les non vaccinĂ©s ayant eu prĂ©cĂ©demment la maladie[52]. Aussi, une Ă©tude rĂ©cente en Hollande Ă  partir du programme national de surveillance des sĂ©quences du SRAS-CoV-2, indiquent que contrairement aux gens guĂ©ris de l’infection, les vaccinĂ©s ont une susceptibilitĂ© accrue Ă  l’infection avec les variants, Beta, Gamma et Delta[53]. Finalement, une Ă©tude britannique a dĂ©montrĂ© que les gens infectĂ©s et guĂ©ris de la COVID-19, mais n’ayant pas d’anticorps dĂ©tectables, prĂ©sentent un taux de rĂ©infection de 0,86 %, identique Ă  ceux qui avaient de bon niveau d’anticorps et, 5,8 fois moins Ă©levĂ© qu’une cohorte contrĂŽle de 4 719 individus jamais infectĂ©s[54]. Ceci indique que le niveau d’anticorps n’est pas un indicateur fiable de la protection confĂ©rĂ©e par l’immunitĂ© naturelle rĂ©vĂ©lant clairement que la rĂ©ponse cellulaire, plus que les titres anticorps, joue un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant[55]. D’ailleurs, une Ă©tude clinique, immunologique et virologique sur des bĂ©nĂ©ficiaires du systĂšme de santĂ© militaire amĂ©ricain a confirmĂ© toutes les autres Ă©tudes qui rĂ©vĂ©laient que l’obĂ©sitĂ© est une comorbiditĂ© trĂšs importante pour la sĂ©vĂ©ritĂ© des cas de Covid-19. En examinant de plus prĂšs les charges virales et les niveaux d’anticorps, on a constatĂ© que les obĂšses ont Ă  la fois les charges virales les plus Ă©levĂ©es, ce qui explique en partie la sĂ©vĂ©ritĂ© de leur condition, mais, en mĂȘme temps, les titres d’anticorps les plus Ă©levĂ©s. Cela veut donc dire que pour les formes graves de la COVID-19 concomitante Ă  l’obĂ©sitĂ©, les titres Ă©levĂ©s d’anticorps ne protĂšgent pas de la maladie. Cela suggĂšre qu’il doit y a avoir des populations d’anticorps non protecteurs; facilitants? À tout le moins, cela rĂ©vĂšle que les titres d’anticorps ne sont pas un indicateur fiable de la protection aux formes graves de la COVID-19[56]. Donc globalement, si je devais me prononcer sur l’efficacitĂ© et la robustesse de la rĂ©ponse immunitaire, en me basant sur ces Ă©lĂ©ments et sur mes connaissances de l’immunologie, je serais plus confiant en la protection induite par une infection naturelle que celle induite par la vaccination. En effet, contrairement Ă  l’infection naturelle qui prĂ©sente un large Ă©ventail d’antigĂšnes viraux au systĂšme immunitaire, les vaccins » sous-unitaires courants contiennent une sĂ©quence de la protĂ©ine spicule qui est trĂšs diffĂ©rente de la sĂ©quence actuelle des variants Delta ou Omicron. Ceci risque, par consĂ©quent, de ne pas gĂ©nĂ©rer une rĂ©ponse immunitaire adĂ©quate ou, en tout cas, moins robuste que la rĂ©ponse suscitĂ©e par l’infection naturelle qui va induire la production d’anticorps et des cellules T et NK contre un plus large rĂ©pertoire d’épitopes viraux, y compris la sĂ©quence courante de la protĂ©ine spicule Delta ou Omicron. Le mandat vaccinal a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© mis en Ɠuvre dans le passĂ© pour d’autres maladies infectieuses C’est vrai. La science nous a procurĂ© d’excellents vaccins qui sont des outils extraordinaires pour la gestion des maladies infectieuses. Pour la polio et la rougeole, les vaccins fonctionnent Ă  merveille ces vaccins protĂšgent Ă  la fois contre la maladie et la transmission des infections. Mais ce n’est pas toujours le cas. Un vaccin, ce n’est pas magique » et la stratĂ©gie vaccinale a des limites. Par exemple, on ne dispose pas de vaccins efficaces pour plusieurs maladies graves comme le SIDA et la malaria et les vaccins contre les grippes saisonniĂšres ont souvent une efficacitĂ© limitĂ©e. En outre, plusieurs vaccins efficaces ont Ă©chouĂ© parce qu’ils n’ont pas dĂ©montrĂ© un degrĂ© d’innocuitĂ© suffisant Ă  court et Ă  moyen terme qui soit acceptable pour les autoritĂ©s rĂšglementaires. Ceci soulĂšve des questions essentielles dans le cas des vaccins » contre la COVID-19 disponibles au Canada puisqu’ils sont encore au stade expĂ©rimental et qu’ils n’ont reçu qu’une autorisation temporaire urgente dans les circonstances de la pandĂ©mie. Aussi, il est important de prĂ©ciser que les politiques de santĂ© publique pour la vaccination varient beaucoup d’un pays Ă  l’autre. Force est de constater que les autoritĂ©s de santĂ© Ă  travers le monde, bien qu’elles aient en principe accĂšs aux mĂȘmes informations scientifiques, en dĂ©rivent des politiques diffĂ©rentes parce qu’il y a des zones d’ombre et ce, pour le meilleur et pour le pire. Un des exemples les plus frappants est le vaccin de la varicelle Chickenpox que Merck a commercialisĂ© en 1995 sous le nom de VARIVAX. Bien que dĂ©sagrĂ©able, il faut savoir que la varicelle est somme toute assez bĂ©nigne chez les enfants alors qu’elle est beaucoup plus grave chez les adultes. Ce vaccin est devenu obligatoire aux États-Unis et dans plusieurs pays occidentaux, mais pas dans tous les pays, dont l’Angleterre. Pourquoi? Parce que le NHS anglais a considĂ©rĂ© qu’une large campagne de vaccination pour Ă©viter la varicelle chez les enfants augmenterait le risque d’éclosion et de complications plus sĂ©rieuses de zona chez les adultes non vaccinĂ©s qui n’auraient pas attrapĂ© la varicelle Ă©tant jeunes Ă  cause de la vaccination gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  toute la population. Pour remĂ©dier Ă  ce problĂšme de zona, Merck a fait approuver une version reformulĂ©e du mĂȘme vaccin sous le nom de ZOSTAVAX en 2006. Ce vaccin fut retirĂ© du marchĂ© en 2020 Ă  cause de nombreux effets secondaires ayant entrainĂ© des poursuites qui sont encore en litige. Un mandat vaccinal judicieux, c’est plus compliquĂ© qu’il n’y paraĂźt Ă  prime abord. Vaccination des enfants Ainsi, dans la foulĂ©e de l’approbation de la vaccination COVID-19 pour les 5 Ă  11 ans par la FDA, le Canada a emboĂźtĂ© le pas et le QuĂ©bec s’est lancĂ© avec ferveur dans cette campagne de vaccination. Sachant que les risques pour les enfants de faire des formes graves Ă©taient trĂšs faible, on a tout de mĂȘme promu la vaccination en espĂ©rant rĂ©duire la transmission et ainsi protĂ©ger les plus vulnĂ©rables de la sociĂ©tĂ© comme les aĂźnĂ©s et les gens atteints de comorbiditĂ©s. En d’autres mots, comme une mesure sanitaire de contrĂŽle de la pandĂ©mie. Examinons le fondement d’une telle dĂ©cision de santĂ© publique. La santĂ© publique au QuĂ©bec incite fortement la population Ă  faire vacciner leurs enfants de 5 Ă  11 ans, essentiellement pour protĂ©ger les gens vulnĂ©rables, comme les personnes ĂągĂ©es. De l’aveu mĂȘme des autoritĂ©s de santĂ© Ă  travers le monde et au QuĂ©bec, on sait qu’on peut transmettre l’infection mĂȘme si on a Ă©tĂ© vaccinĂ©. Et la plupart des gens, y compris les personnes vulnĂ©rables ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© vaccinĂ©es pour les protĂ©ger contre les risques de faire des formes graves. Donc, pour les enfants, la protection ne devrait pas ĂȘtre pour les autres mais pour eux-mĂȘmes. Face Ă  toute intervention en matiĂšre de santĂ©, que ce soit prĂ©ventif ou thĂ©rapeutique, il faut se poser trois questions Est-ce nĂ©cessaire ? À moins d’avoir des facteurs de risques, des comorbiditĂ©s, ce n’est pas justifiĂ© car s’il n’y a pas de bĂ©nĂ©fice Ă  attendre, il n’y a que des risques. On ne peut amĂ©liorer quelqu’un qui va bien. En ce qui concerne l’incidence d’infection dans cette tranche d’ñge, comme nous le savons tous, c’est relativement faible. Les enfants sont de 5 Ă  10 mille fois moins susceptibles d’ĂȘtre malades de la COVID-19 que les gens vulnĂ©rables. De plus D’aprĂšs le Rapport de l’INSPQ sur la vaccination des enfants de 5 Ă  11 ans datĂ© du 18 novembre dernier, on retrouve les Ă©lĂ©ments suivants Aucune mortalitĂ© parmi les 5-11 ans comme en SuĂšde ou en Allemagne ; 18 hospitalisations confirmĂ©es avec COVID-19 comme cause reconnue, de mars 2020 Ă  octobre 2021, pour 650 000 enfants de ce groupe d’ñge, soit un taux de 2,8/100 000 comme ailleurs dans le monde ; Aucune preuve de protection du vaccin contre le Syndrome Inflammatoire MultisystĂ©mique de l’Enfant SIME et le COVID Long. Le vaccin pourrait mĂȘme provoquer le SIME il est sur la liste des effets secondaires potentiels. 2. Est-ce efficace ? Cela pose la question du nombre de cas graves que la vaccination va prĂ©venir. En ce qui concerne les consĂ©quences des infections dans cette tranche d’ñge, c’est bĂ©nin dans la grande majoritĂ© des cas. Aucun enfant de 5 à 11 ans n’est dĂ©cĂ©dĂ©Ì de la COVID-19 au QuĂ©bec à ce jour. En Europe Ă  la mi-dĂ©cembre, il y avait deux dĂ©cĂšs[57]. Pour la quasi-totalitĂ©Ì d’entre eux, les symptĂŽmes sont trĂšs lĂ©gers voire inexistants. Mon enfant a plus de risque d’ĂȘtre hospitalisé pour la grippe/pneumonie que pour la COVID-19. Selon les chiffres officiels, il y a 78,9 enfants 0-17 ans hospitalisĂ©s en moyenne chaque semaine au Québec pour la grippe/pneumonie. Pour la COVID-19, à ce jour, on parle de 5 enfants 0-19 ans en moyenne/semaine. Par ailleurs, toujours d’aprĂšs le Rapport de L’INSPQ, on lit clairement En effet, la vaccination pourrait permettre de rĂ©duire les cas parmi les enfants de 5-11 ans, mais elle aurait peu d’impact sur les hospitalisations de ce groupe d’ñge Ă©tant donnĂ© leur faible risque de complications. » Nous ne disposons pas non plus de donnĂ©es concernant la capacitĂ© du vaccin Ă  rĂ©duire la gravitĂ© de la maladie et Ă  prĂ©venir le SIME et le COVID long, indĂ©pendamment de la diminution du risque d’infection. » la vaccination pourrait Ă  la fois rĂ©duire le nombre de cas de SIME par la prĂ©vention des cas de COVID-19, mais aussi, thĂ©oriquement, ĂȘtre associĂ©e Ă  la survenue de cas de SIME. » C’est Ă  dire on ne peut pas non plus exclure la survenue de rares cas de SIME liĂ©s Ă  la vaccination ». 3 . Est-ce c’est sĂ©curitaire ? Dans ces conditions ou la balance risque/bĂ©nĂ©fice pour la vaccination des enfants est trĂšs incertaine on peut soulever plusieurs questions Qu’est-ce qui nous pousse Ă  prĂ©cipiter le dĂ©ploiement massif de la vaccination dans une tranche d’ñge d’enfants que l’on sait trĂšs peu Ă  risque de faire des formes graves de la COVID-19 et qui sont faiblement transmetteurs? Est-ce pour protĂ©ger les plus ĂągĂ©s qui sont plus Ă  risque? Si on pense que oui, n’a-t-on pas encore compris que ces vaccins ne prĂ©viennent pas significativement la transmission? Et puis, comme les personnes ĂągĂ©es sont majoritairement vaccinĂ©s, est-ce vraiment utile si ces vaccins gĂ©niques sont efficaces pour les protĂ©ger des formes graves comme on le prĂ©tend? Quoiqu’il en soit, comme ces vaccins gĂ©niques approuvĂ©s dans l’urgence sont techniquement encore en essai clinique plusieurs Ă©tudes ne seront finalisĂ©es qu’entre 2022 et 2025, ne serait-il pas judicieux de faire ajouter Ă  la vaccination, la signature d’un formulaire de consentement pour la participation Ă  un essai clinique en cours? Face aux enjeux complexes que prĂ©sente cette crise sanitaire, il y a un manque d’esprit critique qui domine le discours ambiant et qui impose Ă  tous un climat anxiogĂšne et malsain. Il est urgent que mĂ©dias et titulaires de charges publiques rĂ©tablissent l’accĂšs Ă  une information plus Ă©quilibrĂ©e, moins alarmiste et englobant les tenants et aboutissants des multiples analyses qui nous guideraient collectivement et individuellement Ă  adopter de meilleures stratĂ©gies. Un sĂ©rieux doute plane sur l’innocuitĂ© de ces vaccins gĂ©niques Comme l’a dĂ©clarĂ© un des membres du panel de la FDA lors des dĂ©libĂ©rations publiques ayant abouti Ă  l’approbation du produit de Pfizer pour les enfants nous ne saurons jamais Ă  quel point ce vaccin est sĂ©curitaire Ă  moins qu’on ne commence Ă  le donner; c’est juste comme ça que ça marche!». Sommes-nous des bĂ©nĂ©ficiaires de la vaccination massive ou des cobayes plus ou moins Ă©clairĂ©s? Devant l’incertitude quant Ă  l’efficacitĂ© et l’innocuitĂ© de ces vaccins gĂ©niques, ne serait-il pas plus prudent de cibler la vaccination vers les plus vulnĂ©rables uniquement? Dans ces conditions, la SuĂšde avec 1,8 million d’enfants, sans obligation de masques Ă  l’école, et zĂ©ro mort dans cette tranche d’ñge, a conclu que le risque de la vaccination, considĂ©rant les effets indĂ©sirables, avait un ratio bĂ©nĂ©fice/ risque nĂ©gatif, et par consĂ©quent, en priorisant l’intĂ©rĂȘt de l’enfant, s’est prononcĂ© contre la vaccination des 5 Ă  11 ans[58]. Il est logistiquement trop complexe de tester les gens pour une infection passĂ©e Vraiment? Plusieurs politiciens et gestionnaires ont avancĂ© cette idĂ©e mĂȘme si on ne trouve pas ce message sur les sites officiels du CDC ou de l’OMS. Pourtant, il existe des tests sĂ©rologiques rapides depuis le printemps 2020. Bien sĂ»r, ces tests ne sont pas aussi sensibles que la PCR on peut avoir des faux nĂ©gatifs si l’infection est vraiment trĂšs faible ou si on fait le test Ă  un moment oĂč le nombre d’anticorps, qui varie avec le temps, n’est pas assez Ă©levĂ© pour dĂ©tecter un signal. Mais ces tests sont extrĂȘmement fiables lorsqu’ils sont positifs, c’est la preuve qu’on a Ă©tĂ© bel et bien infectĂ©s. Il en va de mĂȘme pour les tests PCR Ă  moins de 30-35 CT lorsqu’ils sont positifs, on peut conclure qu’on a Ă©tĂ© infectĂ©. DĂ©tecter des charges virales extrĂȘmement faibles peut conduire Ă  des interprĂ©tations et Ă  des dĂ©cisions erronĂ©es Ă©tant donnĂ© que le risque d’infection dĂ©pend de la charge virale. Les tests sĂ©rologiques sont trĂšs simples Ă  faire, des mĂ©thodes rapides et non invasives sont disponibles. Dans certains pays, les tests antigĂ©niques rapides sont distribuĂ©s aux gens pour qu’ils les utilisent eux-mĂȘmes autotests Ă  la maison. Pourquoi refuse-t-on de les dĂ©ployer systĂ©matiquement? Difficile Ă  comprendre. Pour surmonter l’hĂ©sitation vaccinale Selon les gouvernements, l’hĂ©sitation vaccinale est particuliĂšrement prĂ©occupante dans le cas des travailleurs de la santĂ© qui devraient comprendre les bienfaits de la vaccination et donner l’exemple. Mais il faut concevoir qu’en dehors de leur Ă©ventuelle expĂ©rience personnelle parfois nĂ©gative Ă  la suite d’une premiĂšre dose d’injection, il est envisageable qu’un autre facteur important pour les travailleurs de la santĂ© soit reliĂ© Ă  l’expĂ©rience terrain oĂč ils sont tĂ©moins des cas d’effets indĂ©sirables dĂ©coulant de la vaccination qu’ils voient Ă  l’hĂŽpital et ce, malgrĂ© le laxisme dans la reconnaissance de ces cas. D’autres facteurs peuvent expliquer l’hĂ©sitation. Notamment, beaucoup de gens s’inquiĂštent des taux des effets indĂ©sirables rapportĂ©s dans certaines bases de donnĂ©es comme le VAERS amĂ©ricain qui donnent des signaux alarmants. Par exemple, on constate que le signal pour les effets indĂ©sirables en 10 mois pour les vaccins Covid-19 est 108 fois plus Ă©levĂ© que ce qui est rapportĂ© pour les 25 annĂ©es prĂ©cĂ©dentes pour les vaccins de la grippe 818 044 vs 7 596. Et pour les dĂ©cĂšs, c’est 220 fois plus pour les vaccins » de la Covid comparĂ© Ă  la grippe[59] 17 128 vs 78. S’ajoute Ă  cela les doutes soulevĂ©s sur l’intĂ©gritĂ© des essais cliniques de Pfizer pour l’approbation de leur produit, doutes rĂ©vĂ©lĂ©s par une enquĂȘte publiĂ©e dans le respectable British Medical Journal. On y apprend que des lanceurs d’alertes questionnent l’intĂ©gritĂ© de la conduite des essais cliniques de phase III que Pfizer a initiĂ© le 27 juillet 2020 pour aboutir Ă  son rapport intĂ©rimaire du 10 dĂ©cembre 2020, lequel a servi de base pour l’obtention, le lendemain, des autorisations temporaires en urgence. Rappelons que l’essai clinique est toujours en cours et les donnĂ©es brutes qui ont servi de base pour la prĂ©paration du rapport par le fabricant ne seront pas disponibles avant 2025 pour des examens par des experts indĂ©pendants[60]. Donc, Ă  la lumiĂšre des donnĂ©es compilĂ©es dans la base VAERS systĂšme de pharmacovigilance aux États-Unis dans lequel des citoyens et des soignants peuvent rapport des effets indĂ©sirables survenus suite de la prise de mĂ©dicaments ou l’inoculation d’un vaccin et de ces informations, avons-nous raison de nous inquiĂ©ter sur l’innocuitĂ© allĂ©guĂ©e de ces vaccins »? Rappelons simplement que dans le passĂ©, des campagnes de vaccination ont Ă©tĂ© suspendues avec des signaux beaucoup plus faibles, moins inquiĂ©tants, Ă©manant de la base de donnĂ©es VAERS. Mais pour les vaccins » pour la COVID-19, les critĂšres ont Ă©tĂ© modifiĂ©s sans que l’on ne sache trop pourquoi. Cela peut laisser assez perplexe, ne trouvez-vous pas? Dans les circonstances actuelles, est-il donc lĂ©gitime de s’interroger si les signaux de pharmacovigilance enregistrĂ©s sur la base de donnĂ©es VAERS sont juste un feu de paille ou si, au contraire, il n’y aurait pas de fumĂ©e sans feu? Ou si vous prĂ©fĂ©rez, pour utiliser une autre mĂ©taphore populaire en navigation, est-ce que la vigie du VAERS voit au loin la pointe de l’iceberg dont la plus grande partie reste immergĂ©e? À partir du pont du navire ou de la cale on ne voit pas ce que la vigie aperçoit au loin et pourtant, il serait sans doute plus sage d’écouter son message pour Ă©viter de s’échouer. Pour ce qui est du QuĂ©bec, les donnĂ©es des tableaux de l’INSPQ semblaient initialement moins prĂ©occupantes avec des taux d’effets indĂ©sirables sĂ©vĂšres autour de 1/15 000. Mais rĂ©cemment, ces taux ont progressĂ© significativement pour prĂ©senter un bilan plus inquiĂ©tant qui grimpe autour de 1/5 000, ce qui devrait soulever certaines interrogations importantes sur l’innocuitĂ© allĂ©guĂ©e des vaccins ». Est-ce dĂ» Ă  un retard sur le signalement ou cela reflĂšte-t-il vraiment une augmentation soudaine des effets indĂ©sirables sĂ©vĂšres dont la cause serait mal connue[61]? On ne sait pas pour le moment. Et on dĂ©plore aussi l’absence de prĂ©cisions sur les myocardites et les pĂ©ricardites qui sont pourtant davantage rapportĂ©es en Ontario et dans d’autres pays. Sans compter qu’on ne sait pas encore grand-chose sur les effets indĂ©sirables Ă  plus long terme comme les maladies auto-immunes dĂ©clenchĂ©es par la protĂ©ine spicule que ce soit Ă  la suite de l’infection ou de la vaccination[62] ou encore des maladies de type prions qui prennent un certain temps pour apparaĂźtre[63]. Alors, est-ce que tout va trĂšs bien Madame La Marquise[64]? Si cette vaccination de masse, forcĂ©e par diverses obligations gouvernementales, est de l’intĂ©rĂȘt public, les donnĂ©es des fabricants de vaccins ne devraient-elles pas ĂȘtre dans le domaine public? Comment fournir un vĂ©ritable consentement Ă©clairĂ© en l’absence d’une Ă©valuation diligente complĂšte des risques associĂ©s aux injections par des experts indĂ©pendants? Et s’il y a un risque, ne devrait-il pas y avoir un vĂ©ritable choix, sans contrainte? C’est une Ă©pidĂ©mie des non vaccinĂ©s? En sous-titre on pourrait lire nous ne sortirons pas de cette pandĂ©mie Ă  moins que tout le monde ne soit vaccinĂ©, y compris les gens moins Ă  risque comme les plus jeunes. D’un point de vue Ă©pidĂ©miologique, cette assertion souvent formulĂ©e par les reprĂ©sentants des gouvernements et reprise en boucle par les mĂ©dias de grande Ă©coute ne rĂ©siste pas Ă  une analyse rigoureuse comme nous l’avons dĂ©montrĂ© ci-haut. La thĂšse voulant que seule une couverture vaccinale trĂšs large puisse endiguer la pandĂ©mie est contestĂ©e par plusieurs Ă©minents Ă©pidĂ©miologistes et immunologistes pour plusieurs raisons[65]. Entre autres, elle s’appuie sur l’assertion, non validĂ©e, que les non vaccinĂ©s seraient la cause de l’apparition des variants Ă©chappant Ă  la vaccination. Et si c’était plutĂŽt l’inverse[66]? Voici un point de vue alternatif qui n’a pas souvent Ă©tĂ© communiquĂ©, mais qui mĂ©rite certainement d’ĂȘtre considĂ©rĂ©. Le dĂ©ploiement de vaccins partiellement efficaces non stĂ©rilisants Ă  trĂšs grande Ă©chelle en pleine pandĂ©mie pourrait crĂ©er des conditions sĂ©lectives immunitaires propices Ă  l’émergence de variants qui Ă©chappent plus facilement Ă  l’immunitĂ© dĂ©veloppĂ©e contre la protĂ©ine spicule de la souche de Wuhan. Supportant cette hypothĂšse, en IsraĂ«l oĂč ils ont Ă©tĂ© les plus rapides et les plus diligents dans la campagne de vaccination, la majoritĂ© des nouveaux cas sont des vaccinĂ©s et plus de 70% des gens hospitalisĂ©s sont aussi des vaccinĂ©s. On pourrait argumenter que c’est normal statistiquement puisque la majoritĂ© des gens sont vaccinĂ©s, mais il faut aussi prendre en considĂ©ration que la vague courante de cas est beaucoup plus Ă©levĂ© que la vague prĂ©cĂ©dente qui Ă©tait la plus forte avant la vaccination. En outre, un rapport rĂ©cent publiĂ© en Angleterre sur la vigilance vaccinale rĂ©vĂšle qu’entre les semaines 37-40 aprĂšs le dĂ©but de la vaccination, alors que la sĂ©ropositivitĂ© de la population excĂšde 98%, on observe que la vaccination confĂšre une bonne protection contre les formes sĂ©vĂšres de la COVID-19, mais pas contre la transmission. En effet, dans cette Ă©tude on constate que la proportion des gens infectĂ©s, normalisĂ© par 100 000 habitants, est plus Ă©levĂ©e chez les vaccinĂ©s que chez les non vaccinĂ©s dans la tranche de population oĂč le taux de vaccination est le plus Ă©levĂ© les plus de 30 ans, notamment dans les tranches d’ñges des 40-49 ans et 50-59 ans oĂč le taux d’infection est 2 fois plus Ă©levĂ©s chez les vaccinĂ©s que chez les non-vaccinĂ©s[67]. Cette tendance lourde a Ă©tĂ© validĂ©e avec les derniers rapports oĂč on observe qu’à l’exception de la tranche d’ñge des moins de 18 ans, toutes les autres tranches d’ñge ont maintenant en moyenne le double d’incidence d’infection chez les vaccinĂ©s comparativement aux non vaccinĂ©s. Il ne faut pas oublier aussi le fait que la rĂ©ponse vaccinale diminue beaucoup avec le temps[68]. On observe le mĂȘme phĂ©nomĂšne dans d’autres États dont le Vermont qui est l’État amĂ©ricain le plus vaccinĂ© et qui rapporte des taux d’infection plus Ă©levĂ©s que jamais[69] et Gibraltar qui a une population parmi les plus vaccinĂ©e et qui mĂȘme avec la troisiĂšme dose, subit une trĂšs forte poussĂ©e de cas positifs, mais avec une mortalitĂ© relativement plus basse[70]. Je concĂšde que cela soit un peu difficile Ă  comprendre. Aussi, permettez-moi de l’illustrer avec un exemple plus simple que je tire de mes travaux de doctorat sur la rĂ©sistance aux antibiotiques. Ces travaux avaient Ă©tĂ© initiĂ©s en collaboration avec deux mĂ©decins microbiologistes des hĂŽpitaux de Sainte-Justine et de l’HĂŽtel-Dieu dans les annĂ©es 1970. On peut rĂ©flĂ©chir au phĂ©nomĂšne de la rĂ©sistance vaccinale, par analogie Ă  la rĂ©sistance aux antibiotiques. Si on soumet une population bactĂ©rienne Ă  un antibiotique Ă  des doses sous-lĂ©tales, bactĂ©riostatiques mais pas bactĂ©ricides, on crĂ©e des conditions propices Ă  l’émergence de bactĂ©ries rĂ©sistantes. Cela s’explique par le concept bien connu de la sĂ©lection naturelle causĂ©e par certains de nos usages imprudents des antibiotiques en milieu mĂ©dical, en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire et de l’agriculture industrielle, notamment dans les Ă©levages intensifs qui ont Ă©tĂ© responsables de l’émergence d’antibiorĂ©sistance. Avec les virus Ă  ARN qui mutent constamment, tel le VIH, la rĂ©sistance aux antiviraux est tellement frĂ©quente qu’il faut utiliser trois antiviraux sur des cibles diffĂ©rentes pour contrĂŽler l’infection. MĂȘme si les coronavirus mutent beaucoup moins, des variants finissent par apparaĂźtre. La pression sĂ©lective exercĂ©e par la rĂ©ponse immunitaire vaccinale massive dirigĂ©e sur une seule des protĂ©ines virales entraine la transmission sĂ©lective de variants qui Ă©chappent Ă  la vaccination, comme on le constate[71]. En fait, vaccination ou pas, des variants apparaissent. Par contre en prĂ©sence d’une population fortement vaccinĂ©e avec des anticorps identiques, donc possĂ©dant la mĂȘme faiblesse immunitaire, les variants qui circulent le plus sont ceux qui Ă©chappent aux anticorps IgG induits par les vaccins ». Ces variants circulent trĂšs rapidement et trĂšs facilement dans la population fortement vaccinĂ©e puisqu’ils ne sont pas neutralisĂ©s par la rĂ©ponse immunitaire commune dĂ©veloppĂ©e chez tous les individus. En contraste frappant, lors d’une infection, le systĂšme immunitaire est exposĂ© et rĂ©pond Ă  une grande diversitĂ© d’antigĂšnes viraux, pas seulement Ă  une seule protĂ©ine. Il apprend Ă  reconnaĂźtre et Ă  neutraliser plus d’une protĂ©ine et il produit donc une plus grande variĂ©tĂ© d’anticorps[72]. En attaquant plusieurs cibles simultanĂ©ment, on rĂ©duit presqu’à nĂ©ant l’émergence de variants rĂ©sistants Ă  l’immunitĂ© naturelle. C’est un peu comme la trithĂ©rapie antivirale pour le SIDA. En gestion des infections bactĂ©riennes, ou de luttes aux espĂšces envahissantes en Ă©cologie, on ne cesse de rĂ©pĂ©ter qu’il est important que les mĂ©thodes de luttes utilisĂ©es n’encouragent pas sĂ©lectivement la survie des plus rĂ©sistants qui peuvent alors devenir nuisibles. Intervenir lorsque ce n’est pas nĂ©cessaire introduit une pression sĂ©lective accrue qui finit par favoriser la dominance de variants les plus rĂ©sistants mettant en danger les plus fragiles. Alors, on peut se demander avec raison le dĂ©ploiement massif des vaccins sous-unitaires contribue-t-il vraiment Ă  endiguer la pandĂ©mie ou est-ce qu’il y contribue? Ne met-on pas Ă  risque les personnes les plus fragiles en gĂ©nĂ©ralisant une rĂ©ponse immunitaire non optimale et en favorisant la dominance des variants potentiellement plus dangereux puisque le variant original est lui Ă©liminĂ©. C’est une bonne question! Donc n’assisterions-nous pas plutĂŽt, en ce moment, Ă  une pandĂ©mie des vaccinĂ©s? Vous pouvez rĂ©torquer que cette thĂ©orie est bien intĂ©ressante mais spĂ©culative et qu’elle n’est pas encore prouvĂ©e. C’est vrai. Il faudra observer ce qu’il adviendra dans les mois Ă  venir pour voir si elle se rĂ©alise ou si elle est rĂ©futĂ©e par les faits. Il existe cependant dĂ©jĂ  au moins une Ă©tude accrĂ©ditant cette thĂšse[73]. Celle-ci examine 1 373 cas d’infections Ă  San Francisco, dont 9,1% sont chez des personnes vaccinĂ©es, entre le dĂ©but de fĂ©vrier jusqu’à la fin juin 2021. Dans le cas d’infection des vaccinĂ©s, on observe davantage la prĂ©sence de variants Ă©chappant aux anticorps neutralisants induits par les vaccins[74] ». La charge virale est similaire chez les vaccinĂ©s et les non vaccinĂ©s et corrĂšle avec la sĂ©vĂ©ritĂ© des symptĂŽmes, pas avec le statut vaccinal. La flambĂ© des cas serait vraisemblablement causĂ©e par les variants sĂ©lectionnĂ©s par les vaccinĂ©s, ce qui est cohĂ©rent avec la mise en garde de plusieurs Ă©pidĂ©miologistes de ne pas vacciner massivement en pĂ©riode de pandĂ©mie. Il y aurait donc, d’aprĂšs cette Ă©tude, une transmission sans corrĂ©lation au statut vaccinal, qui est par ailleurs confirmĂ©e par des dĂ©clarations officielles de l’OMS[75] qui questionne le fondement scientifique du mandat vaccinal gĂ©nĂ©ralisĂ© et dĂ©nonce le scandale des troisiĂšmes doses et de la vaccination pour les enfants non vulnĂ©rables alors que les pays pauvres manquent de vaccins[76]. Si la vaccination ciblĂ©e des plus vulnĂ©rables est une approche raisonnable parmi d’autres interventions, la vaccination gĂ©nĂ©ralisĂ©e ne saurait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme la seule issue pour conjurer la pandĂ©mie. En dĂ©ployant les antibiotiques Ă  grande Ă©chelle comme on l’a fait depuis des dĂ©cennies sans prendre garde Ă  crĂ©er des conditions propices Ă  l’émergence de rĂ©sistances, on a gĂ©nĂ©rĂ© un problĂšme qu’on aurait pu Ă©viter si on avait compris les interactions complexes qui favorisent l’émergence de bactĂ©ries pathogĂšnes multi-rĂ©sistantes. Étant donnĂ© qu’on constate que les vaccins » courants contre la COVID-19 ont une efficacitĂ© limitĂ©e Ă  quelques mois, il faudrait se demander si nous n’avons pas sacrifiĂ©, pour des gains Ă  court terme de protection des plus vulnĂ©rables, une solution fort probablement plus efficace par rapport Ă  une grande partie de la population gĂ©nĂ©rale qui aurait pu et pourrait encore s’immuniser trĂšs efficacement par infection naturelle? Et qui plus est, en encourageant fortement, en allant mĂȘme jusqu’à recourir Ă  des mĂ©thodes d’intimidation punitives au niveau social et Ă©conomique, la vaccination auprĂšs des gens non vulnĂ©rables pour qui le bĂ©nĂ©fice vaccinal est au mieux marginal, n’a-t-on pas gĂ©nĂ©rĂ© un problĂšme de santĂ© publique plus important que ce qu’on tentait de prĂ©venir? Ne rentre-t-on pas dans une course aux armements dont un virus sort souvent gagnant et qui favorise la dominance des variants dĂ©jĂ  prĂ©sent Ă©chappant le mieux Ă  l’immunitĂ© vaccinale, et rendant les vulnĂ©rables mal protĂ©gĂ©s encore plus Ă  risque? Ne serait-il pas plus juste de dĂ©crire cette Ă©pidĂ©mie comme une Ă©pidĂ©mie des vulnĂ©rables, une syndĂ©mie, dans laquelle les plus affectĂ©s sont des non vaccinĂ©s qui se retrouvent majoritairement dans les populations dĂ©favorisĂ©es cumulant, incidemment, les comorbiditĂ©s malbouffe, stress, dĂ©ficience en vitamine D? UtilitĂ© trĂšs incertaine de la vaccination gĂ©nĂ©ralisĂ©e dans la phase Ă©pidĂ©mique de Omicron Omicron est un variant trĂšs diffĂ©rent des variants prĂ©cĂ©dents en ce qu’il est beaucoup plus transmissible, moins pathogĂšne et plus rĂ©sistant Ă  l’immunitĂ© vaccinale[77]. En France, on a battu tous les records de cas allant jusqu’à 500 000 cas par jour et on n’observe pas de discrimination entre vaccinĂ©s et non vaccinĂ©es pour la transmission, mĂȘme Ă  triple dose[78]. Mais, comme partout ailleurs dans le monde, on observe un dĂ©crochage majeur entre le nombre de cas positifs et la frĂ©quence d’hospitalisations, dĂ©montrant ainsi la plus faible pathogĂ©nicitĂ© de ce variant. Cette pathogĂ©nicitĂ© rĂ©duite s’explique par une combinaison de facteurs dont l’importance relative est difficile Ă  Ă©valuer avec prĂ©cision. Il y a, par exemple, le tropisme diffĂ©rent d’Omicron, qui se rĂ©plique prĂ©fĂ©rentiellement dans les voies respiratoires hautes, Ă©pargnant ainsi les dommages aux poumons qui survenaient avec les variants prĂ©cĂ©dents et qui causaient de graves complications. Il y a aussi, trĂšs certainement, l’immunitĂ© croisĂ©e confĂ©rĂ©e par les infections prĂ©cĂ©dentes qui protĂšge partiellement une grande partie de la population Ă  ce stade de la pandĂ©mie. D’un point de vue Ă©volutif, il n’est pas surprenant de voir surgir un variant tel Omicron qui prĂ©sente des propriĂ©tĂ©s optimales pour le virus pour assurer son Ă©tablissement dans la population humaine de façon endĂ©mique, comme on l’a dĂ©jĂ  observĂ© pour les autres coronavirus endĂ©miques par le passĂ©. En Ă©tant plus transmissible que les autres variants, il les a rapidement supplantĂ©s et sa rĂ©plication prĂ©fĂ©rentielle dans des sites anatomiques moins exposĂ©s aux anticorps IgG et aux lymphocytes T cytotoxiques circulants le met davantage Ă  l’abri de l’immunitĂ© systĂ©mique, tout en lui assurant une rĂ©plication Ă  bas bruit dans des sites, dit sanctuaires, oĂč il peut se maintenir sans causer de symptĂŽmes trop sĂ©rieux. C’est donc une cohabitation Ă©cologiquement favorable entre le virus et la population humaine avec un nouvel Ă©quilibre oĂč le virus maintient un rĂ©servoir sans causer trop de dommage Ă  l’hĂŽte comme c’est le cas pour la majoritĂ© des virus respiratoires endĂ©miques. Ce qui ne veut pas dire qu’Omicron soit totalement inoffensif. On observe en effet qu’il peut causer des formes graves, essentiellement chez les gens plus vulnĂ©rables, comme pour les autres variants, mais Ă  une frĂ©quence plus rĂ©duite. Ces personnes plus vulnĂ©rables ont donc besoin de protection ciblĂ©e, incluant des traitements prĂ©coces, ainsi que la vaccination si leur systĂšme immunitaire est en mesure d’y rĂ©pondre favorablement, ce que seul un mĂ©decin traitant est en mesure d’évaluer correctement[79]. Quoi qu’il en soit, au niveau de la population, il sera trĂšs difficile de dĂ©montrer que la vaccination courante avec des vaccins gĂ©niques sous-unitaires protĂšgent vraiment des formes graves de l’infection dans la mesure oĂč Omicron est trĂšs peu pathogĂšne et plus rĂ©sistant Ă  l’immunitĂ© vaccinale que les autres variants. En effet, la compilation des donnĂ©es avec tous les facteurs confondants, dont la stratification des risques en fonction de l’état de santĂ© des individus dans les populations examinĂ©es, rend trĂšs difficile l’apprĂ©ciation de la protection vaccinale pour les formes graves amenant Ă  l’hospitalisation ou au dĂ©cĂšs. Jusqu’à maintenant, certaines Ă©tudes ne semblent pas dĂ©gager de bĂ©nĂ©fices clairs de la vaccination pour Omicron, selon certains experts[80] et des Ă©tudes en cours permettront de faire la lumiĂšre sur ce point d’ici quelques semaines[81]. On note aussi un nombre trĂšs important des effets indĂ©sirables de la vaccination dont le bilan est encore largement sous-estimĂ©, par une sĂ©rie de mĂ©canismes que l’on commence Ă  mieux comprendre mais dont l’impact est aussi encore largement inconnu. Bien que ces effets indĂ©sirables soient encore assez rares, leur importance dans la balance risques/bĂ©nĂ©fices de la vaccination reste Ă  Ă©tablir plus spĂ©cifiquement[82]. Une autre Ă©tude en Angleterre, publiĂ©e le 12 janvier 2022, et se concentrant sur des donnĂ©es compilĂ©es entre septembre et dĂ©cembre 2021, au moment oĂč le variant Delta Ă©tait dominant, soulĂšve un grand nombre de questions sur la mĂ©thodologie employĂ©e pour dĂ©crire la mortalitĂ© et les formes graves liĂ©es Ă  la COVID-19. D’aprĂšs cette Ă©tude, il y a eu une catĂ©gorisation trompeuse systĂ©matique des donnĂ©es qui laisse planer de sĂ©rieux doutes quant Ă  l’efficacitĂ© vaccinale pour la COVID-19. Parmi les biais mĂ©thodologiques introduisant des facteurs confondants, on retrouve la mauvaise classification systĂ©matique des vaccinĂ©s qui sont dĂ©placĂ©es dans les non vaccinĂ©s durant les 15 premiers jours suivant l’injection. MĂȘme phĂ©nomĂšne aprĂšs la deuxiĂšme ou troisiĂšme dose. Il y aussi des dĂ©lais dans la compilation qui introduisent des biais sur la proportion relative de la mortalitĂ© entre les vaccinĂ©s et les non vaccinĂ©s et ce, combinĂ© Ă  une sous-estimation de la proportion des vaccinĂ©s. Sans compter qu’étant donnĂ© qu’on n’a pas pris la peine de vĂ©rifier systĂ©matiquement si les gens Ă  vacciner avaient dĂ©jĂ  une immunitĂ© naturelle dĂ©coulant d’une infection prĂ©cĂ©dente Ă  un variant quelconque du SARS-CoV-2, il est difficile de distinguer si la protection accrue de ces gens est vraiment attribuable Ă  la vaccination ou Ă  l’immunitĂ© naturelle que l’on sait supĂ©rieure Ă  la vaccination[83]. La conclusion de cette Ă©tude est que les donnĂ©es rapportĂ©es ne permettent pas de soutenir que les bĂ©nĂ©fices des vaccins gĂ©niques dĂ©passent les risques associĂ©s[84]. Un examen rigoureux de la mĂ©thodologie de cette Ă©tude devrait ĂȘtre menĂ© pour confirmer ou invalider ses conclusions et d’autres Ă©tudes en cours seront nĂ©cessaires pour faire la lumiĂšre sur le rapport bĂ©nĂ©fices-risques rĂ©el de la vaccination. Plusieurs Ă©pidĂ©miologistes avaient Ă©mis de sĂ©rieuses rĂ©serves quant aux dangers associĂ©s Ă  une vaccination massive en pĂ©riode de pandĂ©mie. Notamment le Dr. Geert Vanden Bossche qui est un expert en vaccination et qui avait fait un plaidoyer bien articulĂ© auprĂšs des autoritĂ©s sanitaires, dont l’OMS, pour les prĂ©venir que la vaccination de masse en pleine pandĂ©mie allait provoquer l’apparition de variants successifs de plus en plus rĂ©sistants Ă  la vaccination ciblĂ©e sur une seule protĂ©ine[85]. Sans compter les risques associĂ©s d’amplifier la maladie lorsqu’on vaccine sans discrimination les gens infectĂ©s dĂ©jĂ  guĂ©ris[86]. D’aprĂšs l’avis du panel d’expert rassemblĂ© par le SĂ©nateur Johnson le 24 janvier dernier, on peut rĂ©sumer les commentaires suivants[87] Tandis que la majoritĂ© des pays europĂ©ens reconnaissent l’immunitĂ© naturelle, pourquoi le CDC s’est-il acharnĂ© Ă  le nier? Les autoritĂ©s de santĂ© Ă©taient prĂ©occupĂ©es que si l’immunitĂ© naturelle Ă©tait reconnue, les gens chercheraient Ă  ĂȘtre infectĂ©s dĂ©libĂ©rĂ©ment, au lieu de se faire vacciner. On peut aviser les gens d’éviter d’ĂȘtre infectĂ©s. Mais quid des gens dĂ©jĂ  infectĂ©s? Ignorer cet aspect n’est pas une bonne politique de santĂ© publique. Le deuxiĂšme aspect, c’est l’efficacitĂ© bureaucratique de mettre une aiguille dans chaque bras, quoi qu’il en coĂ»te. VĂ©rifier le statut d’infection des gens va ralentir le processus de vaccination. Il faut mettre le fardeau de la preuve sur les gens guĂ©ris; ne pas les aider. Tout cela est pour le moins trĂšs questionnable, dans des conditions de mandat vaccinal. TroisiĂšme raison, trĂšs importante, reconnaĂźtre que l’immunitĂ© naturelle conduit Ă  confronter cette question cruciale combien de gens ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© infectĂ©s? Ne pas savoir, presque deux ans aprĂšs le dĂ©but de la pandĂ©mie, combien de gens sont naturellement immunisĂ©s, donc peuvent faire barriĂšre Ă  la progression de la pandĂ©mie, est pour le moins incomprĂ©hensible compte tenu des moyens technologiques Ă  notre disposition. Les deux paramĂštres cruciaux pour la gestion d’une pandĂ©mie sont l’incidence et la prĂ©valence; combien de nouveaux cas et combien au total. Une Ă©tude populationnelle de sĂ©rologie incluant les lymphocytes T permettrait de rĂ©pondre Ă  cette question cruciale. Si une telle Ă©tude Ă©tait conduite, on observerait probablement qu’avant Omicron, ce serait environ 50%, depuis Omicron, probablement plus de 70%. Pour les autoritĂ©s de santĂ©, ces chiffres font peur car ils sont perçus, Ă  tort ou Ă  raison, comme un Ă©chec de leur politique sanitaire. Un FOIA au CDC demandant de produire un seul exemple de rĂ©infection menant Ă  une forme grave n’a produit aucune preuve, pas un seul exemple. On sait que les gens rĂ©infectĂ©s, contrairement aux vaccinĂ©s, transmettent trĂšs peu l’infection. Dr. Ryan Cole Omicron, ce gĂ©nome ne ressemble en rien aux souches qui ont circulĂ©es. Il ressemble plus Ă  un virus prĂ©cĂ©dant la souche de Wuhan. Ne se reproduit pas dans les poumons, ne cause pas de caillots, il se manifeste plus comme un rhume. C’est comme si on avait reçu le cadeau d’un vaccin naturel d’une souche attĂ©nuĂ©e. Les gens guĂ©ris ont peu de symptĂŽmes avec Omicron. Mais les gens vaccinĂ©s ont des symptĂŽmes plus importants Ă  une frĂ©quence plus Ă©levĂ©e. La raison est que si vous avez une infection naturelle vous dĂ©veloppez de l’immunitĂ© mucosale IgA, contrairement aux vaccinĂ©s. Les vulnĂ©rables vont faire des formes graves, comme c’est le cas Ă  chaque annĂ©e avec des rhumes qui frappent plus fort les plus vulnĂ©rables. Il faut les soigner. Dr. Robert Malone les donnĂ©es brutes analysĂ©es Ă  partir de plusieurs pays suggĂšrent que les gens vaccinĂ©s ont tendance Ă  faire plus d’infection avec Omicron efficacitĂ© vaccinale nĂ©gative. Le risque d’infection augmente en fonction du nombre de doses de vaccins. On est trĂšs chanceux qu’Omicron soit si peu pathogĂšne. Mais cela nous avertit que si on persiste avec cette vaccination gĂ©nĂ©rale, on va amplifier davantage la prolifĂ©ration de variants rĂ©sistants aux vaccins et on risque de crĂ©er des conditions favorables Ă  l’émergence de variants non seulement plus transmissibles et dont l’infection est facilitĂ©e par le vaccin, mais on pourrait aussi voir Ă©merger un variant transmissible plus pathogĂšne Cette crainte est toutefois contestĂ©e par plusieurs virologues. Dr. Harvey Risch Quel est la probabilitĂ© de l’émergence d’une souche plus transmissible et plus pathogĂšne? Au CDC on a observĂ© environ 1 000 cas de Delta/j pour 1M/j d’Omicron. Omicron a essentiellement remplacĂ© Delta et continue Ă  progresser Ă  un rythme de trois fois plus d’infection/j. Omicron semble confĂ©rer l’immunitĂ© aux souches prĂ©cĂ©dentes, mais pas l’inverse. C’est donc assez peu probable qu’un variant plus pathogĂšne Ă©merge des souches prĂ©cĂ©dentes car l’infection avec Omicron va bloquer leur prolifĂ©ration. Si un variant Ă©merge d’Omicron, il est peu probable qu’il soit plus pathogĂšne car avec la cinquantaine de mutations qu’il possĂšde pour le rendre plus transmissible et moins pathogĂšne, il faudrait qu’il rĂ©verse ces mutations pour augmenter sa pathogĂ©nicitĂ© sans compromettre sa transmissibilitĂ©. On voit dĂ©jĂ  apparaĂźtre plusieurs variants d’Omicron et le plus probable c’est que les variants les plus transmissibles vont ĂȘtre favorisĂ©s, pas les plus pathogĂšnes, surtout si la pathogĂ©nicitĂ© se produit au dĂ©triment de la transmissibilitĂ©. Au final, l’analyse de l’ensemble des donnĂ©es a fait conclure aux Dr. Robert Malone et Dr. Geert Vanden Bossche, qu’on ne pourra sortir de la pandĂ©mie par la vaccination massive, incluant les doses de rappels, surtout avec des vaccins » non stĂ©rilisants, puisque la vaccination massive accĂ©lĂšre de dĂ©veloppement de variants Ă©chappant Ă  l’immunitĂ© vaccinale. Cette opinion a Ă©tĂ© avalisĂ©e par l’OMS[88]. Omicron va vraisemblablement achever l’atteinte d’une certaine immunitĂ© collective Ă  un niveau suffisant pour mettre fin Ă  la pandĂ©mie, quoi qu’on fasse. Traitements prĂ©coces Selon un trĂšs grand nombre de mĂ©decins traitants et de chercheurs, un des piliers importants de gestion de pandĂ©mie qui fut particuliĂšrement escamotĂ©, pour ne pas dire activement supprimĂ© dans la plupart des pays riches, fut le recours Ă  des mĂ©dicaments gĂ©nĂ©riques dont l’innocuitĂ© a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e par des dĂ©cennies d’utilisation sur de vastes populations[89]. Sur le site qui met rĂ©guliĂšrement Ă  jour l’ensemble des Ă©tudes observationnelles, des essais randomisĂ©s et des mĂ©ta-analyses, Ă  ce jour il y a la compilation en temps rĂ©el de 1 431 Ă©tudes examinant 492 traitements potentiels. 68 pays ont dĂ©jĂ  approuvĂ© des traitements prĂ©coces. De tous ces traitements, parmi les plus efficaces, avec 68 % d’amĂ©lioration observĂ©e dans 78 Ă©tudes combinĂ©es enrĂŽlant 87 767 patients, on retrouve l’ivermectine qui est recommandĂ©e dans plusieurs pays dont le Japon[90]. Plusieurs mĂ©decins traitants ont expĂ©rimentĂ© d’énormes difficultĂ©s, incluant des sanctions sĂ©vĂšres des autoritĂ©s qui ont menacĂ© ou parfois rĂ©voquĂ© leur droit de pratique pour les empĂȘcher de dĂ©ployer la panoplie de traitements qui sont utilisĂ©s trĂšs librement dans plusieurs pays[91]. Sans spĂ©culer sur les motivations qui ont conduit Ă  une telle suppression des traitements prĂ©coces, force est de constater que la reconnaissance de quelque traitement que ce soit aurait compromis l’approbation en urgence des vaccins expĂ©rimentaux qu’on avait dĂ©cidĂ© de promouvoir dĂšs avril 2020 comme panacĂ©e pour la pandĂ©mie. Cette stratĂ©gie du tout vaccinal requĂ©rait donc que toute approche thĂ©rapeutique valable soit inopĂ©rante. Et c’est ce qui s’est passĂ©, quelque furent les intentions rĂ©elles qui ont motivĂ© ces dĂ©cisions. Pour focaliser la discussion sur les traitements prĂ©coces, nous allons nous concentrer sur le dossier de l’ivermectine. Celle-ci est-elle efficace et a-t-elle contribuĂ© Ă  sauver des vies? Bien que cela soit encore fortement contestĂ© par les autoritĂ©s de plusieurs pays, examinons quelques exemples qui dĂ©montrent son efficacitĂ© Ă©vidente telle que rĂ©visĂ©e rĂ©cemment par le Dr Pierre Kory[92]. AprĂšs les succĂšs dans des pays comme le Mexique, le PĂ©rou, le Japon et l’Inde durant la vague Delta oĂč la majoritĂ© des Ă©tats ont traitĂ© Ă  l’ivermectine, la vague a durĂ© 40 jours et a fait comparativement deux fois moins de morts dans les Ă©tats qui ont traitĂ© comme l’Uttar Pradesh versus ceux qui comme le KĂ©rala ont interdit l’ivermectine. Il y avait alors en Inde, 3 % de vaccinĂ©s. Comparativement, la vague Delta en Inde a Ă©tĂ© beaucoup plus faible qu’en France qui curieusement a connu deux vagues Delta qui se sont Ă©talĂ©es sur plusieurs mois alors que tout s’est rapidement rĂ©sorbĂ© en Inde. Lors de la premiĂšre vague Delta, il y avait en France 40 % de vaccinĂ©s, alors que lors de la deuxiĂšme vague, qui a Ă©tĂ© beaucoup plus forte, il y avait 80 % de vaccinĂ©s. La meilleure performance en Inde ne peut s’expliquer par le faible taux d’infection dans la population car en juin-juillet, des tests sĂ©rologiques effectuĂ©s dans 21 des 30 Ă©tats en Inde enrĂŽlant 37 000 personnes ont montrĂ© que 67% des gens ont Ă©tĂ© infectĂ©, ce qui a gĂ©nĂ©rĂ© une immunitĂ© collective. Toujours en Inde, le variant Omicron a gĂ©nĂ©rĂ© 20 % de cas en moins qu’avec le Delta, et la courbe Ă©pidĂ©mique a diminuĂ© plus tĂŽt alors que la France a eu 10 fois plus de cas Omicron que de Delta. On constate donc qu’en Inde l’immunitĂ© naturelle a beaucoup mieux protĂ©gĂ© que les vaccins » en France. Les Ă©tats qui traitent Ă  l’ivermectine ont des vagues Omicron beaucoup plus faibles que les Ă©tats qui ne traitent pas. Par exemple au Nigeria 220 millions d’habitants on observe 10 fois moins de dĂ©cĂšs avec Omicron 69 que Delta 800 et 444 fois moins de dĂ©cĂšs qu’en France[93]. Ces observations suggĂšrent fortement que la combinaison de l’immunitĂ© naturelle avec des traitements prĂ©coces tels l’ivermective, qui est Ă  la fois prĂ©ventif et thĂ©rapeutique, sont une approche trĂšs efficace pour le contrĂŽle de la pandĂ©mie de COVID-19. 3 FiabilitĂ© des tests de dĂ©pistages Quel que soient les tests dĂ©ployĂ©s, il faut procĂ©der Ă  une validation rigoureuse des protocoles qui vont assurer la fiabilitĂ© des rĂ©sultats obtenus afin d’éviter les faux-positifs et les faux-nĂ©gatifs autant que faire se peut. SantĂ© Canada a l’habitude de bien rĂšglementer le processus pour en assurer la probitĂ©, l’efficacitĂ© et la fiabilitĂ©. Habituellement, il y a une diversitĂ© de tests disponibles qui doivent se dĂ©ployer dans un environnement compĂ©titif de façon Ă  assurer le meilleur rapport qualitĂ© prix des offres commerciales disponibles. 4 Tests PCR D’entrĂ©e de jeu, il est important de prĂ©ciser que l’utilisation des tests PCR pour dĂ©finir la catĂ©gorie des cas » de COVID-19 est une premiĂšre dans les annales de la pratique mĂ©dicale. La simple prĂ©sence d’une sĂ©quence ARN dans un Ă©chantillon biologique n’est pas suffisante pour dĂ©crĂ©ter qu’un individu est en train de dĂ©velopper une infection au SRAS-CoV-2. Cela peut ĂȘtre la trace d’une infection passĂ©e dont il a guĂ©ri. Le test PCR est sans doute une innovation technologique rĂ©volutionnaire, mais il faut le pratiquer dans le contexte appropriĂ©. D’ailleurs, l’inventeur de la PCR, Karry Mullis qui a reçu le prix Nobel en 1993 pour cette invention, a prĂ©cisĂ©, dans le contexte de l’épidĂ©mie du SIDA, que la PCR ne peut dĂ©tecter des virus infectieux, seulement la prĂ©sence de leur sĂ©quence nuclĂ©otidique. Il faut deux autres Ă©lĂ©ments importants pour diagnostiquer une infection qui produira Ă©ventuellement la maladie D’abord, la prĂ©sence de virus infectieux tel que l’on peut le dĂ©montrer en le mettant en culture; et ensuite des symptĂŽmes de maladie. Qui plus est, la pratique actuelle de raccourci qui ne s’appuierait uniquement que sur des tests PCR+, sans symptĂŽmes concomitants pour confirmer la maladie, n’est pas cohĂ©rente avec la pratique sĂ©culaire hĂ©ritĂ©e du grand mĂ©decin Robert Koch, pionnier de la microbiologie moderne, dont l’excellence fut reconnue en Allemagne par la fondation d’un prestigieux institut de recherche portant son nom. Elle n’est pas plus compatible avec la pratique de l’épidĂ©miologie qui, historiquement, comptabilise les cas en focalisant sur les malades, pas sur les asymptomatiques. Soulignons par ailleurs que ces derniers, qui sont majoritaires, ne prĂ©sentent pas de problĂšme particulier de prise en charge par le systĂšme de santĂ© puisqu’ils ne sont pas malades. Les Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques sur la COVID-19 ont rĂ©vĂ©lĂ© que la trĂšs grande majoritĂ© des gens qui sont infectĂ©s avec un virus capable de se rĂ©pliquer sont soit asymptomatiques ou pauci symptomatiques pas assez malades pour se faire hospitaliser. Faute de pouvoir cultiver rapidement le virus, seul un test PCR autour de 25 Ă  30 CT, comme il est pratiquĂ© en Allemagne, peut raisonnablement dĂ©tecter avec une forte probabilitĂ© la prĂ©sence de virus fonctionnel tel qu’établi par la culture du virus Ă  partir des Ă©chantillons cliniques. Dans l’immense majoritĂ© des cas de tests PCR+ avec CT au-dessus de 30 Ă  35, il est pratiquement impossible de faire croĂźtre le virus en culture parce qu’il n’y a tout simplement pas de virus actif chez le sujet et ce, mĂȘme si le test est positif. En fait, il existe 2 grandes catĂ©gories de faux positifs Les faux positifs dus aux erreurs techniques causĂ©es par l’humain utilisation de mauvais rĂ©actifs, erreurs de calibration des thermocycleurs ou erreurs de manipulation causant des contaminations croisĂ©es. Cette catĂ©gorie peut reprĂ©senter, d’aprĂšs certaines Ă©tudes, entre 2 et 4 % des faux positifs. Les faux positifs dus aux traces de virus alors qu’il n’y a pas de virus actifs chez le sujet. Dans cette catĂ©gorie, on retrouve les gens qui ont dĂ©jĂ  fait une infection Ă  la COVID-19 avec ou sans symptĂŽme, donc qui sont guĂ©ris », mais qui portent encore des sĂ©quences du virus que l’on peut dĂ©tecter si la PCR utilisĂ©e se situe au-delĂ  de 30 Ă  35 CT. Dans cette catĂ©gorie, on retrouve Ă©galement les gens qui ont eux-mĂȘmes inactivĂ© le virus grĂące Ă  leur systĂšme immunitaire ils sont entrĂ©s en contact mais n’ont pas Ă©tĂ© malades et les gens qui sont entrĂ©s en contact avec un virus inactif virus inactivĂ© par les UV ou par les produits antiseptiques retrouvĂ©s dans certains rince-bouches. Au fur et Ă  mesure que l’épidĂ©mie progresse, la proportion de personnes dans cette catĂ©gorie de PCR faux positifs augmente. Par rapport Ă  ces 2 catĂ©gories de faux positifs, la prĂ©sence de traces d’un virus inactif est beaucoup plus souvent responsable de faux positifs que l’erreur humaine. En effet, 96 Ă  98 % des faux positifs feraient partie de cette catĂ©gorie. Au niveau Ă©pidĂ©miologique, il est extrĂȘmement important de tenter de diminuer la quantitĂ© de faux positifs afin de dĂ©terminer les vrais malades, les vrais transmetteurs possibles. Pour diagnostiquer qu’un sujet est bel et bien un malade ayant la COVID-19 causĂ© par la rĂ©plication du SRAS-CoV-2 » il faut absolument associer les symptĂŽmes cliniques avec le test PCR+ Ă  35 CT ou moins. Il est dĂ©montrĂ© qu’un sujet symptomatique avec un PCR+ correctement exĂ©cutĂ© pas plus de 35 CT est une personne malade et infectieuse alors qu’un sujet PCR- Ă  la suite d’un test correctement exĂ©cutĂ© pas plus de 35 CT n’est ni malade ni contagieux. En rĂ©sumĂ©, des test PCR avec CT au-dessus de 30 Ă  35 entrainent un nombre dĂ©mesurĂ© de faux positifs et ne sont pas du tout appropriĂ©s pour la gestion d’une Ă©pidĂ©mie au niveau de la santĂ© publique. Quoi qu’il en soit, si une personne est PCR nĂ©gative Ă  la suite d’un test correctement exĂ©cutĂ© pas plus de 30-35 CT, elle n’est pas infectieuse. 5 Les tests antigĂ©niques rapides sont fonctionnellement tout aussi efficaces que la PCR pour dĂ©tecter la phase infectieuse la plus significative Le Dr. Mina, Ă©minent Ă©pidĂ©miologiste de Harvard, milite activement depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie pour le dĂ©veloppement et le dĂ©ploiement judicieux de tests de dĂ©pistage rapide plus susceptibles de faciliter la gestion de la pandĂ©mie d’un point de vue de santĂ© publique. Dans un sĂ©minaire rĂ©cemment prĂ©sentĂ© sur la chaĂźne du dĂ©partement de mĂ©decine de UCSF, il a fait un survol de l’état de la situation sur cette question aux États-Unis. Il est important de souligner que le Dr. Mina est un scientifique dont l’expertise est reconnue non seulement par la communautĂ© scientifique en vertu de son impressionnante feuille de route, mais Ă©galement par l’administration Biden qui le consulte rĂ©guliĂšrement au niveau du CDC et de la FDA[94]. Dr. Mina nous enseigne qu’au cours d’une infection au SRAS-CoV-2, symptomatique ou non, qui dure de 25 Ă  30 jours, du point de vue virologique, la phase transmissible comporte grosso modo trois phases Durant la pĂ©riode initiale d’exposition au virus, aucun test ne permet de dĂ©tecter le virus. Puis, le virus se multiplie rapidement de maniĂšre exponentielle pour atteindre un premier seuil de dĂ©tection par la PCR de 103 Nous sommes encore Ă  une Ă©tape prĂ©coce de l’infection et c’est le dĂ©but de la phase dite transmissible » du virus. L’individu est alors trĂšs faiblement contagieux, c’est-Ă -dire qu’il faudrait un contact intime trĂšs prolongĂ©, sans protection, et dans un espace clos pour transmettre l’infection, ce qui est trĂšs peu probable. À l’intĂ©rieur de 24 heures, l’individu devient ensuite modĂ©rĂ©ment contagieux 105, puis il devient finalement trĂšs contagieux en produisant des charges virales allant jusqu’à 109 virus ou plus 10000 fois plus Ă©levĂ©es qu’à la phase modĂ©rĂ©ment contagieux. À partir de la phase modĂ©rĂ©ment contagieuse, le test antigĂ©nique devient positif. La charge virale diminue ensuite en quelque jours et la phase de contagion redevient modĂ©rĂ©e, donc encore dĂ©tectable par un test antigĂ©nique, pour finalement totalement se rĂ©sorber autour du jour 10. À partir du jour 10 et pour les jours suivants, mĂȘme si l’individu n’est plus contagieux, il est possible qu’on observe des symptĂŽmes de la maladie qui sont dus Ă  la rĂ©ponse inflammatoire, puis thrombotique. Si son Ă©tat se dĂ©tĂ©riore, le sujet va montrer un test PCR+ mais ne sera pas davantage contagieux. La phase dite transmissible » commence donc quelques heures aprĂšs le premier contact avec le virus et se rĂ©sorbe gĂ©nĂ©ralement autour de la 10e journĂ©e. On retrouve plus de 99 % de la charge virale durant la phase hautement contagieuse qui est dĂ©tectable avec une grande prĂ©cision par les tests antigĂ©niques. Notons que cette cinĂ©tique de virĂ©mie peut ĂȘtre diffĂ©rente pour les gens vulnĂ©rables qui ne maĂźtrisent pas bien la rĂ©plication du virus Ă  cause d’une immunodĂ©ficience. Ces personnes peuvent atteindre des charges virales plus Ă©levĂ©es et pour une pĂ©riode plus prolongĂ©e, devenant des super contaminateurs » comme les personnes ĂągĂ©es qui ont provoquĂ© les foyers d’éclosion majeurs dans les rĂ©sidences des personnes ĂągĂ©es. Au niveau global, ces super contaminateurs » ont probablement produit plus de 90 % de toute la charge virale de la population. Une bonne stratĂ©gie serait donc de les confiner Ă  la fois pour les protĂ©ger eux-mĂȘmes et aussi protĂ©ger le reste de la population de la dissĂ©mination de charges virales trĂšs Ă©levĂ©es. Mais il n’y a rien de trĂšs nouveau lĂ -dedans, cela faisait dĂ©jĂ  partie des bonnes pratiques de gestion des Ă©pidĂ©mies qui Ă©taient en vigueur avant la COVID-19, mais qu’on semble avoir oubliĂ©es. Selon l’avis d’expert du Dr. Mina, d’un point de vue de santĂ© publique, pour mitiger la propagation de l’infection, les tests antigĂ©niques rapides sont l’outil par excellence. En effet, leur sensibilitĂ© moins Ă©levĂ©e que la PCR est largement compensĂ©e par la facilitĂ© de leur dĂ©ploiement combinĂ© Ă  la fiabilitĂ© trĂšs peu de faux positifs et la rapiditĂ© des rĂ©sultats qu’on obtient en quelque minutes seulement. Mais l’élĂ©ment le plus important est qu’ils permettent de rĂ©pondre avec une trĂšs grande probabilitĂ© Ă  la question cruciale suis-je infectieux en ce moment? Ce qui fait dĂ©faut, ce n’est donc pas la technologie de dĂ©pistage dont l’offre commerciale est abondante, mais la volontĂ© politique de la dĂ©ployer. Le Dr. Mina y travaille activement. Il est aussi Ă  considĂ©rer que les personnes vaccinĂ©es, qui bĂ©nĂ©ficieraient d’une meilleure protection contre les symptĂŽmes cliniques plus graves, pourraient se sentir non dangereuses » pour la transmission alors qu’elles pourraient porter des charges virales infectieuses trĂšs importantes. C’est d’ailleurs pour cela que le CDC a recommandĂ© le retour aux mesures barriĂšres mĂȘme pour les vaccinĂ©s. Donc, pour le personnel du milieu de la santĂ©, potentiellement en contact avec des gens infectĂ©s, la protection du personnel comme des patients par la vaccination est illusoire en ce qui concerne la transmission. Et discriminatoire. À moins qu’une Ă©tude sĂ©rieuse du QuĂ©bec ne vienne contredire ce qu’on observe ailleurs dans le monde, lorsqu’une personne prĂ©sente des symptĂŽmes, seul un test PCR nĂ©gatif avec CT Ă  35 ou moins ou encore un test antigĂ©nique dĂ©tectant la phase infectieuse peut nous affranchir de l’emploi des mesures barriĂšres pour Ă©viter la transmission du virus. En milieu hospitalier et dans les centres d’hĂ©bergements de personnes ĂągĂ©es, cette prĂ©caution est d’autant plus importante qu’on y retrouve un grand nombre de personnes plus vulnĂ©rables. CONCLUSION Encourager la vaccination de toute la population, prioritairement des plus vulnĂ©rables, pourrait sembler un objectif de santĂ© des plus louables avec le but de protĂ©ger la santĂ© de chaque individu. Pour d’autres infections et avec d’autres types de vaccins, on a rĂ©ussi historiquement Ă  endiguer significativement la contagion, ce qui a reprĂ©sentĂ© un bĂ©nĂ©fice inestimable pour la santĂ© publique. Au dĂ©but de l’épidĂ©mie, on caressait donc lĂ©gitimement cet espoir pour la COVID-19 et il y a d’abord eu des donnĂ©es encourageantes Ă  ce chapitre avec les vaccins » courants contre la COVID-19. Mais cet espoir s’est dĂ©finitivement Ă©vanoui avec l’émergence de variants comme Delta mais surtout depuis Omicron. Il faut en prendre acte et rĂ©ajuster le tir en dĂ©boutant la raison d’ĂȘtre des mandats vaccinaux qui sont non seulement dĂ©nuĂ©s de fondements scientifiques mais Ă©galement trĂšs coĂ»teux pour la sociĂ©tĂ© Ă  plusieurs Ă©gards[95]. Ainsi, dans les circonstances oĂč la vaccination est essentiellement pour la protection individuelle, il serait pertinent de prendre en considĂ©ration plus sĂ©rieusement la balance risques/bĂ©nĂ©fices qui se dĂ©cline de maniĂšre trĂšs diffĂ©rente selon l’ñge et autres conditions de santĂ© individuelle qui, par dĂ©finition, doivent ĂȘtre personnalisĂ©s comme on en fait par ailleurs la promotion dans le systĂšme de santĂ©, et Ă  juste titre. MĂȘme si les effets indĂ©sirables des vaccins » Ă©taient somme toute rares et la plupart du temps assez bĂ©nins, on doit reconnaĂźtre qu’ils sont parfois plus sĂ©rieux et en tenir compte dans une politique de santĂ© qui serait circonscrite par le principe de prĂ©caution. BasĂ©e sur une Ă©tude prĂ©cĂ©dente de Harvard[96], ainsi que d’autres articles rĂ©cemment parus, il y a de fortes prĂ©somptions que les cas d’effets indĂ©sirables soient sous-rapportĂ©s dans la base de donnĂ©es du VAERS[97],[98],[99] comme cela pourrait aussi ĂȘtre le cas dans EuroVigiliance en Europe[100]. HĂ©las, le Canada n’échappe pas non plus Ă  ce problĂšme de sous-dĂ©clarations des effets indĂ©sirables comme le rĂ©vĂšlent plusieurs Ă©tudes publiĂ©es avant la pandĂ©mie[101]. Et il n’y a pas lieu de penser que ce problĂšme a Ă©tĂ© rĂ©glĂ© avant la pandĂ©mie de COVID-19. Alors que des cas de myocardites post-vaccinales sont rapportĂ©es en Ontario[102], nous dĂ©plorons l’absence de ce type de donnĂ©es Ă  un niveau aussi rigoureux au QuĂ©bec, ce qui laisse croire que la pharmacovigilance dans notre province prĂ©sente quelques lacunes. MĂȘme si on veut allĂ©guer que la base de donnĂ©es VAERS serait soudainement devenue suspecte en ces temps extraordinaires de grande polarisation dĂ©rivant de l’instrumentalisation politique de la gestion de la pandĂ©mie de la COVID-19, il faudrait dĂ©jĂ  Ă©tablir Ă  quel point cette base de donnĂ©es exagĂ©rerait la dĂ©claration des effets indĂ©sirables allant jusqu’à la mort. On ne sait tout simplement pas pour le moment. Mais se pourrait-il plutĂŽt, pour des raisons encore mal documentĂ©es, que nous assistions au phĂ©nomĂšne inverse? SpĂ©culons. Est-ce un facteur 2, 5 ou 10? Difficile d’imaginer que des cas fictivement rapportĂ©s pourraient dĂ©passer un facteur plus Ă©levĂ© sans que les autoritĂ©s amĂ©ricaines ne nous mettent en garde contre une telle dĂ©rive. Ce qu’elles n’ont pas encore fait. Donc, Ă  la lumiĂšre des donnĂ©es compilĂ©es dans la base de donnĂ©es du VAERS, qui sont fort probablement sous-rapportĂ©es d’un facteur d’au moins 10, avons-nous raison de nous inquiĂ©ter sur l’innocuitĂ© allĂ©guĂ©e de ces vaccins »? Dans ces circonstances, est-il lĂ©gitime de ne pas vraiment ĂȘtre rassurĂ© en ne sachant pas Ă  quel point la compilation est aussi diligente et complĂšte qu’elle ne devrait l’ĂȘtre? Quoi qu’il en soit, pour ceux qui subissent des effets indĂ©sirables plus sĂ©rieux, c’est malheureusement trĂšs personnel; ils sont plus qu’une simple statistique. Certains vaccins » dont ceux d’Astra-Zeneca et de J&J ont d’ailleurs Ă©tĂ© temporairement suspendus Ă  la suite de cas de thromboses. Ils sont maintenant bannis dans certains pays. RĂ©cemment, les risques accrus de myocardites et de pĂ©ricardites chez les jeunes, particuliĂšrement aprĂšs la seconde dose, a convaincu plusieurs pays scandinaves Ă  restreindre l’utilisation du vaccin » Moderna. Alors que la Finlande, la SuĂšde, la NorvĂšge et le Danemark ont limitĂ© l’utilisation du Moderna, l’Islande a complĂštement banni son usage. L’OMS a reconnu le 5 novembre 2021 que les vaccins » Ă  ARNm peuvent causer des myocardites et des pĂ©ricardites. Depuis le 9 novembre 2021, comme de nombreux pays scandinaves, la haute autoritĂ© de santĂ© en France dĂ©conseille le vaccin » Moderna pour les moins de 30 ans. Le comitĂ© d’experts aux Royaume-Unis JCVI, faisant Ă©cho aux recommandations de l’OMS[103], s’est prononcĂ© plutĂŽt en faveur d’une vaccination ciblĂ©e uniquement pour les enfants Ă  risque et ce, avec beaucoup de rĂ©serve et de prudence, allant jusqu’à dĂ©conseiller les vaccins » pour les enfants en bonne santĂ© de moins de 15 ans. Et rĂ©cemment, Taiwan vient de se joindre Ă  la liste croissante des pays qui ont Ă©mis des restrictions aux vaccins » en ajoutant le produit de Pfizer Ă  la liste. Si on veut imposer la vaccination obligatoire dans le systĂšme de santĂ© sans tenir compte du statut immunologique des individus, on discrimine sans aucune raison scientifique valable. Si on admet qu’on est conscient que la vaccination ne rĂ©duira pas la transmission Ă  un niveau Ă  toutes fins pratiques suffisamment bas pour qu’on fasse l’économie des tests de dĂ©pistage rapides et/ou de mesures barriĂšres adĂ©quates, on devrait ĂȘtre plus transparent sur les motifs rĂ©els pour forcer la vaccination du personnel de la santĂ© ou de tout autre personne. La transparence accompagnĂ©e d’un dialogue plus ouvert serait beaucoup plus susceptible de gagner les cƓurs et les esprits et de crĂ©er un climat de travail plus serein pour le plus grand bĂ©nĂ©fice de tous. Si on veut vraiment suivre la science », il faut considĂ©rer le statut immunologique sans le restreindre au statut vaccinal, comme cela est la pratique dans d’autres Ă©tats oĂč on a mis en application un passeport sanitaire » qui prend en compte l’immunitĂ© naturelle et les tests de dĂ©pistage. La notion qu’une immunitĂ© confĂ©rĂ©e par l’infection naturelle n’est pas valable aprĂšs 6 mois n’est pas fondĂ©e sur les Ă©tudes scientifiques[104]. Il est tout Ă  fait normal que le taux d’anticorps diminue avec le temps, que ce soit pour les gens guĂ©ris de la COVID-19 ou les vaccinĂ©s, mais, au final, la protection immunitaire provient des cellules lymphocytaires dites mĂ©moires qui peuvent perdurer des annĂ©es et ĂȘtre rĂ©activĂ©es au besoin pour protĂ©ger contre une nouvelle infection. Et ces cellules sont prĂ©sentes aprĂšs une immunitĂ© acquise de façon naturelle alors qu’elles ne semblent pas autant stimulĂ©es par l’injection des vaccins ». C’est d’ailleurs l’une des raisons probables qui explique que l’efficacitĂ© des vaccins » courants diminue rapidement avec le temps, contrairement Ă  la protection confĂ©rĂ©e par l’infection naturelle qui est beaucoup plus durable. Soulignons aussi que la meilleure protection contre l’infection se situe au niveau de l’immunitĂ© mucosale comprenant entre autres, des IgA. L’infection naturelle stimule la production des IgA au niveau des muqueuses nasales et buccales qui sont les voies d’entrĂ©e principales pour le virus. Les vaccins » courants administrĂ©s par voies intramusculaires ne stimulent pas significativement la production d’IgA. Pour ce qui est du dĂ©pistage, il est tout Ă  fait rĂ©alisable de dĂ©ployer des tests rapides pour tous, y compris pour les vaccinĂ©s qui peuvent aussi ĂȘtre potentiellement contagieux. De cette façon, on pourrait mieux mitiger la transmission du virus dans les diffĂ©rents Ă©tablissements du systĂšme de santĂ©. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille les utiliser systĂ©matiquement dans les endroits qui ne sont pas frĂ©quentĂ©s par des gens vulnĂ©rables. En outre, cette approche enlĂšverait un argument de poids aux hĂ©sitants Ă  la vaccination. Si on cesse de les contraindre et de les ostraciser inutilement, surtout lorsqu’ils ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© infectĂ©s, on rĂ©duira leur rĂ©sistance Ă  la vaccination prĂ©sente et future par l’obtention d’un consentement Ă©clairĂ© plutĂŽt qu’extorquĂ©. Le tout, en rassurant le public que toutes les mesures adĂ©quates ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©es pour endiguer la contagion dans les Ă©tablissements publics. Finalement, il ne faut pas sous-estimer les impacts dĂ©lĂ©tĂšres Ă  long terme d’un mandat de vaccination coercitif sur les campagnes de vaccination, par ailleurs lĂ©gitimes, avec d’autres vaccins courants ou Ă  venir qui bĂ©nĂ©ficieraient clairement d’une meilleure feuille de route au niveau de la sĂ©curitĂ© Ă  long terme, contrairement Ă  ces vaccins » actuels qui ont reçu une approbation temporaire de mise en marchĂ© en urgence parce qu’ils sont toujours au stade d’évaluation et pour lesquels on a trĂšs peu de recul si on compare aux vaccins plus classiques. Pour le bien-ĂȘtre de la santĂ© publique, les autoritĂ©s doivent restaurer la confiance du public dans les fondements de la science en rĂ©tablissant les faits concernant la protection confĂ©rĂ©e par l’infection naturelle au SRAS-CoV-2 comme Ă©tant au moins aussi valable, sinon plus, que la vaccination, comme le plaident les instigateurs de la dĂ©claration Great Barrington. Ils soulignent notamment que, d’aprĂšs leurs avis d’experts Ă©pidĂ©miologistes, Ă©tant donnĂ© la protection trĂšs efficace confĂ©rĂ©e par l’immunitĂ© naturelle, administrer ces vaccins » Ă  des individus prĂ©cĂ©demment infectĂ©s est non seulement inutile, mais immorale vu la pĂ©nurie de vaccins » dans les pays pauvres. En effet, la pandĂ©mie Ă©tant mondiale, la disponibilitĂ© de ces vaccins » pour protĂ©ger les plus vulnĂ©rables dans les pays pauvres devrait prĂ©valoir sur l’usage non justifiĂ© pour des personnes naturellement protĂ©gĂ©es[105]. En rĂ©sumĂ©, une bonne partie de la problĂ©matique posĂ©e s’appuie sur la prĂ©misse que seule la vaccination prĂ©vient la transmission. C’est un argument circulaire qui revient constamment et le fait de le rĂ©pĂ©ter ne le rend pas plus valide. Plusieurs s’entendent que la vaccination prĂ©viendrait les formes plus graves de la maladie, particuliĂšrement chez les plus vulnĂ©rables, et que cela pourrait permettre d’éviter de perdre des intervenants/employĂ©s qui seraient malades de la COVID-19. Donc pour leur protection personnelle, les intervenants/employĂ©s devraient considĂ©rer la vaccination en fonction de leur risque personnel. Il est important de souligner que dans plusieurs pays, les Ă©tudes ont montrĂ© que le variant Delta serait effectivement plus contagieux, mais serait moins pathogĂšne. Et cette baisse de pathogĂ©nicitĂ© est encore plus prononcĂ© dans le cas du variant Omicron. En outre, les cas d’hospitalisation, vaccinĂ©s ou pas, sont majoritairement des gens prĂ©sentant des comorbiditĂ©s comme c’était le cas avec la souche de Wuhan. Mais comme la vaccination n’est pas sans risques, il serait lĂ©gitime pour chacun de faire le choix Ă  la suite d’une analyse risques/bĂ©nĂ©fices individuelle. OĂč est le bĂ©nĂ©fice pour les personnes dĂ©jĂ  guĂ©ries? OĂč est le bĂ©nĂ©fice pour les intervenants/employĂ©s en tĂ©lĂ©travail? Et s’ils doivent se prĂ©senter en personne Ă  l’occasion, ils n’auraient qu’à se faire tester; est-ce si compliquĂ©? À mon humble avis, crĂ©er un climat de travail aussi stressant en stigmatisant les uns et en risquant de les faire ostraciser par les autres n’est pas de nature Ă  encourager les gens Ă  rester dans le systĂšme de santĂ© ou Ă  se joindre Ă  quelque organisation que ce soit qui imposerait un tel mandat. Cela n’est pas non plus de nature Ă  crĂ©er des conditions propices pour combler les pĂ©nuries de main-d’Ɠuvre qui sĂ©vissent en ce moment. POST SCRIPTUM Une proportion de la population hĂ©site Ă  se faire vacciner avec les vaccins » courants pour la COVID-19. Quelles que soient leurs raisons, et elles peuvent ĂȘtre multiples, on doit prendre note que plusieurs scientifiques ne sont pas convaincus que l’offre vaccinale disponible soit optimale. Mais les autoritĂ©s appuient tout de mĂȘme cette offre en raison de l’urgence allĂ©guĂ©e. Pour plusieurs, cette urgence allĂ©guĂ©e est cependant discutable, du moins en fonction de leur condition spĂ©cifique de santĂ©. Dans un contexte oĂč le niveau des effectifs prĂ©sente des signaux inquiĂ©tants pour la santĂ© future de notre systĂšme de santĂ©, on pourrait aussi se questionner sur l’effet dissuasif que cette mesure aura sur le recrutement futur du personnel de santĂ© et dont l’impact devrait ĂȘtre Ă©valuĂ© de maniĂšre plus documentĂ©e, mais ce n’est pas le propos. En fait, plusieurs hĂ©sitants Ă  la vaccination COVID-19 ont peur des effets indĂ©sirables de ces vaccins » et ils ne sont pas convaincus que dans leur situation particuliĂšre, la balance risques/bĂ©nĂ©fices soit positive. Étant donnĂ© que toutes ces notions scientifiques peuvent ĂȘtre difficiles Ă  apprĂ©cier pour le citoyen ordinaire, imaginons un scĂ©nario fictif pour aider Ă  comprendre les tenants et aboutissants des mesures sanitaires imposĂ©es qui se focalisent en ce moment sur une obligation vaccinale dĂ©guisĂ©e, non assumĂ©e. Imaginons le cas d’une jeune femme qui s’est vue obligĂ©e d’interrompre ses Ă©tudes en sciences infirmiĂšres parce qu’elle a compris du message du gouvernement que le recrutement des futurs travailleurs exigera un passeport vaccinal pour la COVID-19. Bien qu’elle soit passionnĂ©e par cette carriĂšre d’infirmiĂšre, elle a peur de ces vaccins[106] ». On va appeler cette jeune femme, Elle HĂ©site. Elle HĂ©site va Ă  la rencontre de sa meilleure amie d’enfance qu’on va appeler, Elleveut Laconvaincre. Tout cela se passe en France pays avec obligation vaccinale pour les soignants. Elle HĂ©site est une jeune femme de 29 ans qui a arrĂȘtĂ© ses Ă©tudes en sciences infirmiĂšres parce qu’elle devrait ĂȘtre vaccinĂ©e pour continuer. Elle a dit non par peur que le vaccin » ait des effets indĂ©sirables inconnus qui pourraient affecter sa fertilitĂ©. Il n’y a aucune preuve que le vaccin » puisse avoir un tel effet et elle le sait parfaitement. Mais il n’y a aucune preuve non plus du contraire et elle a peur. Elle HĂ©site s’est aperçue qu’il y a jusqu’à quelques semaines seulement, l’AEM Agence europĂ©enne du mĂ©dicament recommandait le Moderna, pour le dĂ©conseiller pour les moins de 30 ans une semaine plus tard recommandation suivie par le gouvernement français. Comme quoi les vĂ©ritĂ©s du jour ne sont pas forcĂ©ment celles du lendemain. Elle constate donc que les connaissances sur les effets indĂ©sirables des vaccins Ă©voluent rapidement, ce qui n’est pas pour la rassurer. Comme elle avait un test PCR nĂ©gatif pour aller au cinĂ©ma, Elle HĂ©site va rejoindre son amie Elleveut Laconvaincre au bar. Son amie essaie de la convaincre de se faire vacciner parce que Elleveut Laconvaincre est convaincue de l’utilitĂ© et de l’innocuitĂ© du vaccin. Voici les arguments que Elleveut Laconvaincre lui prĂ©sente 1. Pour ne pas finir Ă  l’hĂŽpital. Mais, Ă  29 ans sans comorbiditĂ©, Elle HĂ©site sait bien que, pour elle, le risque de faire une forme grave de la COVID-19 est presque nul. Depuis mars 2020, le pourcentage de gens de moins de 44 ans sans comorbiditĂ© mort de la Covid est de 0 %! 2. Mais quid de la transmission? Elleveut Laconvaincre lui avance qu’on le fait comme un acte citoyen, pour protĂ©ger les autres. Au dĂ©but, des Ă©tudes faisaient Ă©tat d’une rĂ©duction par un facteur 6 de transmettre le virus si on Ă©tait vaccinĂ©. Mais des Ă©tudes plus rĂ©centes indiquent que la rĂ©duction de transmission ne serait que d’un facteur 2 et uniquement pendant 3 mois. Et puis, il y a l’exemple allemand oĂč, avec un taux de vaccination de plus de 70 %, il n’y a jamais eu autant de cas positifs. Est-ce que la vaccination protĂšge vraiment de la transmission? Elle HĂ©site n’est pas convaincue et encore moins avec le variant Omicron puisque davantage de vaccinĂ©s le contractent que de non-vaccinĂ©s en proportion de leur part dans la population. 3. OK, mais si malgrĂ© tout Elle HĂ©site se retrouve en rĂ©animation, est-il normal qu’elle prenne la place d’une autre personne dans le besoin parce qu’elle aurait refusĂ© de se faire vacciner? Bonne question! Mais d’une part, les risques pour Elle HĂ©site de se retrouver en rĂ©animation sont trĂšs faibles, surtout si elle se fait soigner avec des traitements prĂ©coces de premiĂšre ligne qui sont hĂ©las bannis au QuĂ©bec et au Canada ainsi que dans plusieurs États occidentaux, dont la France, sans justification scientifique valable mais ça, c’est un autre dĂ©bat qu’on Ă©lude. En plus Elle HĂ©site vient de lire le rapport qui est paru sur les hospitalisations dans tout le systĂšme de santĂ© en France. En 2020, la pire annĂ©e au niveau du nombre d’hospitalisations en France, les hospitalisations dues Ă  la COVID-19 ne reprĂ©sentaient que 2 % des cas et n’ont consommĂ© que 4 % des jours d’hospitalisation et 5 % des lits en rĂ©animation[107]. En 2021, les lits disponibles ont diminuĂ© car le gouvernement ne les a pas financĂ©s, est-ce de la faute de Elle HĂ©site? 4. Elleveut Laconvaincre lui avance que Elle HĂ©site n’aura pas le choix parce qu’on va reconfiner les non vaccinĂ©s alors si elle veut retrouver sa libertĂ©, il lui faudra un passeport vaccinal. L’Autriche vient de l’imposer. Donc ça fait peur. On envisage un confinement ciblĂ© pour les non vaccinĂ©s, pas pour les vulnĂ©rables, car ce serait discriminatoire de confiner les vulnĂ©rables! Elle HĂ©site n’est toujours pas convaincue, mais elle est encore plus inquiĂšte et plus stressĂ©e que jamais. Est-ce que tout ce stress chronique imposĂ© par les mesures sanitaires gouvernementales est vraiment sain pour la santĂ© publique? Dans le climat de confusion qui rĂšgne autour de l’obligation vaccinale, on peut argumenter que les vaccinĂ©s, Ă  qui on avait promis qu’ils seraient protĂ©gĂ©s, sont aussi stressĂ©s que les non vaccinĂ©s qu’on veut forcer Ă  se faire vacciner pour sĂ©curiser les vaccinĂ©s. Étant donnĂ© que les vaccinĂ©s sont plus nombreux que les hĂ©sitants Ă  la vaccination, il pourrait paraĂźtre logique de veiller au bien-ĂȘtre du plus grand nombre en diminuant le stress qu’on imposerait aux vaccinĂ©s Ă  frĂ©quenter les hĂ©sitants Ă  la vaccination, mĂȘme si plusieurs sont dĂ©jĂ  protĂ©gĂ©s par l’immunitĂ© naturelle, quitte Ă  imposer un stress discutable Ă  la minoritĂ© des hĂ©sitants Ă  la vaccination. D’abord, il est loin d’ĂȘtre acquis que la majoritĂ© des vaccinĂ©s soient stressĂ©s Ă  l’idĂ©e de frĂ©quenter les non vaccinĂ©s surtout s’ils croient Ă  la protection de la vaccination, si ce n’est pour la transmission, du moins pour la progression de la COVID-19 vers des formes plus graves. Et s’ils n’y croient pas, il est difficile de concevoir en quoi forcer les hĂ©sitants Ă  se faire vacciner va les rassurer et diminuer leur stress. Ne serait-il pas plus salutaire, d’un point de vue de santĂ© publique, de contextualiser les risques rĂ©els pour les diffĂ©rents segments de la population et de proposer des tests rapides dans les contextes nĂ©cessaires en milieu hospitalier et maison d’hĂ©bergement quand un individu prĂ©sente des symptĂŽmes cliniques de la maladie. En d’autres mots, il serait essentiel d’informer la population des risques rĂ©els afin de rĂ©duire la confusion gĂ©nĂ©rale, de rassurer les gens et de nous affranchir tous du stress dĂ©coulant directement des mesures sanitaires imposĂ©es ou des perceptions erronĂ©es vĂ©hiculĂ©es par les campagnes de peur des mĂ©dias. Et quand bien mĂȘme les gouvernants bĂ©nĂ©ficieraient de l’appui de la majoritĂ© pour exercer de la coercition sur les hĂ©sitants Ă  la vaccination, n’est-il pas du devoir de nos institutions de protĂ©ger les droits des minoritĂ©s contre les abus de pouvoir de la majoritĂ©? ANNEXE A LISTE DES RÉFÉRENCES Liste des rĂ©fĂ©rences au soutien de l’opinion d’expert L’absence de fondement scientifique de l’obligation vaccinale pour la COVID-19 l’inefficacitĂ© des vaccins gĂ©niques pour enrayer la propagation du SRAS-CoV-2 No Description / Lien 1. Conseil Scientifique 2021 – Pr. John Ioannidis 2. Great Barrington Declaration 3. UniversitĂ© de Harvard Martin Kulldorff Lien 4. UniversitĂ© d’Oxford Sunetra Gupta Lien 5. UniversitĂ© de Stanford Jayanta Bhattacharya Lien 6. Wow – the Latest Vitamin D Study is Kinda Stunning! *Viral Revelations* 7 fĂ©v. 2022 7. Rapport d’expert du Professeur Christian PERRONNE, mĂ©decin infectiologue, Ă  propos de la COVID-19 8. Rapport Covid-19 QuĂ©bec, Dr Laurent TOUBIANA, PhD. Physique, EpidĂ©miologiste 9. Outbreak of SARS-CoV-2 Infections, Including COVID-19 Vaccine Breakthrough Infections, Associated with Large Public Gatherings — Barnstable County, Massachusetts, July 2021 Outbreak of SARS-CoV-2 Delta Variant Infections Among Incarcerated Persons in a Federal Prison — Texas, July–August 2021 Resurgence of SARS-CoV-2 Infection in a Highly Vaccinated Health System Workforce 10. Community transmission and viral load kinetics of the SARS-CoV-2 delta variant in vaccinated and unvaccinated individuals in the UK a prospective, longitudinal, cohort study 11. Obesity and diabetes as comorbidities for COVID-19 Underlying mechanisms and the role of viral–bacterial interactions COVID-19 Severity in Obesity Leptin and Inflammatory Cytokine Interplay in the Link Between High Morbidity and Mortality COVID‐19 infection, progression, and vaccination Focus on obesity and related metabolic disturbances 12. Offline COVID-19 is not a pandemic 13. Raisonnement causal en statistique mĂ©dicale, la fin d’un tabou Pr. Matthieu Million, IHU MĂ©diterranĂ©e Infection. 14. Pourquoi OMICRON rĂ©siste-t-il au vaccin ? Pr Raoult 18 jan. 2022 Un peu de sagesse Pr. Raoult 8 fĂ©v. 2022 Omicron Continues To Spread – Contagiousness, Vaccine Effectiveness, Severity, New Variant? 3 fĂ©v. 2022 15. State Efforts to Ban or Enforce COVID-19 Vaccine Mandates and Passports Updated November 2, 2021 16. Increases in COVID-19 are unrelated to levels of vaccination across 68 countries and 2947 counties in the United States. S. V. Subramanian & Akhil Kumar, European Journal of Epidemiology 2021. 17. Effets de la vaccination sur l’épidĂ©mie Pr Raoult 11 jan. 2022 18. The O variant 19. Omicron mutations – COVID-19 mRNA vaccines update 21 High genetic barrier to SARS-CoV-2 polyclonal neutralizing antibody escape 20. No Significant Difference in Viral Load Between Vaccinated and Unvaccinated, Asymptomatic and Symptomatic Groups When Infected with SARS-CoV-2 Delta Variant 21. The epidemiological relevance of the COVID-19-vaccinated population is increasing 22. Revue de la littĂ©rature scientifique sur le variant Delta transmission, virulence et efficacitĂ© vaccinale 23. Note d’alerte du Conseil scientifique COVID-19, France, 21 aoĂ»t 2021 24. Outbreak of SARS-CoV-2 Delta Variant Infections Among Incarcerated Persons in a Federal Prison — Texas, July–August 2021 25. Duration and key determinants of infectious virus shedding in hospitalized patients with coronavirus disease-2019 COVID-19 26. Un peu de sagesse Pr. Raoult 8 fĂ©v. 2022 27. Professeur Bernard La Scola, Responsable du laboratoire NSB3 dans la vidĂ©o hebdomadaire de l’ IHU Marseille les vaccinĂ©s ont des charges virales plus Ă©levĂ©es que les non vaccinĂ©s
 quand on est infectĂ© le vaccin n’empĂȘche pas la circulation du virus. 28. Pourquoi OMICRON rĂ©siste-t-il au vaccin ? 18 jan. 2022 DĂ©monstration de la supercherie des injections par la gĂ©nĂ©ticiene Alexandra Henrion-Caude jan. 2022 29. Un peu de sagesse Pr. Raoult 8 fĂ©v. 2022 30. Innate Immune Suppression by SARS-CoV-2 mRNA Vaccinations The role of G-quadruplexes, exosomes and microRNAs Jan. 2022 DOI 31. Two years of COVID-19 in Africa lessons for the world 3 jan. 2022 32. Seasonal Influenza Vaccine and Increased Risk of Pandemic A/H1N1-Related Illness First Detection of the Association in British Columbia, Canada 33. Seasonal Influenza Vaccine and Increased Risk of Pandemic A/H1N1-Related Illness First Detection of the Association in British Columbia, Canada 34. The BNT162b2 mRNA vaccine against SARS-CoV-2 reprograms both adaptive and innate immune responses Immune imprinting, breadth of variant recognition, and germinal center response in human SARS-CoV-2 infection and vaccination 24 jan. 2022 35. 91 research studies affirm naturally acquired immunity to COVID-19 Documented, linked, and quoted COVID-19 A Second Opinion Senator Ron Johnson USA 24 jan. 2022 36. T-cell immunity of SARS-CoV Implications for vaccine development against MERS-CoV 37. Long-Term Persistence of SARS-CoV-2 Neutralizing Antibody Responses After Infection and Estimates of the Duration of Protection 38. Reduced Risk of Reinfection with SARS-CoV-2 After COVID-19 Vaccination — Kentucky, May–June 2021 Lien a study of 246 Kentucky residents 39. Necessity of COVID-19 vaccination in previously infected individuals Étude de la clinique Mayo; lien 40. Comparing SARS-CoV-2 natural immunity to vaccine-induced immunity reinfections versus breakthrough infections Étude d’IsraĂ«l, lien 41. CDC Admits Having No Records of Naturally Immune People’ Transmitting Virus Facts Matter 42. COVID-19 Cases and Hospitalizations by COVID-19 Vaccination Status and Previous COVID-19 Diagnosis — California and New York, May–November 2021 28 jan. 2022 43. A Systematic Review of the Protective Effect of Prior SARS-CoV-2 Infection on Repeat Infection 44. 135 RESEARCH STUDIES AFFIRM NATURALLY ACQUIRED IMMUNITY TO COVID-19 DOCUMENTED, LINKED, AND QUOTED 45. Longitudinal analysis shows durable and broad immune memory after SARS-CoV-2 infection with persisting antibody responses and memory B and T cells Longitudinal analysis shows durable and broad immune memory after SARS-CoV-2 infection with persisting antibody responses and memory B and T cells The T-cell response to SARS-CoV-2 kinetic and quantitative aspects and the case for their protective role 23 fĂ©v. 2021 Protracted yet Coordinated Differentiation of Long-Lived SARS-CoV-2-Specific CD8+ T Cells during Convalescence 1er sept. 2021 46. Pre-existing immunity to SARS-CoV-2 the knowns and unknowns 47. Pre-existing polymerase-specific T cells expand in abortive seronegative SARS-Cov-2 48. Exposure to SARS-CoV-2 generates T-cell memory in the absence of a detectable viral infection 19 mars 2021 49. New Horizons Dr Paul E Marik & Dr Peter A McCullough 50. Israeli vaccine chief We have made mistakes » 18 jan. 2022 80% of Serious Covid Cases Are Fully Vaccinated – Israel Hospital Director 5 fĂ©v. 2022 51. Boosters Could Cause “Immune System Fatigue”– Say NY Times & Scientists 1er jan. 2022 52. Outbreak of SARS-CoV-2 Delta Variant Infections Among Incarcerated Persons in a Federal Prison — Texas, July–August 2021 53. Increased risk of infection with SARS-CoV-2 Beta, Gamma, and Delta variant 54. Prior COVID-19 protects against reinfection, even in the absence of detectable antibodies 55. Prior COVID-19 protects against reinfection, even in the absence of detectable antibodies 27 mai 2021 56. Vaccination & Anticorps facilitants Pr Raoult 25 jan. 2022 57. Ă VIDÉO CENSURÉE SUR YOUTUBE
lien remplacĂ© par 58. Sweden decides against recommending COVID vaccines for kids aged 5-11 28 jan. 2022 59. Vaccine trial whistle blower Dr. John Campbell 60. ProblĂšmes cardiaques liĂ©s aux vaccins Le QuĂ©bec dans le brouillard 61. Pathogenic priming likely contributes to serious and critical illness and mortality in COVID-19 via autoimmunity 62. Pr Luc Montagnier des cas de Creutzfeldt-Jakob liĂ©s au vaccin contre le Covid ? 63. Sacha Distel – Tout va trĂšs bien Madame la Marquise feat. Claude Brasseur, Jacques Martin, Popeck 64. MĂȘme rĂ©fĂ©rence que Note no 32 65. The spike protein of SARS-CoV-2 variant is heavily mutated and evades vaccine-induced antibodies with high efficiency 66. COVID-19 vaccine surveillance report – Week 41 67. SARS-CoV-2 vaccine protection and deaths among US veterans during 2021 68. News Roundup COVID-19 Infection Rate Skyrockets in America’s Most Vaccinated State Vermont 69. Gibraltar, vaccine failure 70. The spike protein of SARS-CoV-2 variant is heavily mutated and evades vaccine-induced antibodies with high efficiency 71. Anti-SARS-CoV-2 receptor-binding domain antibody evolution after mRNA vaccination 72. Predominance of antibody-resistant SARS-CoV-2 variants in vaccine breakthrough cases from the San Francisco Bay Area, California 73. Le point sur les variants du SARS-CoV-2 passĂ©, prĂ©sent, futur 74. The vaccine does not prevent Covid 
 75. Scandal
 WHO chief calls out Covid booster shots as rich nations accelerate booster programmes 76. An Evolutionary Biologist Looks at Variants, and the Role of Rapid Testing in Covid / UCSF Department of Medicine 77. L’écrivain Art Moore interroge le Dr Peter McCullough sur la façon dont tous les mensonges officiels sur Covid s’effondrent, alors que Biden demande l’arrĂȘt des reportages vĂ©ridiques faits par les experts. La vaccination de masse est rĂ©ellement Ă  l’origine de la situation que nous connaissons et qui a aggravĂ© le problĂšme. 12 fĂ©v. 2022 78. Overdose – Une enquĂȘte de Belette RusĂ©e et Renard ButĂ© 10 fĂ©v. 2022 RenardBute3/Overdose1 79. Covid-19, Omicron, vaccination, pass sanitaire regard du Dr Pierre Sonigo, virologue 8 jan. 2022 80. Vaccine Mandates Unscientific, Divisive, and Enormously Costly 81. Advanced Clinical Decision Support for Vaccine Adverse Event Detection and Reporting 82. Critical Appraisal of VAERS Pharmacovigilance Is the Vaccine Adverse Events Reporting System VAERS a Functioning Pharmacovigilance System? 83. Estimating the number of COVID vaccine deaths in America 84. Are adverse events in Covid-19 vaccine trials under-reported? 85. Lopez-Gonzalez et al., 2009 86. Fuller, C. 2010. Reporting adverse drug reactions What happens in the real world ? », dans Rochon Ford, A. et D. Saibil ed 2009. The push to prescribe. Women and the canadian drug policy, Toronto, Women’s Press, pp. 139-159 ; Fuller, C. 2014. Reporting adverse side effects If you don’t tell, who will? », PharmaWatch Canada, 21 mai 2014; Pearson, BR. 2013 Under-reporting of adverse drug reactions The need for an automated reporting system », RISS-IJHS, 3 1 1-6.;Peterson. LN. 2009. Barriers to canadian physicians reporting of adverse drug reactions, Maîtrise en éducation, The University of British Columbia, 19 p.; Rawson, NSB. 2015. Canada’s adverse drug reaction reporting system A failing grade », Journal of Population Therapeutics and Clinical Pharmacology, 22 2 e167-e172 ; 87. Myocarditis and Pericarditis Following Vaccination with COVID-19 mRNA Vaccines in Ontario December 13, 2020 to September 4, 2021 88. Scandal
’ WHO chief calls out Covid booster shots as rich nations accelerate booster programmes 89. Senator Johnson Seeks 2nd Opinion 24 jan. 2022 90. COVID-19 early treatment real-time analysis of 1,431 studies 91. The Latest Results of Ivermectin’s Success in Treating Outbreaks of COVID-19 92. The Efficacy of Ivermectin Against COVID‑19 27 jan. 2021 93. “Ivermectine, une occasion manquĂ©e ?” 94. Long-Term Persistence of SARS-CoV-2 Neutralizing Antibody Responses After Infection and Estimates of the Duration of Protection 95. The Beauty of Vaccines and Natural Immunity, June 4, Written By Jay Bhattacharya, Sunetra Gupta, and Martin Kulldorff 96. Maintenant, L’Etat Envisage De Confiner Les Non VaccinĂ©s 97. Le retournement de veste du siĂšcle 98. Estimating the number of COVID vaccine deaths in America 24 dĂ©c. 2021 99. Are adverse events in Covid-19 vaccine trials under-reported? 23 nov. 2021 100. Lopez-Gonzalez et al., 2009 101. Fuller, C. 2010. Reporting adverse drug reactions What happens in the real world ? », dans Rochon Ford, A. et D. Saibil ed 2009. The push to prescribe. Women and the canadian drug policy, Toronto, Women’s Press, pp. 139-159 ; Fuller, C. 2014. Reporting adverse side effects If you don’t tell, who will? », PharmaWatch Canada, 21 mai 2014; Pearson, BR. 2013 Under-reporting of adverse drug reactions The need for an automated reporting system », RISS-IJHS, 3 1 1-6.;Peterson. LN. 2009. Barriers to canadian physicians reporting of adverse drug reactions, Maîtrise en éducation, The University of British Columbia, 19 p.; Rawson, NSB. 2015. Canada’s adverse drug reaction reporting system A failing grade », Journal of Population Therapeutics and Clinical Pharmacology, 22 2 e167-e172 ; 102. Myocarditis and Pericarditis Following Vaccination with COVID-19 mRNA Vaccines in Ontario December 13, 2020 to November 21, 2021 103. Scandal
’ WHO chief calls out Covid booster shots as rich nations accelerate booster programmes 14 nov. 2021 104. Long-Term Persistence of SARS-CoV-2 Neutralizing Antibody Responses After Infection and Estimates of the Duration of Protection 7 juillet 2021 105. The Beauty of Vaccines and Natural Immunity 4 juin 2021 106. Maintenant, L’Etat Envisage De Confiner Les Non VaccinĂ©s 15 nov. 2021 107. Le retournement de veste du siĂšcle 11 nov. 2021 ANNEXE B CURRICULUM VITAE DE BERNARD MASSIE Version abrĂ©gĂ©e Conseil national de recherches du Canada CNRC Bernard Massie, Ă©tait le directeur gĂ©nĂ©ral par intĂ©rim du portefeuille ThĂ©rapeutique de la santĂ© humaine au Conseil national de recherches du Canada CNRC. Ses responsabilitĂ©s consistaient Ă  gĂ©rer l’allocation des ressources, la planification stratĂ©gique et la budgĂ©tisation de plusieurs dĂ©partements de R&D Ă  la tĂȘte d’équipes dĂ©ployĂ©es dans des programmes de recherche ciblĂ©s en partenariat avec l’industrie biopharmaceutique. DĂ©partement Anticorps et BioprocĂ©dĂ©s du portefeuille ThĂ©rapeutique en SantĂ© Humaine Il Ă©tait auparavant Directeur R&D du dĂ©partement Anticorps et BioprocĂ©dĂ©s du portefeuille ThĂ©rapeutique en SantĂ© Humaine. Il a Ă©galement dirigĂ© le programme Produits biologiques et bio-fabrication dont l’objectif principal Ă©tait de couvrir tous les aspects du dĂ©veloppement biologique, de la dĂ©couverte aux tests prĂ©cliniques en collaboration avec des partenaires industriels. Le Dr Massie s’est joint au CNRC en 1985 en tant que chercheur scientifique au sein du groupe de virologie. Il a ensuite Ă©tĂ© nommĂ© chef du groupe d’IngĂ©nierie des cellules animales en 1992 et directeur du secteur des BioprocĂ©dĂ©s en 2006. Ses travaux ont initialement portĂ© sur les vecteurs viraux adĂ©novirus, baculovirus et lentivirus et leur application Ă  la production de protĂ©ines et Ă  la dĂ©livrance de gĂšnes. DĂ©veloppement de bioprocĂ©dĂ©s intĂ©grĂ©s Il a Ă©galement consacrĂ© une partie importante de sa carriĂšre au dĂ©veloppement de bioprocĂ©dĂ©s intĂ©grĂ©s depuis la construction de vecteurs et l’ingĂ©nierie cellulaire jusqu’à la culture Ă  grande Ă©chelle, pour la production industrielle d’anticorps thĂ©rapeutiques et d’autres produits bio-thĂ©rapeutiques comme les vaccins. Il a publiĂ© plus de 138 articles Ă©valuĂ©s par des pairs et a obtenu 12 brevets. Plusieurs de ses technologies ont Ă©tĂ© concĂ©dĂ©es sous licence Ă  l’industrie et, au fil des ans, il a participĂ© Ă  de nombreux projets industriels gĂ©nĂ©rant plusieurs millions de dollars de revenus. Il a obtenu son diplĂŽme en microbiologie de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al en 1982 et a effectuĂ© un stage postdoctoral de trois ans Ă  l’UniversitĂ© McGill en Ă©tudiant les virus tumoraux Ă  ADN. Professeur agrĂ©gĂ© au dĂ©partement de microbiologie et d’immunologie de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al Il a Ă©tĂ© professeur agrĂ©gĂ© au dĂ©partement de microbiologie et d’immunologie de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al de 1998 Ă  2019. En tant que consultant indĂ©pendant, il est actuellement membre du conseil scientifique consultatif du C3i un CECR dĂ©diĂ© Ă  la commercialisation de la thĂ©rapie cellulaire et gĂ©nique, du CQDM un consortium de recherche biopharmaceutique dont la mission est de financer le dĂ©veloppement d’outils et de technologies innovants qui accĂ©lĂ©reront la dĂ©couverte et le dĂ©veloppement de mĂ©dicaments plus sĂ»rs et plus efficaces et du BioDF une organisation Ă  but non lucratif dĂ©diĂ©e Ă  la constitution de bio-banques et plateformes gĂ©nomiques en soutien au dĂ©veloppement de technologies permettant pour la production de produits Ă  valeur ajoutĂ©e Ă  partir de dĂ©chets et de gaz Ă  effet de serre. ExpĂ©rience en recherche Son expĂ©rience en recherche est explicitĂ©e dans son CV dĂ©taillĂ© disponible sur demande. En rĂ©sumĂ©, sur le site Research Gate qui donne une indication de l’influence d’un chercheur dans son domaine, il a un index de soit une cote plus Ă©levĂ©e que des membres du site avec plus de 9 662 citations au total, soit 71 citations en moyenne par article publiĂ© dans des revues avec comitĂ© de lecture. En outre, il a l’habitude de lire de maniĂšre critique la littĂ©rature scientifique et il a Ă©valuĂ© en tant qu’experts un grand nombre d’articles dans de trĂšs bonnes revues spĂ©cialisĂ©es telles Human Gene Therapy, Gene Therapy, The Journal of Gene Medecine, Nature Biotechnology, Trends in Biotechnology, Molecular Therapy, Biotechnology & Bioengineering, Biotechniques, Biotechnology Progress, Cytotechnology. Il a Ă©galement participĂ© Ă  l’évaluation de projets scientifiques en tant qu’examinateurs externes ou experts sur les comitĂ©s de diffĂ©rents organismes subventionnaires, ou institutions de recherche tels, le CRSNG, les IRSC, la Croix-Rouge Canadienne, HĂ©ma-QuĂ©bec, le NCIC, le FRSQ, le Bayer Blood Partnership Fund, le Welcome Trust International, AFM-GĂ©nĂ©thon et le CNRC. Subventions Il a bĂ©nĂ©ficiĂ© seul, ou en collaboration, de 33 subventions externes au budget de recherche du CNRC. Ceci lui a permis, bien que cela ne fut pas son mandat en tant que chercheur au CNRC, de contribuer Ă  la formation de futurs chercheurs. En tant que professeur associĂ© Ă  diffĂ©rentes universitĂ©s, il a ainsi dirigĂ© ou codirigĂ© la formation de 15 Ă©tudiants Ă  la maĂźtrise, 7 Ă©tudiants au doctorat et formĂ© 14 stagiaires postdoctoraux. Il est un des membres co-fondateurs de l’Association des Microbiologistes du QuĂ©bec et de l’Association de ThĂ©rapie GĂ©nique du QuĂ©bec. Une de ses spĂ©cialitĂ©s est la technologie des vecteurs adĂ©novirus utilisĂ©s en thĂ©rapie gĂ©nique et en vaccination pour le cancer et les infections virales. Au cours de sa carriĂšre il a participĂ© Ă  la recherche mĂ©dicale en collaborant avec 14 mĂ©decins chercheurs dans les domaines de la microbiologie, virologie, thĂ©rapie gĂ©nique, cancer, neurologie et diabĂšte. En dehors de la conduite de ses propres projets de recherche, en tant qu’examinateurs experts, il a Ă©valuĂ© plusieurs centaines d’articles scientifiques, mĂ©moires de maitrise, thĂšses de doctorat et projets de recherche individuel ou programmes d’envergure. Chercheur indĂ©pendant – publications Au fil de ses 35 ans en tant que chercheur indĂ©pendant, il a Ă©tĂ© Ă  mĂȘme de constater qu’il faut rester trĂšs vigilent, mĂȘme avec des articles publiĂ©s et examinĂ©s par des pairs, car trop frĂ©quemment, hĂ©las, les rĂ©sultats prĂ©sentĂ©s ne sont pas reproductibles. L’essai publiĂ© sur ce sujet en 2005 par John Ioannidis Why most published findings are false a Ă©tĂ© le plus consultĂ© sur le site Public Library of Science avec plus de 3 millions de vues et confirme ce phĂ©nomĂšne. Ceci est toutefois mal documentĂ© car le systĂšme en place ne favorise pas la diffusion de telles informations. Ce phĂ©nomĂšne complique donc singuliĂšrement la pratique de la recherche scientifique et il a dĂ» apprendre Ă  composer avec cette rĂ©alitĂ©. Ainsi, lorsqu’on est impliquĂ© dans le dĂ©veloppement de produits thĂ©rapeutiques ou de vaccins avec des partenaires industriels, il faut que tout soit solidement vĂ©rifiĂ© et validĂ© avec des mĂ©thodes orthogonales qui vont assurer des assises solides pour les investissements substantiels qui sont requis pour le dĂ©veloppement clinique, au-delĂ  de la phase initiale prĂ©clinique de R&D. DĂ©veloppement de plusieurs bio-thĂ©rapeutiques Il a personnellement Ă©tĂ© impliquĂ© dans le dĂ©veloppement de plusieurs bio-thĂ©rapeutiques qui sont actuellement en phase d’essai clinique, dont un est commercialisĂ© comme bio-similaire en Inde. Finalement, il est un chercheur pas seulement thĂ©orique, mais aussi pratique, une sorte d’ingĂ©nieur du vivant, et plusieurs de ses inventions ont Ă©tĂ© commercialisĂ©es avec succĂšs. [1] [2] [3] UniversitĂ© de Harvard / Lien Martin Kulldorff [4] UniversitĂ© d’Oxford / Lien Sunetra Gupta [5] UniversitĂ© de Stanford / Lien Jayanta Bhattacharya [6] [7] [8] [9] [10] [11] [12] [13] [14] ; ; [15] [16] Increases in COVID-19 are unrelated to levels of vaccination across 68 countries and 2947 counties in the United States. S. V. Subramanian & Akhil Kumar, European Journal of Epidemiology 2021. [17] [18] [19] [20] [21] [22] [23] Note d’alerte du Conseil scientifique COVID-19, France, 21 aoĂ»t 2021 [ ] [24] [25] [26] [27] [28] et ; [29] [30] DOI [31] [32] [33] [34] et [35] et [36] [37] [38] [39] [40] [41] [42] [43] [44] [45] Longitudinal analysis shows durable and broad immune memory after SARS-CoV-2 infection with persisting antibody responses and memory B and T cells et ; et [46] [47] [48] [49] [50] et [51] [52] [53] [54] [55] [56] [57] [58] [59] Ă VIDÉO CENSURÉE SUR YOUTUBE
 lien remplacĂ© par [60] [61] [62] [63] [64] [65] [66] [67] [68] [69] [70] [71] [72] [73] [74] [75] [76] [77] [78] RenardBute3/Overdose1 [79] [80] [81] [82] RenardBute3/Overdose1 [83] [84] IvorCumminsf/Covid-Morality-Realities—the-Vaccine-Effects-Edition5 [85] RenardBute3/Overdose1 [86] ; et et [87] [88] [89] [90] [91] [92] [93] [94] [95] [96] [97] [98] [99] [100] Lopez-Gonzalez et al., 2009 [101] Fuller, C. 2010. Reporting adverse drug reactions What happens in the real world ? », dans Rochon Ford, A. et D. Saibil ed 2009. The push to prescribe. Women and the canadian drug policy, Toronto, Women’s Press, pp. 139-159 ; Fuller, C. 2014. Reporting adverse side effects If you don’t tell, who will? », PharmaWatch Canada, 21 mai 2014; Pearson, BR. 2013 Under-reporting of adverse drug reactions The need for an automated reporting system », RISS-IJHS, 3 1 1-6.;Peterson. LN. 2009. Barriers to canadian physicians reporting of adverse drug reactions, Maîtrise en éducation, The University of British Columbia, 19 p.; Rawson, NSB. 2015. Canada’s adverse drug reaction reporting system A failing grade », Journal of Population Therapeutics and Clinical Pharmacology, 22 2 e167-e172. [102] [103] [104] [105] [106] [107]

Les virus se caractérisent dans leur immense majorité par une évolution génétique constante, plus ou moins rapide selon les virus. Elle survient notamment suite à des mutations

PubliĂ© le 02/04/2020 Ă  2156, Mis Ă  jour le 12/04/2021 Ă  1628 DĂ©tecter le virus ou pister l'immunitĂ© chaque test Ă  son rĂŽle Ă  jouer. DR INFOGRAPHIE - Tests antigĂ©niques», sĂ©rologiques ou par PCR ? Les diffĂ©rentes techniques utilisĂ©es ne dĂ©tectent pas le coronavirus de la mĂȘme Ă  partir du lundi 12 avril et vendus seulement en pharmacie, les autotests pour le Covid-19 sur prĂ©lĂšvement nasal, pour les personnes asymptomatiques de plus de 15 ans sont trĂšs pratiques. Ces autotests vont se dĂ©ployer progressivement dans des milliers d'officines tout au long de la semaine», selon le ministre de la SantĂ©, Olivier VĂ©ran. Ils vont ĂȘtre rapidement mis Ă  disposition dans les Ă©tablissements scolaires», a-t-il ajoutĂ©, disant envisager d'aller jusqu'Ă  deux tests par semaine par Ă©lĂšve et par enseignant».Ces autotests, qui ne nĂ©cessitent pas de prĂ©sence de professionnels de santĂ© et dont le mode de prĂ©lĂšvement est moins invasif» que les dispositifs RT-PCR, permettront la rĂ©alisation de tests plus frĂ©quents», souligne l'arrĂȘtĂ© publiĂ© au Journal officiel dimanche 11 lire aussiCovid-19 mode d’emploi des autotestsLeur prix sera encadrĂ© il ne pourra excĂ©der 6 euros jusqu'au 15 mai, puis au-delĂ  5,20 euros. Leur vente sur internet est interdite. Les autotests seront dĂ©livrĂ©s gratuitement, sur justificatif, aux salariĂ©s Ă  domicile intervenant auprĂšs de personnes ĂągĂ©es ou en situation de handicap, ainsi qu'aux accueillants familiaux accompagnant ces Haute autoritĂ© de santĂ© HAS a donnĂ© son feu vert au dĂ©ploiement de ces autotests, mais dans son avis publiĂ© le 16 mars, elle prĂ©cise que tout autotest positif doit ensuite faire l'objet d'une confirmation par test RT-PCR. On pourra se tester chez soi et, en cas de rĂ©sultat positif, il faudra confirmer celui-ci par PCR. Non seulement pour vĂ©rifier s'il y a un variant, mais aussi pour conserver un outil de suivi», a confirmĂ© Olivier VĂ©ran dans les colonnes du Journal du dimanche .À lire aussiAutotests en vente lundi les pharmaciens craignent une imprĂ©paration et un manque de stocksVoici une petite mise au point pour bien distinguer les diffĂ©rents types de tests utilisĂ©s dans cette bataille Le test molĂ©culaire, pour traquer le virusBasĂ© sur la dĂ©tection du code gĂ©nĂ©tique du coronavirus, le test molĂ©culaire par PCR » rĂ©vĂšle si un malade est infectĂ© par le virus au moment oĂč on le test par PCR nĂ©cessite un prĂ©lĂšvement nasopharyngĂ© des voies respiratoires hautes par Ă©couvillonnage ou des voies respiratoires basses », selon les recommandations officielles. Une fois effectuĂ©, ce prĂ©lĂšvement est analysĂ© en laboratoire. Les biologistes vont d’abord utiliser des techniques qui permettent d’extraire le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique du virus, si celui-ci est prĂ©sent. À partir de ce matĂ©riel gĂ©nĂ©tique isolĂ©, la PCR pour polymerase chain reaction en anglais permet d’en amplifier une petite partie et donc d’en obtenir des millions d’exemplaires, jusqu’à ce que le signal soit perceptible par la machine. Si le virus est prĂ©sent, le test est positif. Sinon, il est test classique, en plus d’ĂȘtre coĂ»teux et assez long Ă  produire, est hyperdĂ©pendant de la qualitĂ© du prĂ©lĂšvement. Bien rĂ©alisĂ©, suffisamment en profondeur dans l'appareil respiratoire, il permet un diagnostic fiable. Mais un simple prĂ©lĂšvement nasal mal rĂ©alisĂ© peut donner un taux important de faux nĂ©gatifs ».2. Les tests antigĂ©niques, pour une dĂ©tection rapideComme le test PCR, le test antigĂ©nique nĂ©cessite un prĂ©lĂšvement nasopharyngĂ© ou par voies respiratoires basses. Le rĂ©sultat est cette fois connu en quelques minutes seulement – de 15 Ă  30 minutes. Ce test permet le diagnostic prĂ©coce des maladies dĂšs la phase aiguĂ« et dĂ©tecte la prĂ©sence dans l'organisme de protĂ©ines spĂ©cifiques du sa fiabilitĂ© est moindre que les PCR en cas de charge virale basse, le rĂ©sultat peut ĂȘtre faussĂ©. S'il permet d'isoler de maniĂšre plus prĂ©coce» une personne contaminĂ©e, un rĂ©sultat positif doit cependant ĂȘtre impĂ©rativement confirmé» par PCR, qui reste le test de rĂ©fĂ©rence», rappelle l' Le test sĂ©rologique, pour dĂ©tecter l’immunitĂ©Si le test par PCR permet de dĂ©tecter le virus Ă  un instant T, le test sĂ©rologique dĂ©tecte, a posteriori », des anticorps produits par une personne infectĂ©e. Cette mĂ©thode, qui nĂ©cessite une prise de sang, est efficace pour dĂ©terminer si le patient a Ă©tĂ© en contact avec la maladie, mĂȘme s’il n’a pas dĂ©veloppĂ© de sĂ©rologie est une mĂ©thode biologique utilisant le sĂ©rum, un constituant du sang, pour Ă©tablir des diagnostics mĂ©dicaux. Techniquement, les tests sĂ©rologiques dĂ©tectent les diffĂ©rentes immunoglobulines, qui sont produites en rĂ©action aux antigĂšnes du rapides une goutte de sang suffitPour permettre une diffusion Ă  grande Ă©chelle, de nouveaux types de tests sĂ©rologiques sont en cours d'examen. Ils doivent eux aussi permettre de dĂ©tecter et de diffĂ©rencier les anticorps produits par l'organisme au moment de l'infection, mais promettent un usage simplifiĂ© et un rĂ©sultat VOIR AUSSI - Olivier VĂ©ran 80 % des rĂ©sultats de test sont rendus en moins de 36h en France»

queveut dire le mot ÎŒÎ±ÎłÎșΔσ je crois que celas veut dire cool mais je voudrais en etre sur , lerci d avance. Actu Guide d’achat Test Dossier Tuto TĂ©lĂ©charger Forum Menu. Actu Guide d’achat Test Dossier Tuto TĂ©lĂ©charger Forum Accueil. Forums. Nouveaux messages Rechercher un sujet. Quoi de neuf. Nouveaux messages Nouveaux messages de profil ActivitĂ©s gĂ©nĂ©rales. Membres ï»żJe comprends rien Ă  "excrĂ©tion virale significative" ça veut dire que je suis atteint sĂ©vĂšrement du virus Si un kheyou de poche veut bien m'Ă©clairer ça me stresse pas mais j'aimerai comprendre Y'a rien Ă  comprendre, c'est positif, point. En gros significative signifie que ton dosage est assez concentrĂ© en "covid" pour dĂ©terminer que tu en es atteint. C'est dans ton ADN d'ĂȘtre con ou tu joues la comĂ©die ? Ça veut dire que tu es gay Le 12 janvier 2022 Ă  160403 Ça veut dire que tu es gaySiƂ na pas regarde le prĂ©leveur dans les yeux ça va. T'es juste positif, cherche pas plus loin Le 12 janvier 2022 Ă  160343 En gros significative signifie que ton dosage est assez concentrĂ© en "covid" pour dĂ©terminer que tu en es c'est pas forcĂ©ment quelque chose de grave ? Je suis positif tout comme un autre lambda peut l'ĂȘtre ? En plus je suis novax 0 dose Le 12 janvier 2022 Ă  160514 Le 12 janvier 2022 Ă  160343 En gros significative signifie que ton dosage est assez concentrĂ© en "covid" pour dĂ©terminer que tu en es c'est pas forcĂ©ment quelque chose de grave ? Je suis positif tout comme un autre lambda peut l'ĂȘtre ? Oui. Le 12 janvier 2022 Ă  160315 Y'a rien Ă  comprendre, c'est positif, point. Le 12 janvier 2022 Ă  160549 En plus je suis novax 0 dose Ca par contre no fake je suis en Medecine le vaccin aide clairement Ă  aller mieux et vite. Le 12 janvier 2022 Ă  160706 Le 12 janvier 2022 Ă  160549 En plus je suis novax 0 dose Ca par contre no fake je suis en Medecine le vaccin aide clairement Ă  aller mieux et 19 ans et je fais 85 kg pour 1m87 donc pas obĂšse je risque pas de dĂ©velopper une forme grave non ? en clair, tu es contaminant Ils diffĂ©rencient ceux qui contaminent de ce ceux qui sont en rĂ©mission Le 12 janvier 2022 Ă  160841 AHIENTENT a Ă©crit Le 12 janvier 2022 Ă  160706 Le 12 janvier 2022 Ă  160549 En plus je suis novax 0 dose Ca par contre no fake je suis en Medecine le vaccin aide clairement Ă  aller mieux et 19 ans et je fais 85 kg pour 1m87 donc pas obĂšse je risque pas de dĂ©velopper une forme grave non ? Tu as une maladie du poumon, du coeur, du foie ou du rein ? Le 12 janvier 2022 Ă  161003 Le 12 janvier 2022 Ă  160841 AHIENTENT a Ă©crit Le 12 janvier 2022 Ă  160706 Le 12 janvier 2022 Ă  160549 En plus je suis novax 0 dose Ca par contre no fake je suis en Medecine le vaccin aide clairement Ă  aller mieux et 19 ans et je fais 85 kg pour 1m87 donc pas obĂšse je risque pas de dĂ©velopper une forme grave non ? Tu as une maladie du poumon, du coeur, du foie ou du rein ? euh pas Ă  ma connaissance non Le 12 janvier 2022 Ă  161025 AHIENTENT a Ă©crit Le 12 janvier 2022 Ă  161003 Le 12 janvier 2022 Ă  160841 AHIENTENT a Ă©crit Le 12 janvier 2022 Ă  160706 Le 12 janvier 2022 Ă  160549 En plus je suis novax 0 dose Ca par contre no fake je suis en Medecine le vaccin aide clairement Ă  aller mieux et 19 ans et je fais 85 kg pour 1m87 donc pas obĂšse je risque pas de dĂ©velopper une forme grave non ? Tu as une maladie du poumon, du coeur, du foie ou du rein ? euh pas Ă  ma connaissance non peu de chance que tu finisses en rĂ©a alors Le 12 janvier 2022 Ă  160841 Le 12 janvier 2022 Ă  160706 Le 12 janvier 2022 Ă  160549 En plus je suis novax 0 dose Ca par contre no fake je suis en Medecine le vaccin aide clairement Ă  aller mieux et 19 ans et je fais 85 kg pour 1m87 donc pas obĂšse je risque pas de dĂ©velopper une forme grave non ? Ton IMC est correct. Mais ce n'est pas vraiment Ă  ça qu'on va determiner si tu vas faire une forme grave c'est plus si tu as des pathologies et tes antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux + ta forme 95% des cas t’inquiĂšte tu t'en sors bien mais le temps de rĂ©cupĂ©ration et la durĂ©e des symptĂŽmes sont clairement en dĂ©faveur des non-vax. Attention je ne suis pas pro ou non vax je dis juste ce que je vois. ne prend pas de vaccin, car tu as le meilleur des vaccins, Ă  savoir le virus lui mĂȘme. Et contrairement aux vaccins commerciaux, lui sera Ă  jour et efficace Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? . 328 41 404 478 229 146 281 495

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