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un détail de l'Histoire", dixit J-M Lepen. Je suis le seul à comprendre que cette phrase n'était pas censée être outrageante mais que ça a juste provoqué la rage parce que ça sortait de la bouche de Lepen? + Non je ne vote pas FN, je suis socialiste gauchololol BTG? ils ont pas compris qu'il a pas voulu dire ça positivement halal ces gaucho C'qu'il voulait dire, c'est que sur 2000 ans d'Histoire, 6 ans, c'est pas grand chose pk parler d"un sujet que tu ne maitrise pas . . . tu n'a rien à dire mais tu fais quand meme ton TALC ... Je maîtrise peut-être pas mon sujet, mais je maîtrise plus la langue française que toi, jeune homme ca a durer bien plus que 6 ans . . . 1. je suis plus vieux que toi. 2. réponse aussi stupide que ton 1er POST. donc je me demande pourquoi tu parles en fait Parce que mettre ton âge en avant c'est intelligent? Et toi, pourquoi tu poste, exactement? Je ne reponderait pas, sinon je vais me faire ban je poste pour éviter que tu ne raconte n'importe quoi. Tout le monde sait que les chambres à gaz n'ont jamais existées . OLOLOLOLOLOLOLOLOL Ceci est une blague jeune pomme "C'qu'il voulait dire, c'est que sur 2000 ans d'Histoire, 6 ans, c'est pas grand chose " Sauf que 1/ la citation originale est " Je n'ai pas étudié spécialement la question mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale »." 2/ l'histoire couvre plus de 2000 ans... beaucoup plus longtemps aussi. et avant cela il y avait les ghettos, ou les gens mourraient de faime aussi. Mes excuses, j'ai confondu camps de concentrations 1933 avec camps d'exterminations, mais n'empêche que 22 ans, sur 2000 ans, c'est rien et en 2000 ans y'a eu beaaaaucoup de tués et de génocides freeway go relire ton livre d'histoire et de français Il a dit ça parce qu'il savait que ça ferait polémique, et ça marche De plus, ce n'est pas les camps de concentrations, mais les chambres à gaz, qui seraient, selon JMLP un point de détail. "1/ la citation originale est " Je n'ai pas étudié spécialement la question mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale »." 2/ l'histoire couvre plus de 2000 ans... " 1 -> et zut, j'ai été victime de la désinformation, alors 2 -> ça va dans mon sens donc pas grave Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
LIVREBLANC SUR LES CAMPS DE CONCENTRATION SOVIETIQUES. pas cher : retrouvez tous les produits disponibles à l'achat sur notre site. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques. Dans Le rapport Auschiwtz », Peter Bebjak raconte l’histoire de deux juifs slovaques déportés à Auschwitz en 1942, qui ont réussi à s’évader du camp de concentration le 10 avril 1944. Alfred Wetzler Noël Czuczor et Walter Rosenberg Peter Ondrejička sur le chemin de la liberté - Photo DNA_Production Publié 26 Juillet 2022 à 14h54 Temps de lecture 2 min C’est la montée de l’extrême droite en Slovaquie et dans toute l’Europe qui a incité Peter Bebjak à revenir sur cette période tragique où les nazis bafouaient les droits de l’homme. Le Rapport Auschwitz raconte l’histoire Alfred Wetzler Noël Czuczor et Walter Rosenberg Peter Ondrejička, juifs slovaques déportés à Auschwitz en 1942, qui ont réussi à s’évader du camp de concentration le 10 avril 1944. player_gen_cmedia=19592247&cfilm= Révéler au monde Il s’agit donc de raviver nos mémoires comme l’ont fait déjà en 1993 l’Américain Steven Spielberg avec La Liste de Schindler Oscar du Meilleur fil, et plus récemment, en 2015, le Hongrois László Nemes avec Le Fils de Saul Oscar du Meilleur film étranger et Grand Prix du Festival de Cannes. Le réalisateur slovaque rappelle que les deux hommes n’ont pas fui pour sauver leur peau, mais pour révéler au monde ce qui se passait dans les camps de la mort. Et le plus dur aura été de convaincre les alliés. À noter que les héros de Peter Bebjak ne sont pas seulement ces deux évadés, mais tous ces hommes dont il filme les supplices sans fioriture. Lire aussi Cinéma. Christophe Beaugrand double un type pas sympa dans le troisième volet de Tad l’explorateur » La sélection DVD de la rédaction Goliath » et Abuela » Sortie ciné Leila et ses frères », jeu de massacre en famille Poursuivez votre lecture sur ces sujets Cinéma Cinéma Slovaquie Steven Spielberg Festival de Cannes

Lorigine des Dialogues avec l’ange. Hongrie 1943 – La guerre et l’incroyable aventure de Budaliget. Devant le mensonge et l’infamie de cette guerre, Gitta Mallasz et ses trois amis – Hanna, Lili et Joseph – s’interrogent sur les erreurs que l’homme a pu commettre pour en arriver à de telles violences. Leur quête de sens va

de Jean-Claude Farcy chez Economica Collections Historiques Paru le 21/06/1999 Broché 373 pages Public motivé € Disponible - Expédié sous 21 jours ouvrés Ajouter au panier Frais de livraison Donner votre avis sur ce livre Ajouter à votre liste d'envie Quatrième de couvertureRapports administratifs des préfets et directeurs de camps, témoignages, pétitions et lettres clandestines d'internés font revivre les conditions de l'internement de 1914 à 1920, ses motivations comme les résistances et révoltes qu'il suscite. Avis des lecteurs Soyez le premier à donner votre avis Jeuneintellectuel républicain, Pere Vives i Clavé (Barcelone, 1910-Mauthausen, 1941), rejoint la France en 1939, après la chute de Barcelone aux mains des franquistes. Pris dans le flot de l'exode (la retirada), il connaît les camps Cet article vous présente une sélection de 5 des meilleurs livres sur Auschwitz. 1. Le tatoueur d’Auschwitz Heather Morris Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l’entrée du camp d’Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C’est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu’il marque à jamais. Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d’une noirceur infinie. Ils savent d’emblée qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Mais dans cette prison où l’on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n’y a pas de place pour l’amour. Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale a fait une promesse un jour, ils seront libres, deux jeunes gens heureux de vivre ensemble. Deux personnes plus fortes que l’horreur du monde. L’histoire vraie d’un homme et d’une femme qui ont trouvé l’amour au cœur de l’enfer. À propos de l’auteur Heather Morris est journaliste. Elle prête sa plume à Lale Sokolov, un ancien déporté, qui lui a raconté son histoire. Ce témoignage, un best-seller mondial, a été traduit dans une quinzaine de langues et est en cours d’adaptation au cinéma. 2. Le commandant d’Auschwitz parle Rudolf Hoess Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac Le 27 janvier 1945, l’armée soviétique libérait le camp d’Auschwitz. Soixante ans après, cet ouvrage reste un des quelques livres essentiels sur le sujet. Dans sa première édition, en 1959, le Comité international d’Auschwitz présentait ainsi ce livre » Rudolf Hoess a été pendu à Auschwitz en exécution du jugement du 4 avril 1947. C’est au cours de sa détention à la prison de Cracovie, et dans l’attente du procès, que l’ancien commandant du camp d’Auschwitz a rédigé cette autobiographie sur le conseil de ses avocats et des personnalités polonaises chargées de l’enquête sur les crimes de guerre nazis en Pologne. Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d’atténuer la responsabilité de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses égaux et des grands chefs SS, ce document projette une lumière accablante sur la genèse et l’évolution de la Solution finale » et du système concentrationnaire. Ce compte rendu sincère » représente l’un des actes d’accusation les plus écrasants qu’il nous ait été donné de connaître contre le régime dont se réclame l’accusé, et au nom duquel il a sacrifié, comme ses pairs et supérieurs, des millions d’êtres humains en abdiquant sa propre humanité. » La préface de Geneviève Decrop auteur de l’ouvrage Des camps au génocide la politique de l’impensable, PUG, 1995 replace en perspective ce texte fondamental. Et dans la postface inédite à cette édition de poche, elle montre en quoi les avancées récentes de l’historiographie de la Shoah renouvellent la portée de sa lecture. À propos de l’auteur Commandant du camp de concentration d’Auschwitz de 1940 à 1945, Rudolf Hoess fut condamné à mort et exécuté par pendaison en 1947. 3. Je me suis évadé d’Auschwitz Rudolf Vrba, Alan Bestic Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac Un million de Hongrois vont mourir, Auschwitz est prêt à les recevoir. Mais si vous les prévenez maintenant ils se révolteront. Ils n’iront pas dans les fours. Votre tour viendra aussi. Aujourd’hui c’est celui des Hongrois. Il faut les avertir le plus vite possible. » Voici le récit effrayant d’un homme qui a passé près de deux ans dans le camp d’extermination d’Auschwitz. Le 14 avril 1944, Rudolf Vrba et son ami Fred Wetzler parviennent à s’enfuir, et le 25 avril ils remettent leur Rapport sur les camps de concentration d’Auschwitz, Birkenau et Maïdanek ». Celui-ci est immédiatement transmis au chef de la communauté juive de Hongrie. En vain quatre cent mille juifs hongrois seront assassinés. Une chronique méticuleuse de la vie quotidienne au cœur de cet enfer, avec l’espoir insensé de s’échapper pour pouvoir témoigner, et faire cesser le massacre. À propos de l’auteur Rudolf Vrba fut interné en juin 1942 et devint secrétaire du Camp de la Quarantaine. Après son évasion, il enseigne à l’université de Vancouver Canada. Alan Bestic est journaliste. 4. Auschwitz Tal Bruttmann Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac Il s’agit à la fois de brosser l’histoire du complexe d’Auschwitz, site gigantesque où furent exécutées plus d’un million de personnes – en mettant en lumière les éléments et événements les plus importants – tout en réinsérant celle-ci dans l’histoire, plus large, des différentes politiques nazies. Première synthèse historique récente en langue française sur ce lieu central, tant d’un point de vue historique que mémoriel. Auschwitz est devenu le symbole à la fois des camps de concentration et de l’assassinat des Juifs, occupant aujourd’hui une place centrale tant d’un point de vue mémoriel qu’historique. Marqué par le gigantisme, qu’illustrent en premier lieu les chiffres – 1,3 million de personnes y ont été acheminées depuis toute l’Europe, dont 1,1 million y sont mortes –, le site fut à la fois le plus important des camps de concentration et le plus meurtrier des centres de mise à mort de la solution finale ». Pourtant, il s’agit d’un lieu d’une rare complexité, qui n’est pas limité au camp de concentration, mais est constitué d’une multitude d’espaces – camps de concentration, centre de mise à mort, industries de tous types – articulés autour de la ville d’Auschwitz, désignée par le régime nazi pour devenir un modèle de développement urbain et industriel au sein du IIIe Reich. C’est dans cet espace que se sont croisées et concentrées politiques répressives contre différentes catégories de populations Polonais, Tsiganes, Soviétiques…, politiques d’assassinat, dont la plus importante fut celle menée contre les Juifs, mais aussi politiques de colonisation et de développement industriel, conférant à Auschwitz une dimension sans égale. À propos de l’auteur Tal Bruttmann est historien, ses travaux portent sur les politiques antisémites en France pendant la guerre, ainsi que sur la » solution finale . Auteur notamment de La Logique des bourreaux Hachette Littératures, 2003, Au bureau des Affaires juives. L’administration française et l’application de la législation antisémite, 1940-1944 La Découverte, 2006 et » Aryanisation » économique et spoliation en Isère PUG, 2010, il vient de diriger avec Ivan Ermakoff, Nicolas Mariot et Claire Zalc Pour une microhistoire de la Shoah Seuil, 2012. 5. Auschwitz – Les nazis et la Solution finale » Laurence Rees Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac Le 27 janvier 1945, l’armée Rouge pénètre dans le camp de concentration d’Auschwitz et libère les survivants. Le monde découvre un système d’une barbarie inouïe, jamais vue dans l’histoire de l’humanité la » solution finale , les chambres à gaz et les fours crématoires. S’appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d’entretiens inédits avec d’anciens bourreaux comme avec des rescapés, Laurence Rees nous permet de comprendre de l’intérieur le fonctionnement de cette machine à tuer. La force et l’originalité de cette enquête unique sont de montrer comment les décisions qui ont abouti à la construction des camps ont mûri des années durant. Et l’on découvre, incrédule, qu’aujourd’hui encore nombre d’anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce Je pensais que c’était une bonne chose. » À propos de l’auteur Directeur des Programmes historiques de la BBC, Laurence Rees est salué dans le monde entier pour ses livres et ses documentaires consacrés à la Seconde Guerre mondiale. Livre: Livre Camp de concentration NATZWILLER STRUTHOF de [camps De Concentrations], commander et acheter le livre Camp de concentration NATZWILLER STRUTHOF en livraison rapide, et aussi des extraits et des avis et Le choix de Sophie Drame 1982 2 h 30 min iTunes Le film Le Choix de Sophie est basé sur le roman de William Styron. Ce roman est souvent considéré comme le meilleur livre de Styron et comme le roman le plus important du vingtième siècle. Sophie Meryl Streep est une rescapée des camps de concentration des Nazis. Elle a retrouvé son envie de vivre grâce à Nathan Kevin Kline, un Juif américain à l’esprit étincelant mais labile, obsédé par l’Holocauste. Ils se lient d’amitié avec Stingo Peter MacNicol, un jeune écrivain américain qui vient de s’installer à New York. Mais le bonheur de Sophie et Nathan est menacé par leur passé. Meryl Streep remporta un Oscar pour son interprétation dans la catégorie du “meilleur rôle principal féminin” 1983. Drame 1982 2 h 30 min iTunes Tout public En vedette Meryl Streep, Kevin Kline, Peter MacNicol Réalisation Alan J. Pakula Bandes-annonces Similaires Distribution et équipe technique
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Les camps de concentration Konzentrationslager, abrégé par KL ou KZ faisaient partie intégrante du régime allemand nazi entre 1933 et 1945. Le terme désignait un camp où des gens étaient détenus ou enfermés dans des conditions souvent pénibles et sans aucun respect pour les normes juridiques d'arrestation et d'emprisonnement d'une démocratie constitutionnelle. Les premiers camps de concentration en Allemagne Les premiers camps de concentration en Allemagne furent créés peu après la nomination d'Hitler au poste de chancelier en janvier 1933. Dans les semaines après l'arrivée au pouvoir des Nazis, la SA Sturmabteilung ou Section d'assaut, la SS Schutzstaffel, escadron de protection, garde d'élite du parti nazi, la police et les autorités civiles locales mirent en place de nombreux camps de détention pour incarcérer les opposants, réels ou supposés, à la politique nazie. Dans toute l'Allemagne, les autorités allemandes établirent des camps au fur et à mesure des multiples arrestations d'opposants politiques présumés. La SS mit en place de vastes camps à Oranienburg au nord de Berlin, à Esterwegen près de Hambourg, à Dachau au nord-ouest de Munich, et à Lichtenburg en Saxe. À Berlin même, on détenait des prisonniers faisant l'objet d'enquêtes de la Gestapo, la police d'État secrète allemande, dans les locaux de la Columbia-Haus, en service jusqu'en 1936. La centralisation du système concentrationnaire Lorsque la SS s'affranchit de la tutelle de la SA en juillet 1934, après l'élimination d'Ernst Röhm lors de la Nuit des longs couteaux, Hitler autorisa le dirigeant des SS, Heinrich Himmler, à centraliser et organiser l'administration des camps de concentration. Celui-ci chargea le lieutenant général SS Theodor Eicke, commandant du camp de concentration SS de Dachau depuis juin 1933, de cette mission, lui attribuant le titre d'Inspecteur des camps de concentration, une nouvelle section de la SS dépendant du Bureau principal. Après décembre 1934, la SS devint le seul organe autorisé à créer et à gérer les centres, qui prirent officiellement le nom de camps de concentration — ce qui n'empêcha pas certaines autorités civiles locales de continuer à ouvrir des camps de détention et de travail forcé dans toute l'Allemagne. En 1937, il ne restait que quatre camps de concentration Dachau à côté de Munich, Sachsenhausen près de Berlin, Buchenwald près de Weimar ainsi que le camp de femmes de Lichtenburg près de Mersebourg en Saxe. Les objectifs du système concentrationnaire On compare souvent les camps de concentration aux prisons d'une société moderne, ce qui est inexact, car ils ne dépendaient d'aucune entité judiciaire. Pour les Nazis, trois objectifs les justifiaient L'incarcération de personnes perçues comme une menace pour la sécurité du régime incarcération sans durée prédéfinie. L'élimination physique d'individus et de petits groupes en dehors de tout contrôle public ou judiciaire. L'exploitation de la population carcérale pour des travaux forcés, en raison de la pénurie de main-d'œuvre. L'administration des camps de concentration En tant que commandant de Dachau en 1933, Eicke avait déjà établi une organisation et des procédures pour gérer et faire surveiller le camp. Il avait publié un règlement sur les missions des gardiens et sur le traitement des prisonniers. Ce sont l'organisation, la structure et les pratiques mises au point à Dachau en 1933-1934 qui servirent de modèle au nouveau système concentrationnaire nazi. Parmi les premiers élèves » d'Eicke à Dachau se trouvait Rudolf Höss, qui, plus tard, prit le commandement du camp de concentration d'Auschwitz. D'abord chargées de garder les camps de concentration SS, des unités politiques en alerte » Politische Bereitschaften furent renommées unités de garde » SS-Wachverbände en 1935, puis unités à tête de mort » SS-Totenkopfverbände en avril 1936. À chaque camp fut affectée l'une d'entre elles. Après 1936, le personnel qui administrait les camps, commandant inclus, en faisait également partie. Si la représentation d'une tête de mort crâne et os figurait sur toutes les casquettes SS, seules les SS-Totenkopfverbände étaient autorisées à la porter à la boutonnière. Après la création d'une division Tête de mort » de la Waffen SS en 1940, leurs officiers, recrutés au sein du service des camps de concentration, arborèrent également le symbole sur l'uniforme. Dans chaque camp, l'unité était divisée en deux groupes. Le premier comprenait le personnel, constitué des membres suivants Le commandant et son équipe Un policier de la Sûreté et son assistant, chargés de tenir à jour les dossiers des prisonniers Le commandant du camp dit de détention protectrice » Schutzhaftlagerführer, qui abritait les prisonniers, et son équipe dont les agents chargés de l'affectation du travail et de l'appel, ainsi que le Blockführer, responsable des baraquements des prisonniers Un personnel administratif chargé de l'administration fiscale et de l'approvisionnement du camp Une infirmerie gérée par un médecin SS assisté d'un ou deux agents SS d'hygiène et/ou des infirmières. Le second groupe constituait le détachement de gardes SS-Wachbataillon, qui avant 1939 avait la taille d'un bataillon. Le modèle ainsi créé par Eicke au milieu des années 1930 caractérisa le système concentrationnaire jusqu'à la chute du régime nazi au printemps 1945. La routine quotidienne à Dachau, les méthodes de répression et les tâches du personnel SS et des gardiens devinrent la norme, avec quelques variantes, dans tous les camps de concentration allemands. L'habilitation à incarcérer Après 1938, seule la police de sécurité allemande composée de la Gestapo et de la police criminelle était officiellement habilitée à incarcérer des personnes dans les camps de concentration. Ce droit existait de facto depuis 1936. Le motif légal » d'incarcération était soit l'ordre de détention protectrice Schutzhaft, que la Gestapo pouvait délivrer depuis 1933 pour des personnes considérées comme présentant un danger politique, soit l'ordre de détention préventive donné par la Police criminelle Vorbeugungshaft, en vigueur depuis décembre 1937 pour des récidivistes ou des personnes qui, d'après le régime, avaient un comportement asocial ». Aucun de ces ordres ne faisait l'objet d'un contrôle judiciaire ou d'un examen par un organisme extérieur à la police de sécurité allemande. L'extension du système concentrationnaire Entre 1938 et 1939, avec les nouvelles conquêtes territoriales de l'Allemagne nazie et l'augmentation du nombre d'individus considérés comme opposants politiques et asociaux, de nouveaux camps de concentration furent nécessaires. En septembre 1939, quand l'invasion de la Pologne déclencha la Seconde Guerre mondiale, il existait six camps de concentration sur le territoire dit du Grand Reich allemand Dachau fondé en 1933, Sachsenhausen 1936, Buchenwald 1937, Flossenbürg 1938 dans le nord-est de la Bavière près de la frontière tchèque de 1937, Mauthausen 1938 près de Linz en Autriche, et le camp de femmes de Ravensbrück 1939 établi dans la province de Brandebourg au sud-est de Berlin, après la dissolution de Lichtenburg. Le travail forcé Dès 1934, les commandants des camps de concentration déployèrent des prisonniers comme travailleurs forcés pour des projets SS, notamment des chantiers de construction ou d'agrandissement des camps mêmes. Entre 1934 et 1938, le réservoir de main-d'œuvre constitué par les travailleurs forcés incarcérés dans les camps ne cessa d'alimenter les divers projets de développement des dirigeants SS. Pour mobiliser et financer de telles entreprises, Himmler réorganisa et agrandit les locaux administratifs de la SS, puis créa un nouveau bureau pour les opérations commerciales. C'est le Général major SS Oswald Pohl qui dirigea l'ensemble, avant de prendre la tête de l'Inspection des camps de concentration en 1942. Après 1937, les considérations économiques commencèrent à avoir un impact croissant sur la sélection des sites des camps de concentration, ce qui devint plus systématique après le début de la guerre. Par exemple, Mauthausen et Flossenbürg furent placés à proximité de grandes carrières de pierre. De même, les prisonniers, chargés de tâches éreintantes et inutiles furent de plus en plus affectés par les autorités des camps à des travaux de rendement, non moins épuisants et dangereux, dans les industries d'extraction carrières de pierre, mais aussi mines de charbon et le travail de construction. Les camps de concentration après le début de la Seconde Guerre mondiale Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale par l'Allemagne nazie en septembre 1939, les conquêtes territoriales allemandes et l'augmentation importante du nombre de prisonniers potentiels se traduisirent par l'extension rapide du système concentrationnaire vers l'est. Si les camps n'en demeurèrent pas moins des lieux de détention pour les ennemis politiques, le climat d'urgence nationale suscité par le conflit permit à la SS d'étendre leurs fonctions. Les camps de concentration devinrent de plus en plus des sites où les autorités SS pouvaient tuer des groupes ciblés d'ennemis réels ou supposés de l'Allemagne nazie. Ils en vinrent également à servir de centres de rétention pour un réservoir rapidement croissant de main-d'œuvre forcée déployée sur des projets de construction SS, des sites industriels d'extraction commissionnés par la SS, et à partir de 1942, dans la production de matériel miliaire, d'armes et de biens liés à l'effort de guerre allemand. Malgré le besoin de main-d'œuvre forcée, les autorités SS continuèrent délibérément à sous-alimenter et maltraiter les prisonniers incarcérés dans les camps de concentration, à les affecter à des travaux forcés sans tenir compte de leur sécurité, générant des taux de mortalité particulièrement élevés.

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