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Des archĂ©ologues Ă©gyptiens viennent de mettre au jour un mystĂ©rieux sarcophage enfoui sous terre depuis plus de ans. DĂ©couvert par hasard, le cercueil antique Ă©tonne par ses dimensions hors du commun, mais aussi par son exceptionnel Ă©tat de conservation, qui promet des rĂ©vĂ©lations mĂštre quatre-vingt-cinq de haut, deux mĂštres soixante-cinq de long et un mĂštre soixante-cinq de large⊠Telles sont les dimensions de lâĂ©nigme. Un mystĂšre fait de granite noir et enfoui cinq mĂštres sous terre Ă Alexandrie, ancienne capitale Ă©gyptienne bĂątie Ă lâouest du delta du Nil. Seule certitude jusquâĂ prĂ©sent pour les archĂ©ologues cet intriguant bloc de pierre nâest autre quâun sarcophage. Sa dĂ©couverte a Ă©tĂ© annoncĂ©e le 1er juillet dernier par le MinistĂšre Ă©gyptien des antiquitĂ©s. Dans un message postĂ© sur les rĂ©seaux sociaux, les responsables de lâorganisation ont dĂ©voilĂ© les circonstances de la dĂ©couverte "une mission archĂ©ologique Ă©gyptienne menĂ©e par le Conseil suprĂȘme des AntiquitĂ©s Ă©gyptiennes a mis au jour un ancien tombeau qui remonte Ă la pĂ©riode ptolĂ©maĂŻque", soit il y a plus de ans. La sĂ©pulture est apparue "au cours de travaux dâexcavation rĂ©alisĂ©s pour inspecter le terrain dâun habitant dâAlexandrie avant le creusement des fondations de son bĂątiment dans la rue Al-Karmili, dans le quartier de Sidi Gaber", retrace le Docteur Mostafa Waziri, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Conseil suprĂȘme des AntiquitĂ©s sarcophage parfaitement intactUn dĂ©tail suscite tout particuliĂšrement lâintĂ©rĂȘt des spĂ©cialistes pour cet objet hors du commun le joint de mortier apposĂ© sur le sarcophage pour en sceller le couvercle semble encore parfaitement intact. Le tombeau dans lequel il vient dâĂȘtre dĂ©couvert serait donc restĂ© inviolĂ© depuis plus de ans. Une caractĂ©ristique rarissime dans une rĂ©gion ravagĂ©e par les pillages depuis plusieurs dĂ©couverte majeure effectuĂ©e en compagnie de ce mystĂ©rieux sarcophage couleur Ă©bĂšne un visage dâalbĂątre tout aussi Ă©nigmatique. Bien que ses traits aient Ă©tĂ© Ă©rodĂ©s par le temps les rendant mĂ©connaissables, les spĂ©cialistes pensent qu'il pourrait trĂšs probablement appartenir au propriĂ©taire du tombeau. Son identitĂ© reste pour le moment un mystĂšre mais les Ă©lĂ©ments suggĂšrent qu'il pourrait s'agir d'un haut dignitaire de l'Egypte antique. Des secrets peut-ĂȘtre bientĂŽt percĂ©sDes gardes protĂšgent dĂ©sormais lâendroit, devenu, en quelques coups de pelleteuse, un haut lieu de lâarchĂ©ologie Ă©gyptienne. DatĂ© dâune pĂ©riode comprise entre 304 et 30 avant notre Ăšre, ce tombeau aurait Ă©tĂ© bĂąti aprĂšs la mort dâAlexandre le Grand, ancien roi de MacĂ©doine disparu en 323 avant notre archĂ©ologues espĂšrent pouvoir dĂ©couvrir au plus vite lâidentitĂ© du dĂ©funt protĂ©gĂ© dans ce mystĂ©rieux sarcophage. Son nom, mais aussi, pourquoi pas, dâĂ©ventuels bijoux, ou dâautres objets prĂ©cieux glissĂ©s auprĂšs du mort pour lâaccompagner dans son voyage vers lâau-delà ⊠Dernier point sur lequel les spĂ©cialistes sâinterrogent Ă©galement celui de la taille du sarcophage. Ses dimensions hors du commun promettent certainement des dĂ©couvertes tout aussi exceptionnelles que que de desceller ce sarcophage de granite clos depuis des millĂ©naires, câest trĂšs certainement grĂące aux rayons X que les archĂ©ologues pourraient dans un premier temps parvenir Ă en percer les secrets, sans mĂȘme avoir Ă lâouvrir. Un nouveau trĂ©sor qui pourra alors venir sâajouter Ă la liste en perpĂ©tuelle Ă©volution des innombrables merveilles antiques dĂ©jĂ mises au jour au pays des pharaons.
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LĂgypte a dĂ©voilĂ© jeudi, pour la premiĂšre fois, les tombes vieilles de plus de 3000 ans de deux dirigeants de l'armĂ©e des Pharaons dans la
L'Ăgypte antique est l'une des plus anciennes civilisations de l'antiquitĂ©. Un peu avant 3000 avant le roi Narmer rĂ©unit la Haute et la Basse-Ăgypte en un seul pays. Il est le premier pharaon dâune longue lignĂ©e de souverains qui va rĂ©gner pendant plus de 2 500 ans. Le pays des pharaons doit sa prospĂ©ritĂ© et son exceptionnelle longĂ©vitĂ© au Nil, qui apportait des inondations annuelles rĂ©guliĂšres, assurant des rĂ©coltes toujours plus abondantes. Principal axe de communication nord-sud, le fleuve Ă©tait bordĂ© par un immense dĂ©sert qui protĂ©geait la rĂ©gion des invasions et offrait pierres de construction et mĂ©taux prĂ©cieux. Sans le Nil, lâĂgypte ne serait donc quâun dĂ©sert, et la civilisation Ă©gyptienne nâaurait probablement pas pu naĂźtre. Comme le soulignera lâĂ©crivain grec HĂ©rodote dĂšs le Ve siĂšcle avant lâĂgypte est un don du Nil ». LâEgypte antique, un don du Nil De la premiĂšre cataracte, marquant la frontiĂšre sud de l'Ăgypte antique, Ă la mĂ©diterranĂ©e, la vallĂ©e du Nil sâĂ©tire sur 800 kilomĂštres. Le Nil prend sa source Ă lâextrĂ©mitĂ© sud de lâĂgypte, dans les hautes terres de lâest africain. Les pluies torrentielles qui sâabattent sur cette rĂ©gion au dĂ©but de lâĂ©tĂ© gonflent les eaux du fleuve jusquâĂ les faire dĂ©border en Ăgypte, Ă la fin de la saison estivale. En se retirant, les crues laissent une terre humide et couverte de limon. Nul besoin pour les Ă©gyptiens dâĂ©riger des dĂ©fenses contre les inondations ou dâĂ©difier des rĂ©seaux dâirrigation. AprĂšs avoir semĂ© en automne, dans un sol fertile et gorgĂ©s dâeau, il leur suffisait de laisser mĂ»rir les cultures sous le chaud soleil hivernal pour moissonner les champs au printemps, juste avant lâinondation suivante. La famine touchait la population que lorsque par malheur les crues du Nil faisaient dĂ©faut. Dans la vallĂ©e du Nil, lâagriculture fit son apparition aux environs du VIeme millĂ©naire avant J-C. Ă cette Ă©poque, lâAfrique du nord Ă©tait plus humide quâaujourdâhui le Sahara, vaste Ă©tendue de prairies parsemĂ©es de grands lacs Ă©tait cultivable. Aux environs de 4000 avant J-C le climat devint plus sec et la rĂ©gion se dĂ©sertifia. Certains cultivateurs adoptĂšrent alors une vie de bergers nomades, dâautres migrĂšrent dans la vallĂ©e du Nil, bientĂŽt densĂ©ment peuplĂ©e. Aux origines de la civilisation Ă©gyptienne Avant mĂȘme que ne commence lâhistoire de lâĂgypte antique, les habitants de la vallĂ©e du Nil distinguent deux rĂ©gions la Haute-Ăgypte, au sud, le long du fleuve, et la Basse-Ăgypte, au nord, autour de son delta. Les deux rĂ©gions ont leur dieu protecteur la dĂ©esse vautour Nekhbet au sud et la dĂ©esse cobra Ouadjet au nord et leurs symboles le lotus et la couronne blanche au sud, le papyrus et la couronne rouge au nord. Peu avant 3000 avant j-c, un royaume Ă©mergea dans le sud de la rĂ©gion en haute Ăgypte. Le systĂšme dâĂ©criture pictographique des hiĂ©roglyphes Ă©tait alors en usage. Historiquement le premier roi Ă©gyptien Ă©tait Narmer, Ă qui on attribua la victoire sur la basse Ăgypte et lâunification du pays. Il Ă©tablit sa capitale royale Ă Memphis en un point stratĂ©gique au centre du nouvel Ă©tat. Sous le rĂšgne des souverains qui lui succĂ©dĂšrent, l' Egypte se dota d'un puissant systĂšme gouvernemental. Le pouvoir du roi reposait sur sa nature divine il Ă©tait considĂ©rĂ© comme le fils de RĂą, le dieu-soleil, ce qui lui donnait lâimmortalitĂ©. Ă partir des textes qui nous sont parvenus, les historiens ont pu Ă©tablir la liste dĂ©taillĂ©e des dynasties royales qui ont contrĂŽlĂ© lâĂgypte antique, et les dates approximatives de leurs rĂšgnes, sur une pĂ©riode allant presque sans interruption de 2920 Ă 30 av. Ils ont ainsi dĂ©coupĂ© lâhistoire de lâEgypte en Ă©poques distinctes. Les premiĂšres dynasties 2920-2649 av furent suivis par lâancien empire 2649-2134 av. durant lequel le pouvoir monarchique Ă©tendit son influence vers le sud jusquâen Nubie. Puis sâinstalla une pĂ©riode de troubles qui vit sâaffronter des dynasties rivales premiĂšre pĂ©riode intermĂ©diaire 2134-2040 av. avant que le pays soit Ă nouveau unifiĂ© sous le Moyen Empire 2040-1640 av. Le pharaon, un roi-dieu Le mot pharaon » dĂ©signe les souverains de lâĂgypte antique. Le pharaon possĂšde une double nature il est Ă la fois un roi-homme et le fils du dieu solaire RĂȘ. Le pharaon est considĂ©rĂ© par les Ăgyptiens comme lâincarnation des dieux qui lâont placĂ© sur Terre pour quâil leur serve dâintermĂ©diaire avec les hommes. Si les Ăgyptiens lui reconnaissent des pouvoirs magiques, comme de gĂ©rer les crues du Nil, le pharaon ne devient dieu quâaprĂšs sa mort. Durant son rĂšgne, le pharaon est dotĂ© de pouvoirs illimitĂ©s il est Ă la fois le chef politique, le chef des armĂ©es et le chef religieux. Dans son travail, il est aidĂ© par une puissante administration dont les personnages les plus importants sont les vizirs. Le pharaon dispose donc dâun pouvoir absolu et trĂšs centralisĂ©. Les diffĂ©rents pouvoirs du pharaon sont symbolisĂ©s par ses attributs. Il porte le pschent la double couronne de la Haute-Ăgypte et de la Basse-Ăgypte, qui indique quâil domine lâensemble du pays. Sur son front se dresse lâurĂŠus, le cobra protecteur. Dans ses mains, le souverain brandit deux sceptres le crochet et le fouet, emblĂšmes de sa royautĂ©. Durant toute lâhistoire de lâĂgypte ancienne, 31 dynasties de pharaons se sont succĂ©dĂ© sur le trĂŽne Ă©gyptien jusquâĂ la conquĂȘte du pays par Alexandre le Grand, en 332 avant car les souverains suivants, câest-Ă -dire les dynasties macĂ©donienne et ptolĂ©maĂŻque, ne sont pas rĂ©ellement des pharaons. L'Ancien Empire Vers 2649 av. commence la pĂ©riode appelĂ©e Ancien Empire. Câest au cours de cette pĂ©riode que la monarchie et la civilisation Ă©gyptiennes allaient prendre leurs caractĂšres dĂ©finitifs. LâAncien Empire vit sâaffirmer des valeurs qui ne cessĂšrent jamais dâĂȘtre des rĂ©fĂ©rences pour les siĂšcles, voire les millĂ©naires suivants. Tout le systĂšme de lâEgypte pharaonique reposait sur la conception de la royautĂ© divine. Incarnation dâHorus et fils dâOsiris, le roi est lâinterprĂšte et lâagent de la force vitale qui anime le monde. MaĂźtre absolu des hommes et des choses, il dirige seul lâadministration et toute lâactivitĂ© Ă©conomique. La terre Ă©gyptienne lui appartient toute. Les paysans, considĂ©rĂ©s comme des dĂ©pendants, astreints aux corvĂ©es, travaillent en Ă©quipes familiales sous la surveillance de fonctionnaires royaux. CentralisĂ©e, bureaucratique, la monarchie de lâAncien Empire nâen est pas pour autant arbitraire. DĂšs les origines, lâidĂ©e du pouvoir nâest pas sĂ©parĂ©e de la notion de justice. A lâorigine, le roi seul accĂšde Ă lâimmortalitĂ©. Ă sa mort, il est assimilĂ© au dieu Osiris et continue de protĂ©ger sa maison et ses sujets sur terre. Câest pourquoi la construction de tombeaux capables de dĂ©fier les siĂšcles et de prĂ©server lâimmortalitĂ© du roi constitue lâĆuvre essentielle des rĂšgnes Ă©gyptiens. DĂšs le rĂšgne de SnĂ©frou vers 2625/2601, les Ă©gyptiens mĂšnent des expĂ©ditions militaires contre les Nubiens, les Libyens ou les nomades du SinaĂŻ dans le but de sâassurer les matiĂšres premiĂšres nĂ©cessaires Ă leurs grands travaux, comme le bois du Liban. Les bĂątisseurs de pyramides LâAncien Empire est marquĂ© par lâapparition dâune architecture colossale. Le roi Djoser a pour ministre Imhotep, qui Ă©difie, pour la premiĂšre fois Ă Saqqarah, un tombeau royal Ă©levĂ© vers le ciel par sept rangĂ©es de pierres formant autant de paliers. Ce tombeau monumental a pour fonction de prĂ©server lâimmortalitĂ© du roi qui, aprĂšs sa vie terrestre, continue de protĂ©ger son peuple. Les noms de KhĂ©ops, KhĂ©phren et MykĂ©rinos nous sont ainsi parvenus par les grandes pyramides de Gizeh. La forme des pyramides Ă©voque les rayons obliques du soleil, permettant au roi dĂ©funt dâaccĂ©der au paradis. LâĂ©dification de ces gigantesques structures de pierre demandait une main-dâĆuvre considĂ©rable mobilisĂ©e pendant plusieurs dizaines dâannĂ©es. Lorsque le pharaon dĂ©cĂ©dait, son corps Ă©tait momifiĂ©. Apparu au IIIe millĂ©naire avant le procĂ©dĂ© de momification des morts dans l'Egypte ancienne limite la putrĂ©faction du corps en le dessĂ©chant. Le bandelettage donne presque au cadavre une apparence de vie. Ainsi prĂ©servĂ©, le corps devait fournir Ă l'Ăąme un abri Ă©ternel. La dĂ©pouille du pharaon Ă©tait portĂ©e jusquâĂ la chambre funĂ©raire situĂ©e au centre de la pyramide. Textes et formules magiques ornaient les murs de la salle remplie de somptueux objets destinĂ©s Ă accompagner le dĂ©funt dans lâau-delĂ . AprĂšs les funĂ©railles, le passage menant Ă la chambre Ă©tait scellĂ© de blocs de pierre. Contrairement aux idĂ©es reçues, les pyramides ne furent pas construites par des esclaves mais par des artisans qualifiĂ©s, aidĂ©s par les paysans dĂ©sĆuvrĂ©s durant la saison des crues. Nul ne sait exactement de quelle maniĂšre les milliers de lourds blocs de pierre furent hissĂ©s les uns sur les autres. La construction dâune pyramide nĂ©cessitant des moyens considĂ©rables, cette pratique cessa Ă la fin du moyen empire. Les souverains suivants prĂ©fĂ©rĂšrent tĂ©moigner de leur richesse et de leur pouvoir en faisant bĂątir des temples dĂ©corĂ©s de sculptures et de bas-reliefs monumentaux. Le Moyen-Empire La VIIe dynastie marque le dĂ©but dâune premiĂšre pĂ©riode intermĂ©diaire, qui va durer de 2152 environ Ă 2065 av. Soumis aux raids Ă©trangers, le territoire se morcelle et la famine apparaĂźt tandis que se multiplient des mouvements de rĂ©volte, coĂŻncidant avec la diffusion du culte dâOsiris qui semble tĂ©moigner dâune aspiration populaire Ă lâimmortalitĂ©. AprĂšs une longue pĂ©riode de guerres civiles, Montouhotep II rĂ©ussit Ă rĂ©unifier lâEgypte Ă partir de ThĂšbes, vers 2050/2040 avant notre Ăšre. Le Moyen Empire 2050/1786 fut marquĂ© par la restauration de lâautoritĂ© centrale et par la mise en place dâune administration plus souple que celle de lâAncien Empire. La volontĂ© de renforcer lâunitĂ© nationale sâexprime, durant cette pĂ©riode, par le compromis religieux passĂ© avec les clergĂ©s thĂ©bain et hĂ©liopolitain, par lequel Amon est associĂ© Ă RĂȘ. La puissance du clergĂ© dâAmon allait se renforcer tout au long du IIe millĂ©naire. Les rois de la XIIe dynastie, Amenemhat Ier 1991/1962 et SĂ©sostris III 1877/1843, Ă©liminent progressivement les puissances provinciales. Intercesseur entre Amon-RĂȘ et les hommes, le pharaon renforce son pouvoir en abaissant celui de la fĂ©odalitĂ© provinciale et en assurant, de son vivant, la succession au trĂŽne. Dans le mĂȘme temps, lâimmortalitĂ© se dĂ©mocratise. Tous peuvent dĂ©sormais y accĂ©der, dans les limites imposĂ©es par un rituel trĂšs strict. Cette Ă©poque vit lâapogĂ©e de lâinfluence des scribes, qui constituaient alors, entre le peuple et les dignitaires, une vĂ©ritable âclasse moyenneâ. Le Moyen Empire ne fut pas plus impĂ©rialiste » que celui qui lâavait prĂ©cĂ©dĂ©, mais ses rois voulurent assurer la sĂ©curitĂ© du pays en fortifiant les avant-postes de lâEgypte au nord-est, oĂč Amenemhat Ier fit construire face aux BĂ©douins le mur du Prince » vers 1976 ; au sud, oĂč la haute vallĂ©e du Nil fut annexĂ©e jusquâĂ Semma, au-delĂ de la deuxiĂšme cataracte, aux frontiĂšres de la Nubie, et protĂ©gĂ©e par la construction, sous la XIIe dynastie, de quatorze forteresses qui s'Ă©chelonnent dâĂlĂ©phantine Ă Semna. Au cĆur de lâĂgypte, Amenemhat III 1842/1797 ordonna de grands travaux dâassĂšchement et dâirrigation pour la mise en valeur du Fayoum, oĂč il se fit construire un immense complexe funĂ©raire, le âlabyrintheâ des grecs. Invasions et renaissance LâĂgypte antique, qui avait vĂ©cu dans la paix et la prospĂ©ritĂ© pendant environ trois siĂšcles rentre dans une pĂ©riode instable, dite deuxiĂšme pĂ©riode intermĂ©diaire 1640-1532 av. LâunitĂ© Ă©gyptienne est Ă©branlĂ©e par lâafflux des populations sĂ©mites dâAsie chassĂ©es par les invasions indo-europĂ©ennes. Ainsi les Hyksos, Ă©tablis dans le nord-est du Delta, profitent de lâaffaiblissement du pouvoir des pharaons des XIIIe et XIVe dynasties pour conquĂ©rir toute la Basse-Ăgypte. Ils maĂźtrisent lâart de la guerre, ont apportĂ© en Ăgypte chevaux et chars. Une deuxiĂšme pĂ©riode intermĂ©diaire sâouvre lorsquâAvaris, centre de la puissance des Hyksos, devient la capitale dâune XVe dynastie Ă©trangĂšre. Les rois hyksos adoptent les coutumes Ă©gyptiennes, adorent les dieux Ă©gyptiens Seth et RĂȘ, et prennent le cartouche et le protocole des pharaons dâĂgypte. Le sud, cependant, a rĂ©sistĂ© aux conquĂ©rants. Les princes de ThĂšbes, qui contrĂŽlent le territoire situĂ© entre ĂlĂ©phantine et Abydos, entreprennent de libĂ©rer le territoire. Kamosis parvient Ă vaincre les Hyksos, mais câest son frĂšre, le pharaon Amosis Ier, qui finalement les chasse et rĂ©unifie le pays. Il est le vĂ©ritable fondateur de la XVIIIe dynastie et du Nouvel Empire vers 1552/1070. Ahmosis fut le fondateur de la XVIIIe dynastie et du Nouvel Empire vers 1552/1070. Câest Ă cette Ă©poque quâapparut le terme de pharaon. Ce titre qui signifie grand palais », symbolisait leur position au centre du gouvernement. Lâoccupation Ă©trangĂšre quâils venaient de subir avait fait comprendre aux Ă©gyptiens quâĂ©tait dĂ©finitivement rĂ©volu le temps de l'Isolement dont leur pays avait profitĂ© jusquâĂ lâarrivĂ©e des Hyksos. En fortifiant son armĂ©e, lâEgypte sâengagea pour quatre siĂšcles dans une sĂ©rie de guerres interminables dont lâenjeu Ă©tait le contrĂŽle des cĂŽtes syro-palestiniennes, des routes caravaniĂšres menant vers la MĂ©sopotamie et du commerce maritime en MĂ©diterranĂ©e orientale. Ă la diffĂ©rence de lâAncien et du Moyen Empire, le Nouvel Empire fut rĂ©solument impĂ©rialiste ; il disputa la maĂźtrise de lâOrient aux deux autres grandes puissances de cette pĂ©riode, le Mitanni et les Hittites, mais ses efforts nâaboutirent jamais Ă un rĂ©sultat dĂ©finitif. Le Nouvel Empire lâĂąge dâor de lâĂgypte antique Tant Ă lâextĂ©rieur quâĂ lâintĂ©rieur, tant par les conquĂȘtes que par le luxe de la vie de cour et lâĂ©panouissement des lettres et des arts nĂ©cropole de la vallĂ©e des Rois, la XVIIIe dynastie vers 1570-1319 marqua lâapogĂ©e de lâĂgypte ancienne. DĂšs le rĂšgne dâAmĂ©nophis Ier 1546-1524, les troupes du pharaon submergĂšrent la Syrie et atteignirent lâEuphrate; mais ces premiers rĂ©sultats furent rapidement annulĂ©s par des rĂ©voltes locales et par une crise dynastique en Ăgypte usurpation de la reine Hatshepsout, 1503-1482. Toute lâĆuvre de conquĂȘte en Asie dut ĂȘtre recommencĂ©e par Thoutmosis III 1482/1450. Au cours de son rĂšgne personnel, ce pharaon, le plus glorieux de lâhistoire Ă©gyptienne, ne mena pas moins de dix-huit campagnes asiatiques. Vainqueur, Ă Megiddo, dâune puissante coalition syro-palestinienne inspirĂ©e par le Mitanni 1482, il sâempara ensuite de Kadesh sur lâOronte 1474 et acheva la conquĂȘte de la Syrie en atteignant de nouveau lâEuphrate 1472. Au sud, la Nubie, dĂ©jĂ annexĂ©e au Moyen Empire, fut rĂ©occupĂ©e par Ahmosis dĂšs le dĂ©but de la XVIIIe dynastie. Thoutmosis II et Thoutmosis III lancĂšrent leurs expĂ©ditions jusquâau cĆur du pays de Kouch et portĂšrent la frontiĂšre mĂ©ridionale de lâĂgypte Ă la 4e cataracte avant 1477. Lâorganisation du Nouvel Empire se caractĂ©risait par une grande diversitĂ© rĂ©gionale. LâĂgypte antique proprement dite Ă©tait soumise Ă un systĂšme centralisĂ© et socialisĂ©; la classe moyenne des scribes et des paysans aisĂ©s avait disparu avec lâinvasion des Hyksos; dĂ©sormais, le pouvoir central sâappuyait sur un corps de fonctionnaires beaucoup moins nombreux quâautrefois, mais hĂ©rĂ©ditaires. Dans les pays conquis, lâautoritĂ© impĂ©riale nâavait rien de tyrannique. Si la Nubie, placĂ©e sous lâautoritĂ© dâun vice-roi, fut rapidement et profondĂ©ment Ă©gyptianisĂ©e, en Asie au contraire les pharaons se contentĂšrent dâun rĂ©gime souple de protectorats et dâalliances qui laissait en place les princes locaux, respectait les coutumes, les langues, les religions indigĂšnes. La suzerainetĂ© Ă©gyptienne sâaffirmait sous forme dâobligations financiĂšres versement annuel dâun tribut en nature esclaves, minerai, chevaux, chars de guerre, bĂ©tail, bois, huile, etc., Ă©conomiques traitĂ©s commerciaux assurant Ă lâĂgypte le rang de nation favorisĂ©e et militaires chaque peuple soumis devait fournir un contingent qui servait sur place, sous le commandement dâofficiers Ă©gyptiens. De la parenthĂšse amarnienne au rĂšgne des Ramesides Le rĂšgne dâAmĂ©nophis III vers 1417/1379 vit lâĂ©panouissement de la paix Ă©gyptienne» dans une prospĂ©ritĂ©, un luxe, une douceur de vivre sans prĂ©cĂ©dent. Cependant, depuis le dĂ©but du Nouvel Empire, le clergĂ© de ThĂšbes nâavait cessĂ© dâĂ©tendre son influence et ses domaines fonciers; le grand prĂȘtre dâAmon Ă©tait devenu en quelque sorte le deuxiĂšme personnage de lâĂtat. Câest pour rĂ©agir contre cette ingĂ©rence, peut-ĂȘtre aussi pour fonder durablement lâimpĂ©rialisme pharaonique sur une religion plus largement ouverte aux hommes de tous pays quâAmĂ©nophis IV 1379-1362 dĂ©cida dâabandonner le culte dâAmon, dieu de sa dynastie, pour instaurer la religion Ă©purĂ©e dâAton, le disque solaire. Prenant lui-mĂȘme le nom dâAkhenaton Splendeur dâAton », le roi et son Ă©pouse NĂ©fertiti quittent ThĂšbes et fondent une nouvelle capitale, Akhetaton. Cette rĂ©volution se heurta Ă la rĂ©sistance acharnĂ©e du particularisme Ă©gyptien, incarnĂ© par le clergĂ© thĂ©bain. ToutAnkhAmon 1361-1352, gendre et successeur dâAmĂ©nophis IV, dut rapidement se rĂ©concilier avec les prĂȘtres dâAmon, regagner ThĂšbes et restaurer les traditions. La crise laissait la monarchie Ă©gyptienne affaiblie Ă lâextĂ©rieur dĂšs 1375 environ, les Hittites avaient supplantĂ© les Ăgyptiens en Syrie et discrĂ©ditĂ©e Ă lâintĂ©rieur. Quelques annĂ©es confuses suivirent la mort du jeune ToutAnkhAmon, mais le gĂ©nĂ©ral Horemheb sâempara du pouvoir 1348-1320 et poursuivit la rĂ©organisation de lâĂtat sur la base du traditionalisme le plus strict, avec lâappui du clergĂ© thĂ©bain, qui Ă©tait plus puissant que jamais. Avec la XIXe dynastie 1319/1200, lâĂgypte essaya de rĂ©tablir son empire asiatique. SĂ©thi Ier vers 1318-1304 reconquit le sud de la Palestine. Son fils, RamsĂšs II 1304-1238, essaya de reprendre la Syrie aux Hittites, qui furent vaincus Ă Kadesh vers 1300; mais les campagnes suivantes restĂšrent indĂ©cises, et, vers 1284, Ăgyptiens et Hittites finirent par signer un traitĂ© qui partageait entre eux la Syrie, et qui fut confirmĂ© par le mariage de RamsĂšs II avec une fille du roi hittite Hattousil III. Le Nouvel Empire renonçait ainsi dĂ©finitivement Ă la domination solitaire de lâOrient, mais il sâassurait quarante annĂ©es de paix au cours desquelles la civilisation Ă©gyptienne classique jeta son dernier Ă©clat construction du temple funĂ©raire dâAbou-Simbel, de la salle hypostyle de Karnak. DĂ©clin des pharaons et fin de l'Egypte antique Le danger hittite Ă©cartĂ©, lâintĂ©gritĂ© du territoire doit ĂȘtre dĂ©fendue contre de nouveaux envahisseurs les Peuples de la mer, venus des cĂŽtes de lâAsie Mineure et de GrĂšce, dont ils ont Ă©tĂ© chassĂ©s par de nouvelles invasions indo-europĂ©ennes et par lâarrivĂ©e des Doriens en mer ĂgĂ©e. Fils et successeur de RamsĂšs II, Mineptah ou MĂ©renptah les repousse. Câest Ă cette Ă©poque que les Juifs, persĂ©cutĂ©s par le pharaon, quittent le pays et gagnent la Terre promise, conduits par MoĂŻse. AprĂšs la mort de RamsĂšs III, le deuxiĂšme souverain de la XXe dynastie, commence le dĂ©clin du Nouvel Empire. LâĂtat, ruinĂ© et assailli par les Assyriens et les Libyens, tombe sous la domination du clergĂ© dâAmon, dont le grand prĂȘtre HĂ©rihor, qui prend le pouvoir en Haute-Ăgypte. MalgrĂ© quelques sursauts sous les rĂšgnes des pharaons ChĂ©chonq Ier 945-924 av. et PsammĂ©tique Ier 664-610 av lâEgypte nâa plus les moyens de rĂ©sister aux incessantes invasions. RuinĂ©s, les derniers pharaons ne disposaient mĂȘme plus des moyens nĂ©cessaires Ă la construction de leur tombeau. LâEgypte est alors dominĂ©e tour Ă tour par les Nubiens, les Assyriens et les Perses, avant de se soumettre aux troupes dâAlexandre le Grand en 332 av. Une dynastie d'origine grecque s'installe sur le trĂŽne des pharaons les PtolĂ©mĂ©es. Jusqu'au IIe siĂšcle av. l'Ăgypte ptolĂ©maĂŻque est un riche et puissant empire, dont la capitale, Alexandrie, constitue un exceptionnel centre commercial et intellectuel. Puis les querelles intestines, les frĂ©quentes rĂ©voltes populaires et les guerres contre l'empire des SĂ©leucides affaiblissent lâempire des Lagides. La puissance de la dynastie lagide dĂ©clina sous une succession de rois faibles aux IIe et Ier siĂšcles av. lorsque Rome commença Ă intervenir de plus en plus dans les affaires du pays. Le dernier et probablement le plus cĂ©lĂšbre des souverains ptolĂ©maĂŻques fut ClĂ©opĂątre, qui rĂ©gna indĂ©pendamment dâabord, avec lâappui de Jules CĂ©sar puis de Marc Antoine ensuite. Avec sa mort et celle de son fils, PtolĂ©mĂ©e XIV dit CĂ©sarion en 30 av. la dynastie sâĂ©teignit et lâĂgypte fut annexĂ©e Ă lâEmpire romain par Auguste. La plus ancienne civilisation antique laisse alors derriĂšre elle un fabuleux hĂ©ritage culturel et artistique, qui fera lâadmiration des gĂ©nĂ©rations futures. Bibliographie - Histoire de l'Egypte ancienne de Nicolas Grimal. Fayard, 1988. - Au royaume d'Egypte le temps des rois dieux de Claire Lalouette. Flammarion 1997. - L' Egypte histoires de HĂ©rodote. Les belles lettres, 2002. - Dictionnaire historique de l'Egypte antique, de Philippe Chatel. Berg, 2001.
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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 2300 Nous Ă©tions donc tous rĂ©unis, samedi dernier, amis lecteurs, pour ensemble visiter la tombe du patriarche d'une importante famille de hauts fonctionnaires memphites de cette VIĂšme dynastie qui clĂŽture pratiquement l'Ancien Empire Ă©gyptien. La semaine prĂ©cĂ©dente, j'avais, dans une premiĂšre intervention, largement soulignĂ© la destinĂ©e particuliĂšre des membres de cette lignĂ©e puis-je me permettre de vous conseiller d'Ă©ventuellement vous replonger dans vos notes de la derniĂšre quinzaine si, d'aventure, l'un ou l'autre dĂ©tail de notre visite de ce matin venait Ă vous Ă©chapper ? Il est effectivement dans mes intentions aujourd'hui de vous convier Ă dĂ©couvrir, toujours dans la mĂȘme nĂ©cropole d'Abousir, immĂ©diatement au sud de celui de son pĂšre, le mastaba d'Inty, Ă tout le moins sa partie supĂ©rieure. Une toute petite prĂ©cision s'impose d'emblĂ©e alors que je m'Ă©tais donnĂ© comme ligne de conduite d'envisager avec vous les travaux des Ă©quipes de l'Ă©gyptologue tchĂšque Miroslav Barta durant les ultimes annĂ©es du prĂ©cĂ©dent siĂšcle, je pense opportun de quelque peu transgresser cette position dans la mesure oĂč les mastabas de Qar et de son fils Inty, dans le mĂȘme complexe funĂ©raire, se doivent Ă mon sens d'ĂȘtre traitĂ©s ensemble ; mĂȘme si, de campagne en campagne, ce fut en 2000-2001 que les archĂ©ologues exhumĂšrent la superstructure du mastaba - ce que nous verrons ce matin -, et en 2002 que le puits funĂ©raire dans lequel nous descendrons samedi prochain fut mis au jour, soit Ă ce prĂ©sent XXIĂšme siĂšcle qui constituera, dĂšs l'automne prochain, un nouveau grand "chapitre" de nos visites de la nĂ©cropole. Aujourd'hui, donc, et sans nous prĂ©occuper de chronologie, c'est chez Inty que nous nous rendons. Inty - ou Inti, selon les graphies , - Ă©tait, souvenez-vous, le petit dernier, le fils "prĂ©fĂ©rĂ©" que Qar eut d'une seconde Ă©pouse. Comme son pĂšre, comme ses frĂšres, ce puĂźnĂ© embrassa la fonction de Juge de Nekhen. Miroslav Barta pense qu'il est trĂšs probable que, si pas simultanĂ©ment, le tombeau d'Inty fut construit fort peu de temps aprĂšs celui de son pĂšre. Et de baser son opinion sur un amĂ©nagement particulier remarquĂ© lors des fouilles il a en effet retrouvĂ© l'emplacement d'une petite ouverture dans le mur ouest partiellement dĂ©truit de la chapelle vizirale de Qar qui donnait sur une piĂšce situĂ©e juste en face de l'entrĂ©e de la tombe de son fils et donc, qui reliait ensemble les deux monuments funĂ©raires. C'est la raison pour laquelle, les plus attentifs d'entre vous auront trĂšs certainement notĂ© que dans une prĂ©cĂ©dente intervention, j'ai employĂ© les termes de "semi-indĂ©pendants" pour dĂ©finir les deux mastabas. C'est Ă l'ouest, en fonction de la topographie du cimetiĂšre sud d'Abousir, que se situe la façade du tombeau, d'une largeur de 2, 72 m, magnifiquement prĂ©servĂ©e qu'elle fut, comme vous pouvez le constater, grĂące au sable du dĂ©sert qui recouvrit le lieu des millĂ©naires durant. ComposĂ© de blocs de calcaire dĂ©corĂ©s de reliefs dans le creux ayant encore partiellement conservĂ© leurs teintes d'origine, chacun des deux cĂŽtĂ©s de l'entrĂ©e propose, sur 1, 03 m de large, en sĂ©quences relativement symĂ©triques, le juge Inty, debout, en taille hĂ©roĂŻque, tenant, bien visible sur la paroi gauche, un long bĂąton. Torse nu, simplement vĂȘtu d'un pagne Ă devanteau, il est coiffĂ© d'une perruque longue, Ă fines mĂšches parallĂšles, et arbore une barbe trĂšs courte. Un large collier ousekh composĂ© de plusieurs rangs de perles lui orne le cou. A ses pieds, Ankhemtjenenet et Senedjemib II, ses deux fils, reprĂ©sentent la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration de la famille de Qar. DisposĂ©s en colonnes verticales, les hiĂ©roglyphes, eux aussi gravĂ©s en creux, que vous apercevez devant et au-dessus des personnages donnent Ă lire une courte autobiographie du juge Inty, mais aussi le traditionnel "Appel aux vivants" ou "aux visiteurs", suivant les propos inscrits. Si vous observez attentivement, vous distinguerez au-dessus de la main d'Inty, Ă gauche comme Ă droite, mais plus facilement de ce cĂŽtĂ©, trois hiĂ©roglyphes - djed-f, en Ă©gyptien -, signifiant "Il dit " ces pictogrammes marquent l'introduction aux paroles, priĂšres ou menaces, parfois promesses, que le propriĂ©taire de la tombe adressait Ă ceux, prĂȘtres, fonctionnaires de la nĂ©cropole et bien Ă©videmment ses propres parents, qui Ă©taient amenĂ©s Ă pĂ©nĂ©trer dans la chapelle oĂč se devait de lui ĂȘtre rendu un culte ; culte qui, j'aime Ă le rappeler, constituait tout Ă la fois un devoir de mĂ©moire de la part des proches et, de maniĂšre concomitante, l'espĂ©rance en la survie dans l'Au-delĂ pour le dĂ©funt lui-mĂȘme. Pour diffĂ©rencier les textes en question, les Ă©gyptologues nomment "Appel aux vivants" ceux qui se composent seulement de priĂšres, "Formule prohibitive" quand il n'y a que des menaces et "Adresse aux visiteurs" ceux qui rĂ©unissent les deux. Le savant genevois Henri Wild, 1902-1983, se rĂ©fĂ©rant Ă plusieurs formulations semblables relevĂ©es dans diffĂ©rents mastabas de cette Ă©poque, dont celui de Ti, Ă Saqqarah, proposa jadis une traduction type mettant l'accent sur le fait qu'est menacĂ©e d'ĂȘtre jugĂ©e devant le grand dieu toute personne qui entrerait dans le tombeau en n'Ă©tant point pure, c'est-Ă -dire, pour les prĂȘtres ritualistes par exemple, en ayant consommĂ© des produits prohibĂ©s souvenez-vous des poissons que j'ai dĂ©jĂ ici Ă©voquĂ©s. Le texte, ou plutĂŽt le dĂ©funt, ajoute la prĂ©cision qu'il a Ă©tĂ© initiĂ© Ă divers rites, qu'il connaĂźt les livres sacrĂ©s et que, de la sorte, il est Ă mĂȘme de protĂ©ger ceux qui, en Ă©tat de puretĂ©, lui apporteront les offrandes funĂ©raires. J'annonce tout de suite que je ne dispose pas du texte exact que les Ă©pigraphistes tchĂšques ont relevĂ© chez Inty ; toutefois si un exemple de cette formule vous intĂ©resse, amis lecteurs, je ne puis que vous conseiller, une fois encore, de vous rendre sur l'excellent site d'OsirisNet oĂč, dans l'Ă©tude qui y est proposĂ©e du mastaba de Ti, est reprise in extenso, tout au bas de la page 1, la traduction d'Henri Wild. Avant de pĂ©nĂ©trer ensemble plus avant, je voudrais vous faire remarquer la prĂ©sence, ici, de petits obĂ©lisques - ou ce qu'il en reste habituellement Ă©rigĂ©s par paires - il y en eut donc trĂšs probablement quatre devant le mur de façade de la tombe d'Inty -, ces monuments que l'on retrouvera bien plus tard, au Nouvel Empire, pesant des tonnes cette fois, essentiellement de part et d'autre des pylĂŽnes d'entrĂ©e des temples, symbolisaient en fait les rayons du dieu solaire RĂȘ auquel, au point de dĂ©part, on rendait hommage dans la ville d'HĂ©liopolis. A l'intĂ©rieur du passage d'accĂšs d'environ 1, 30 m de long, les Ă©gyptologues dĂ©couvrirent les processions d'hommes et de femmes, ces derniĂšres, sur le mur ouest, personnifiant les diffĂ©rents domaines agricoles ayant appartenu au dĂ©funt et dont les noms sont en rapport avec le roi TĂ©ti, tandis que les premiers, sur le cĂŽtĂ© est, figuraient les porteurs d'offrandes scĂšnes rĂ©currentes dont peut-ĂȘtre vous vous souviendrez avoir vu un exemplaire, si pas lors d'un sĂ©jour en Egypte, Ă tout le moins, pour les plus fidĂšles d'entre vous, quand ensemble nous avons visitĂ© la chapelle d'Akhethetep, en salle 4 du DĂ©partement des AntiquitĂ©s Ă©gyptiennes du MusĂ©e du Louvre. Empruntons maintenant, voulez-vous, ce petit couloir d'entrĂ©e d'un peu moins de 70 centimĂštres de largeur - merci de prendre garde Ă ne pas abĂźmer les parois dĂ©corĂ©es, notamment avec vos sacs Ă dos - pour dĂ©boucher dans une petite cour de 5, 46 sur 3, 33 mĂštres, pavĂ©e de blocs de calcaire lĂ , dans le mur ouest, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e la chapelle cultuelle large d'1, 70 m et haute de 2, 15 m de laquelle, il y a quelques annĂ©es, fut exhumĂ©e la stĂšle fausse-porte les deux clichĂ©s ci-dessous, Ă©manant des archives de l'Institut tchĂšque d'Ă©gyptologie, font Ă©tat de deux Ă©tapes de son excavation. TaillĂ©e dans un bloc monolithique en calcaire, surmontĂ©e d'une corniche Ă gorge, elle est couverte de hiĂ©roglyphes gravĂ©s en creux dĂ©taillant les traditionnelles formules d'offrandes, mais surtout, le nom et les titres officiels d'Inty informations non nĂ©gligeables permettant aux chercheurs de partiellement reconstituer sa carriĂšre prestigieuse au sein de l'Administration centrale memphite. Dans la partie supĂ©rieure de cette fausse-porte la "fenĂȘtre" Ă travers laquelle l'on peut "voir" une relativement rare double reprĂ©sentation du dĂ©funt assis Ă la table de son repas funĂ©raire. Au fur et Ă mesure du dĂ©gagement des parois de la chapelle cultuelle d'Inty, il apparut trĂšs vite aux membres de l'Ă©quipe de Miroslav Barta que les scĂšnes qui en ornaient les diffĂ©rents murs Ă©taient d'une beautĂ© et d'une finesse d'exĂ©cution bien supĂ©rieures Ă celles qui avaient Ă©tĂ© retrouvĂ©es quelques annĂ©es auparavant dans celle de Qar, son pĂšre. Parmi elles, notamment, remarquablement bien prĂ©servĂ©, un bas-relief d'Inty Ă nouveau devant sa table d'offrandes. L'Ă©gyptologue belge Nadine Cherpion a magistralement dĂ©montrĂ©, dans une Ă©tude centrĂ©e sur la datation des mastabas et des hypogĂ©es de l'Ancien Empire, qu'existaient quatre catĂ©gories de critĂšres utiles permettant de chronologiquement classer ces tombes avec une certaine prĂ©cision ce sont bien Ă©videmment les vĂȘtements portĂ©s par le dĂ©funt, mais aussi les dĂ©tails de la fausse-porte, la table d'offrandes devant laquelle il se tient, sans oublier son contenu, et - c'est la raison pour laquelle je prĂ©cise ici ce point -, le siĂšge sur lequel il est assis. En effet, en comparant des figurations semblables dans plusieurs chapelles funĂ©raires, l'on se rend trĂšs vite compte que les siĂšges peuvent prĂ©senter des diffĂ©rences notoires dans maints dĂ©tails de leur fabrication notamment aux niveaux des dossiers, de la prĂ©sence ou non d'un coussin, de la forme des pieds, etc. Celui d'Inty est constituĂ© d'un dossier bas que recouvre un coussin, a des pieds thĂ©riomorphes, c'est-Ă -dire Ă©voquant un animal sauvage ici, ce sont des pattes de lion, et se termine, Ă l'arriĂšre, par une ombelle de papyrus. Tous ces points, mais aussi bien d'autres dans la tombe, permettent donc de la situer Ă l'Ă©poque du roi TĂ©ti. Autre scĂšne, sous le siĂšge la prĂ©sence d'un nain tenant en laisse Idjem, - son nom a Ă©tĂ© incisĂ© juste au-dessus de ses oreilles dressĂ©es -, le chien favori du dĂ©funt, un de ces "LĂ©vriers des Pharaons" Ă la rare Ă©lĂ©gance auquel, prĂ©cĂ©demment, j'ai dĂ©jĂ fait allusion. © Archive of the Czech Institute of Egyptology, Kamil VodÄra. Certains d'entre vous peut-ĂȘtre ont pu admirer semblable reprĂ©sentation, pas loin d'ici, Ă Saqqarah, dans le mastaba de Mererouka, qui fut lui aussi, comme Qar, le pĂšre d'Inty, vizir de TĂ©ti, Ă la VIĂšme dynastie. Si, comme vous l'avez assurĂ©ment notĂ©, les traits du visage ainsi que quelques dĂ©tails de ce portrait du fils prĂ©fĂ©rĂ© de Qar, comme le large collier ousekh qu'il porte sur la poitrine, ou la perruque finement frisĂ©e Ă laquelle je faisais rĂ©fĂ©rence il y a quelques instants, attestent indiscutablement du haut degrĂ© de perfection de l'artiste Ă©gyptien, ils manifestent Ă©galement l'exigence esthĂ©tique qu'Inty imposa Ă ceux qui s'occupĂšrent de sa "Maison d'Ă©ternitĂ©" il faut en effet que vous soyez conscients qu'Ă cette Ă©poque dĂ©jĂ , les propriĂ©taires des tombes privĂ©es mettaient un point d'honneur Ă contrĂŽler et la qualitĂ© du travail architectural en gĂ©nĂ©ral et celle de la dĂ©coration intĂ©rieure en particulier. Aux fins de clĂŽturer l'Ă©vocation de l'immense complexe funĂ©raire de Qar et de ses proches, et avant, je l'avoue, les vacances que, partiellement, mon blog se propose de m'offrir, je vous invite Ă nous retrouver une derniĂšre fois, amis lecteurs, samedi prochain, devant le mastaba d'Inty ensemble nous descendrons visiter la chambre sĂ©pulcrale. A samedi ... Barta 2004, 53-6 ; Id. 2005 ; Cherpion 1989, 25-42 ; Onderka & alii 2008, 104 ; Wild 1959, 101-12 PubliĂ© par Richard LEJEUNE - dans L'Ăgypte Ă l'Est
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AutrefoissituĂ©e dans une cataracte du Nil, lâĂźle de Philae Ă©tait considĂ©rĂ©e comme lâun des lieux de sĂ©pulture du dieu Ă©gyptien antique Osiris. Il Ă©tait considĂ©rĂ© comme sacrĂ© pour sa femme, Isis, par les Ăgyptiens et leurs voisins nubiens et les archĂ©ologues ont trouvĂ© des preuves que des temples honorant Isis existaient sur lâĂźle depuis au moins le 6Ăšme siĂšcle avant JC
N'hĂ©sitez pas Ă partager et Ă aimer si le cĆur vous en dit! NamastĂ© Un article rĂ©cent intitulĂ© » Le pharaon Ă©gyptien antique peut ĂȘtre le premier » gĂ©ant » connu , publiĂ© dans Live Science le 4 aoĂ»t, a rĂ©vĂ©lĂ© que le pharaon Sa-Nakht de la 3e dynastie, fouillĂ© de Wadi Maghareh situĂ© dans la rĂ©gion de la pĂ©ninsule du SinaĂŻ, Ă©tait un so- appelĂ© GĂ©ant» â le premier souverain gĂ©ant connu de lâĂgypte ancienne. Il mesurait 13 cm de plus que le robuste RamsĂšs II et 20 cm de plus que lâhomme moyen pour lâĂ©poque. Bien quâil ne mesurait que 1,85 m, cela a fait sensation dans les mĂ©dias, mais veuillez noter que je suis de la mĂȘme taille que ce gĂ©ant»! Tout au long du passĂ© de lâĂgypte, de nombreux exemples de gĂ©ants beaucoup plus grands ont Ă©tĂ© rapportĂ©s, fouillĂ©s, reprĂ©sentĂ©s dans lâart et des exemples momifiĂ©s qui ont Ă©tĂ© cachĂ©s au public. Nous avons dĂ©couvert des cas allant de sept pieds 2,13 mĂštres Ă seize pieds 4,88 mĂštres de hauteur. Des recherches minutieuses sur des archives archĂ©ologiques, des textes archaĂŻques, des journaux et des analyses de reprĂ©sentations de hiĂ©roglyphes et dâart Ă©gyptien ont commencĂ© Ă faire la lumiĂšre sur ce phĂ©nomĂšne. Toute la rĂ©gion du Moyen-Orient est le sujet de lĂ©gendes tenaces concernant des humains gĂ©ants, ainsi que des rĂ©fĂ©rences dans la Bible â qui incluent MoĂŻse fuyant lâĂgypte et attaquĂ© par les puissants CananĂ©ens en IsraĂ«l et au Liban actuels. Les comptes rendus de journaux confirment la rĂ©alitĂ© de ces tribus, et des squelettes et des ossements de proportions Ă©normes ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans cette rĂ©gion des Terres de la Bible », ainsi que dans dâautres parties de lâAfrique et du Moyen-Orient. Contes dâun gĂ©ant Ă deux tĂȘtes les lĂ©gendes de Kap Dwa sont-elles rĂ©elles?Le pharaon Ă©gyptien Sa-Nakht pourrait avoir Ă©tĂ© un gĂ©ant, selon une nouvelle Ă©tude Les dĂ©couvertes en cours de squelettes gĂ©ants» rapportĂ©es en AmĂ©rique et dans dâautres parties du monde ont rĂ©vĂ©lĂ© un hĂ©ritage perdu dâune race de colosses, qui commencent maintenant lentement Ă ĂȘtre inclus dans les archives historiques et archĂ©ologiques. LâĂgypte ne fait pas exception, et mon co-auteur Jim Vieira et moi avons collectĂ© des tĂ©moignages ces derniĂšres annĂ©es qui, pour la premiĂšre fois, sont rĂ©vĂ©lĂ©s dans cet article. Les gĂ©ants ont-ils construit la grande pyramide? LâĂ©lite dirigeante des Khemit prĂ©historiques a toujours Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme des super-humains, certains avec des crĂąnes allongĂ©s, dâautres comme des ĂȘtres semi-spirituels et certains dĂ©crits comme des gĂ©ants. Une lĂ©gende archaĂŻque raconte que les pyramides de Gizeh ont peut-ĂȘtre Ă©tĂ© construites par une race de gĂ©ants. Il a Ă©tĂ© partagĂ© dans une confĂ©rence par lâoccultiste et franc-maçon Manly P. Hall probablement enregistrĂ© dans les annĂ©es 1980 et le gĂ©ologue Kristan T. Harris lâa publiĂ© sur une vidĂ©o Youtube. Il faisait Ă lâorigine partie dâune confĂ©rence intitulĂ©e Atlantis et les dieux de lâAntiquitĂ© . On nous dit quâen lâan 820 aprĂšs ⊠revenons au temps de la gloire de Bagdad, le grand sultan, le disciple et descendant du grand El-Rashid des mille et une nuits, le sultan El-Rashid Al-Ma mun, a dĂ©cidĂ© dâouvrir la Grande Pyramide. On lui avait dit quâelle avait Ă©tĂ© construite par des gĂ©ants, que lâon appelait les Sheddai, des ĂȘtres surhumains, et que dans cette pyramide et ces pyramides, ils avaient stockĂ© un grand trĂ©sor au-delĂ de la connaissance de lâhomme . Les pierres dâenveloppe massives de la Grande Pyramide. En 832 aprĂšs JC, la pyramide entiĂšre en Ă©tait encore couverte. Auteur fourni Il est vrai quâen 832 aprĂšs JC, Al-Maâmun sâest rendu en Ăgypte et a Ă©tĂ© le premier excavateur» de la Grande Pyramide, Ă une Ă©poque oĂč elle Ă©tait complĂštement encastrĂ©e dans des blocs de calcaire blanc. Qui sont les Sheddai est un autre mystĂšre, mais pourrait faire rĂ©fĂ©rence Ă un autre nom de Shemsu Hor , ou » disciples dâHorus ». Cela pourrait Ă©galement faire rĂ©fĂ©rence Ă ShaddÄd bin Ad roi de Ad, qui Ă©tait censĂ© ĂȘtre le roi de la citĂ© arabe perdue dâ Iram des Piliers , dont un rĂ©cit est mentionnĂ© dans la sourate 89 du Coran. Il est parfois qualifiĂ© de gĂ©ant. L entrĂ©e» de la Grande Pyramide qui fut entrĂ©e en 832 aprĂšs JC. Olaf Tausch / CC BY Les gĂ©ants de la construction publicitaire et mĂ©galithique en Ăgypte Lâ AkhbÄr al-zamÄn, Ă©galement connu sous le nom de Livre des Merveilles vers 900 â 1100 aprĂšs JC, est une compilation arabe de traditions mĂ©diĂ©vales sur lâĂgypte et le monde avant le dĂ©luge. Il prĂ©tend que les habitants de Adâ Ă©taient des gĂ©ants, donc Shaddad en Ă©tait probablement un, et il est dit quâil a construit les monuments de Dahchour avec les pierres qui avaient Ă©tĂ© sculptĂ©es Ă lâĂ©poque de son pĂšre . » Avant cela, le gĂ©ant Harjit avait commencĂ© sa construction. Plus tard, QofáčarÄ«m, un autre gĂ©ant, plaça des secrets dans les pyramides de Dahchour et dâautres pyramides, pour imiter ce qui avait Ă©tĂ© fait autrefois. Il a fondĂ© la ville de DendĂ©rah. » Dashur se compose de la pyramide rouge et de la pyramide courbĂ©e construites sous le rĂšgne du pharaon Sneferu 2613-2589 avant JC. Dendera se compose de piliers hautement dĂ©corĂ©s dĂ©diĂ©s Ă la dĂ©esse Hathor. La pyramide rouge et la pyramide courbĂ©e de Dashur, avec lâauteur de cet article debout devant. Photos de Hugh Newman. Le texte poursuit en disant que Naqraus, le premier roi dâĂgypte aprĂšs le dĂ©luge, avec ses compagnons construisit des monuments, Ă©rigea de hautes tours et exĂ©cuta les Ćuvres merveilleuses », tandis que la ville de Memphis Ă©tait lâĆuvre dâun ensemble ultĂ©rieur des gĂ©ants, qui ont travaillĂ© pour le roi Misraim, un autre gĂ©ant. Plus tard encore, il dĂ©crit le travail de plusieurs de ces colosses AdÄ«m Ă©tait un gĂ©ant, avec une force insurmontable, et le plus grand des hommes. Il ordonna lâextraction des roches et leur transport pour construire des pyramides, comme cela se faisait autrefois. Alors, que pensons-nous de ces histoires? Il semble que Manly P. Hall Ă©tait au courant de ce texte et a tentĂ© de le rĂ©sumer dans sa confĂ©rence. Lâauteur est dâavis que toutes les anciennes traditions» mĂ©ritent dâĂȘtre reconnues, car nombre de ces traditions reposaient sur elle pour transmettre la connaissance et la sagesse Ă travers les gĂ©nĂ©rations. Pas le plus grand, pas le plus grand, pas le plus large â Alors quâest-ce qui fait de ce sĂ©quoia gĂ©ant le prĂ©sident»?Grotte de Lovelock un conte de gĂ©ants ou un conte gĂ©ant de fiction? Les disciples dâHorus» Ă©taient-ils des gĂ©ants? Les disciples dâHorus, qui auraient créé le monticule primordial de Gizeh, bien avant que les pharaons ne construisent les premiĂšres pyramides, sont parfois enregistrĂ©s comme des gĂ©ants. Les premiĂšres fouilles archĂ©ologiques en Ăgypte montrent cette rĂ©alitĂ© Vers la fin du IV millĂ©naire avant notre Ăšre, le peuple connu sous le nom de Disciples dâHorus apparaĂźt comme une aristocratie hautement dominante qui gouvernait toute lâĂgypte. La thĂ©orie de lâexistence de cette race est Ă©tayĂ©e par la dĂ©couverte dans les tombes prĂ©dynastiques, dans la partie nord de la Haute Ăgypte, des restes anatomiques dâindividus avec des crĂąnes et des bĂątis plus grands que la population indigĂšne, avec tellement de diffĂ©rence pour exclure toute hypothĂ©tique souche raciale commune. Le professeur Walter B. Emery 1903-1971 Ă©tait lâĂ©gyptologue qui a fouillĂ© Saqqarah dans les annĂ©es 1930 et y a dĂ©couvert des restes prĂ©dynastiques. Ceux-ci avaient des crĂąnes dolichocĂ©phales, plus gros que ceux de lâethnie locale, des cheveux blonds et une corpulence plus haute et plus lourde. Emery a annoncĂ© que ce stock nâĂ©tait pas indigĂšne en Ăgypte mais avait jouĂ© un rĂŽle sacerdotal et gouvernemental important dans le pays. Ce groupe a gardĂ© ses distances avec les gens ordinaires, se mĂ©langeant uniquement avec les classes aristocratiques et Ă©tait considĂ©rĂ© comme faisant partie du Shemsu Hor, les disciples ou disciples dâHorus». DĂ©but des fouilles Ă Saqqara montrant un enterrement typique. SociĂ©tĂ© dâexploration Ă©gyptienne Lâauteur Freddy Silva a Ă©galement dĂ©couvert une description allĂ©chante de ces » dieux gĂ©ants » dans les textes du bĂątiment Edfu Les conseils aux initiĂ©s dans le temple dâEdfou offrent un aperçu de ce Ă quoi les dieux constructeurs auraient pu ressembler, puisque les initiĂ©s avaient pour instruction de se tenir debout avec les Ahau » Dieux qui se lĂšvent » qui mesuraient 9 coudĂ©es de hauteur. Cela fait environ 15 pieds ou 4,6 mĂštres ! » Artefacts gĂ©ants du premier pharaon Le premier pharaon dâĂgypte vers 3150 sâappelait Menes ou Narmer, mais est plus connu sous le nom de Roi Scorpion». Il nây a aucune trace de sa stature, mais il est reprĂ©sentĂ© comme Ă©tant trĂšs grand sur la cĂ©lĂšbre palette Narmer vers 3100 avant JC et pendant son rĂšgne, des artefacts surdimensionnĂ©s ont Ă©tĂ© créés et sont maintenant conservĂ©s dans un musĂ©e Ă Oxford, en Angleterre. La palette Narmer qui montre le roi gĂ©ant vaincre ses ennemis. vers 3100 avant JC. Domaine public En juillet 2017, jâai visitĂ© le musĂ©e Ashmolean pour enquĂȘter sur les mystĂ©rieuses sphĂšres de pierre sculptĂ©es Ă©cossaises, mais jâai pris le temps de regarder lâexposition Ă©gyptienne. Ă ma grande surprise, il y avait un artefact gĂ©ant Ă©vident de la premiĂšre dynastie et une statue dâun pharaon gĂ©ant de la deuxiĂšme dynastie qui aurait plus de 2,44 mĂštres de haut. Dans la vitrine centrale, un objet Ă©trange a attirĂ© mon attention car il nâavait clairement pas lâair Ă©gyptien. La forme Ă©tait exactement la mĂȘme que celle dâun Boomerang australien, jâai donc lu le panneau dâinformation et il lâa dĂ©crit comme un bĂąton de jet». La connexion australo-Ă©gyptienne est un domaine de recherche fascinant, car jâai visitĂ© les hiĂ©roglyphes de Gosford au nord de Sydney qui pourraient indiquer un contact prĂ©coce entre ces cultures. Dans la mĂȘme vitrine, il y avait des couteaux en silex magnifiquement sculptĂ©s, mais il y en avait un si grand que je ne lâai pas remarquĂ© au dĂ©but, car il occupait presque toute la largeur de lâarmoire. Il Ă©tait au moins dix fois plus gros que les autres et on aurait dit quâil avait Ă©tĂ© utilisé» comme couteau. Le panneau dâinformation dit que câĂ©tait probablement cĂ©rĂ©monial» car câest la seule façon dâexpliquer sa massivitĂ©. Il a Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă Hierakonpolis, sous les fondations dâun temple plus tardif de la premiĂšre dynastie. Pourquoi il a Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment enterrĂ© et cachĂ© si complĂštement est inconnu, mais câĂ©tait peut-ĂȘtre dâune maniĂšre cĂ©rĂ©monielle pour honorer les dieux, qui Ă©taient trĂšs probablement des gĂ©ants. Lâempreinte gĂ©ante de Pingyan gĂ©ante ou artificielle?Top 10 des dĂ©couvertes gĂ©antes en AmĂ©rique du Nord Couteau en silex surdimensionnĂ© au musĂ©e Ashmolean dit » cĂ©rĂ©monial ». Photos de Hugh Newman. Dans la vitrine opposĂ©e, des tĂȘtes de massues surdimensionnĂ©es qui Ă©taient autrefois en possession du lĂ©gendaire Roi Scorpion» ont attirĂ© mon attention dans le coin de la salle des AntiquitĂ©s dâĂgypte . Encore une fois, ils ont Ă©tĂ© dĂ©crits comme cĂ©rĂ©moniels, mais auraient-ils pu ĂȘtre de la bonne taille, conçus pour les rois gĂ©ants? Les tĂȘtes de masse en calcaire sont des versions surdimensionnĂ©es des petites armes en pierre qui Ă©taient des objets funĂ©raires typiques de la pĂ©riode prĂ©dynastique. Ils sont devenus des symboles de lâĂ©lite Ă©gyptienne en 3100 avant JC. Photos de Hugh Newman. Dans la suite de lâarticle, Hugh continue Ă considĂ©rer les personnages gĂ©ants dâĂgypte, y compris les pharaons qui mesuraient 2,44 mĂštres de haut plus de 75 cm de plus que la norme et inhabituellement Ă©levĂ©s mĂȘme selon les normes dâaujourdâhui, des reprĂ©sentations de gĂ©ants, les sarcophages surdimensionnĂ©s et les dĂ©couvertes squelettiques gĂ©antes plus signalĂ©es. Ajout Eveilhomme Ă lâarticle original Dans la premiĂšre partie de cette enquĂȘte sur les gĂ©ants, inspirĂ©e par le rapport de la dĂ©couverte dâun soi-disant pharaon Ă©gyptien » gĂ©ant » qui mesurait environ 13 cm de plus que lâĂ©gyptien moyen, Hugh Newman met en lumiĂšre des preuves de gĂ©ants bien plus importants dans lâhistoire Ă©gyptienne. Nous voyons ici certaines des preuves physiques les plus crĂ©dibles qui suggĂšrent lâexistence dâEgyptiens beaucoup plus grands que la moyenne. Un roi gĂ©ant de plus de 2,45 m de haut Le roi Khasekhemui Ă©galement orthographiĂ© Khasekhemwy et Khasekhem, vers 2690 avant JC Ă©tait le dernier dirigeant de la deuxiĂšme dynastie dâĂgypte basĂ©e prĂšs dâAbydos et a Ă©tĂ© impliquĂ© dans la construction de Hierakonpolis, la capitale prĂ©dynastique. Câest le mĂȘme site oĂč le couteau gigantesque mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment a Ă©tĂ© dĂ©couvert. Il a Ă©tĂ© enterrĂ© dans la nĂ©cropole dâUmm el-Qaâab dans ce qui Ă©tait autrefois dĂ©crit comme la plus ancienne structure de pierre en Egypte. La grande tombe en calcaire nâĂ©tait en aucun cas sophistiquĂ©e et lorsque le professeur Robert Temple a enquĂȘtĂ© sur le site en 2001, il a Ă©tĂ© Ă©tonnĂ© que la qualitĂ© de la construction soit si primitive. Surtout par rapport Ă la pyramide Ă degrĂ©s de Djoser Ă Saqqarah, datĂ©e du dĂ©but de la troisiĂšme dynastie, quelques annĂ©es plus tard. On pensait Ă©galement que Djoser avait enterré» Khasekhemui sur ce site avant de se dĂ©placer vers le nord dans la rĂ©gion de Saqqarah. En haut BĂątiments mortuaires Ă Hierakonpolis. En bas le site de sĂ©pulture et le plan du cimetiĂšre. Avec lâaimable autorisation de Google Earth et » Odyssey, Adventures in Archaeology Le squelette de Khasekhemui nâa jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©, ce qui suggĂšre quâil a Ă©tĂ© pillĂ© bien avant les fouilles. Le roi de la deuxiĂšme dynastie est unique dans lâhistoire Ă©gyptienne car il a Ă la fois les symboles dâHorus et de Set sur son serekh. Certains Ă©gyptologues pensent quâil sâagissait dâune tentative dâunifier les deux factions, mais aprĂšs sa mort, Set a Ă©tĂ© dĂ©finitivement retirĂ© du serekh. Il Ă©tait le premier roi Ă©gyptien connu pour avoir construit des statues de lui-mĂȘme. Mais la chose la plus surprenante Ă propos de ce pharaon Ă©tait le fait quâil Ă©tait en quelque sorte un gĂ©ant. Flinders Petrie, qui a fouillĂ© le site pour la premiĂšre fois, a trouvĂ© des preuves du 3e siĂšcle avant JC quâil mesurait ⊠5 coudĂ©es et 3 paumes de haut, ce qui ferait environ 8 pieds anglais 2,44 m, si la courte coudĂ©e de 17,4 pouces Ă©tait utilisĂ©e . » Dans la traduction la plus rĂ©cente de Manetho, il est dit Il mesurait cinq coudĂ©es et trois paumes huit pieds et demi . » On pense que Manetho Ă©tait un prĂȘtre Ă©gyptien de Sebennytus qui a vĂ©cu pendant lâĂšre ptolĂ©maĂŻque au dĂ©but du 3Ăšme siĂšcle avant JC et il a Ă©crit sur ce gĂ©ant Ă Aegyptiaca ÎáŒ°ÎłÏ
ÏÎčαÎșΜ, ou Histoire de lâĂgypte, un livre Ă©crit Ă la demande de PtolĂ©mĂ©e II Philadelphus. Cependant, si nous utilisons le Royal Cubitâ, sa hauteur augmente Ă 14 pieds, 7 pouces 4,45 mĂštres de hauteur. ConsidĂ©rant quâil Ă©tait un roi », la coudĂ©e royale » devrait peut-ĂȘtre ĂȘtre considĂ©rĂ©e, mais ce type de stature est bien en dehors de la gamme normale des humains, donc bien que tentant et en corrĂ©lation avec dâautres comptes, la plage de hauteur plus conservatrice de 8 pieds Ă 8 pieds 6 pouces 2,44-2,6 mĂštres est beaucoup plus probable. Une statue de lui est exposĂ©e au musĂ©e Ashmolean dâOxford, mais elle ne donne pas de dĂ©tails sur sa taille. Statue en pierre calcaire de Khasekhemui Ă lâAshmolean Museum dâOxford. Photo par Hugh Newman. On dit que le pharaon Khasekhemui a rĂ©gnĂ© pendant 48 ans et a uni la Haute et la Basse Ăgypte pendant son rĂšgne. Peut-ĂȘtre Ă©tait-il craint, car un roi de cette stature devait ĂȘtre trĂšs influent et dominer ses contemporains et ses ennemis. Il est Ă©galement important de noter que la premiĂšre preuve dâinscription dâun roi Ă©gyptien sur le site libanais de Byblos appartenait au rĂšgne de Khasekhemui. Ătant trĂšs proche dâAbydos et du temple englouti antĂ©rieur appelĂ© lâOsirion, peut-on considĂ©rer quâil a Ă©tĂ© impliquĂ© dans sa construction supĂ©rieure? Cela expliquerait certainement comment de tels blocs massifs auraient pu ĂȘtre mis en place, mais la pierre primitive de son rĂšgne est incompatible avec cela. LâOsirion Ă Abydos montrant une construction en pierre sophistiquĂ©e. Photo par Hugh Newman. Fait intĂ©ressant, la cĂ©lĂšbre liste des rois dâAbydos est gravĂ©e sur le temple de Seti l Ă Abydos et des reprĂ©sentations de la 19e dynastie montrent un Seti plus grand que nature reprĂ©sentĂ© Ă environ 2,44 mĂštres de haut. Dans une Ă©trange tournure, Khasekhemui a Ă©tĂ© omis de la liste finale, de mĂȘme que certains autres rois notables, qui Ă©taient apparemment considĂ©rĂ©s comme illĂ©gitimes. Lâempreinte gĂ©ante de Pingyan gĂ©ante ou artificielle?Top 10 des dĂ©couvertes gĂ©antes en AmĂ©rique du Nord La liste des rois dâAbydos est une liste des noms de soixante-seize rois de lâĂgypte ancienne, trouvĂ©s sur un mur du temple de Seti I Ă Abydos, en Ăgypte. Cette liste omet les noms de nombreux pharaons antĂ©rieurs, tels que Khasekhemui. Domaine public ReprĂ©sentation dâun gĂ©ant Ă Saqqarah La troisiĂšme dynastie a vu la grande pyramide de Saqqara construite avec de nombreux autres temples dans le complexe. Djoser, qui a enterrĂ© le gigantesque roi Khasekhemui et peut-ĂȘtre Ă©tait son fils, Ă©tait le dirigeant de Saqqara lors de sa construction. Dans le complexe, une peinture dâun gĂ©ant qui semble clairement avoir un crĂąne allongĂ© a Ă©tĂ© photographiĂ©e avec lâĂ©gyptologue Zahi Hawass lâexaminant. Il nâa pas lâair trop content! Cependant, cela pourrait ĂȘtre une reprĂ©sentation des squelettes qui ont Ă©tĂ© fouillĂ©s par Emery dans les annĂ©es 1930 dâ individus avec des crĂąnes plus gros et des bĂątis plus grands que la population indigĂšne » ? Zahi Hawass et un archĂ©ologue inspectant une reprĂ©sentation dâun possible gĂ©ant Ă Saqqarah en 2007. Avec lâaimable autorisation dâAP Photo / Ben Curtis. Les gĂ©ants du temple dâIsis Cette histoire inhabituelle a Ă©tĂ© rapportĂ©e dans plusieurs journaux en 1895 et 1896, mais nous en prĂ©sentons la version la plus ancienne et la plus complĂšte. La photo est une reconstruction du temple dâIsis, dâoĂč provient le rĂ©cit. Il est apparu Ă lâorigine dans The Arizona Silver Belt ., 16 novembre 1895 avec le titre GĂ©ants Ă©gyptiens prĂ©historiques En 1881, lorsque le professeur Timmerman sâest engagĂ© Ă explorer les ruines dâun ancien temple dâIsis sur les rives du Nil, Ă 25 Km au-dessous de Najar Djfard, il a ouvert une rangĂ©e de tombes dans lesquelles une race prĂ©historique de gĂ©ants avait Ă©tĂ© enterrĂ©e. Le plus petit des squelettes sur une soixantaine de mĂštres, qui ont Ă©tĂ© examinĂ©s Ă lâĂ©poque oĂč Timmerman fouillait Ă Najar Djfard, mesurait 2,4 mĂštres de long et 3,4 mĂštres. Des tablettes commĂ©moratives ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes en grand nombre, mais il nây avait pas de trace cela laissait mĂȘme entendre quâils Ă©taient dans la mĂ©moire dâhommes dâune taille extraordinaire. On pense que les tombes remontent Ă lâannĂ©e 1043 avant Le temple dâIsis sur lâĂźle de Philae avec le compte rendu de journal dĂ©taillant la dĂ©couverte de gĂ©ants. Photo par Hugh Newman. Il nây a pas plus dâinformations sur ce rapport, mais il a Ă©tĂ© rĂ©pĂ©tĂ© dans The Arizona Weekly Citizen , 1er fĂ©vrier 1896, et dans plusieurs autres journaux. Doigt momifiĂ© de gĂ©ant de 5 mĂštres de haut Photo du doigt momifiĂ© avec mesures, gracieusetĂ© de Gregor Sporri. Selon le journal allemand un propriĂ©taire de boĂźte de nuit suisse nommĂ© Gregor Spörri a pris un certain nombre de photos dâun doigt gĂ©ant momifiĂ© en 1988. Le propriĂ©taire Ă©tait un voleur de tombes Ă la retraite qui Ă©tait basĂ© dans le quartier de Bir Hooker, prĂšs de Sadat City , Ă environ 100 km 62,14 miles au nord du Caire. Le doigt mesure prĂšs de 35 cm de long et, sâil est authentique, il appartenait Ă une personne estimĂ©e entre 15 et 16 pieds 4,57 Ă 4,88 mĂštres ou Ă quelquâun avec des mains surdimensionnĂ©es!. Cependant, la dĂ©couverte nâa Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e que le 9 mars 2012, vingt-quatre ans plus tard, et depuis lors, il nây a pas eu de rejet officiel de la dĂ©couverte. Nagib a dit Ă Gregor quâil avait Ă©tĂ© dĂ©couvert il y a environ 150 ans et quâil avait Ă©tĂ© gardĂ© dans la famille, qui sâĂ©tait mĂȘme donnĂ© la peine de se faire radiographier le doigt pour confirmer son authenticitĂ© dans les annĂ©es 1960. Spörri a dĂ» payer 300 dollars pour voir le doigt momifiĂ© et le prendre en photo. Nagib a refusĂ© de dire Ă Spörri oĂč le doigt a Ă©tĂ© trouvĂ© mais a fait allusion Ă une piĂšce cachĂ©e dans le sous-sol de la Grande Pyramide oĂč se trouvent dâĂ©normes tombes vides. Nagib a clairement indiquĂ© que la relique nâĂ©tait pas Ă vendre car elle Ă©tait trop importante pour la famille de Nagib. Avant de retourner Ă son hĂŽtel, Spörri a pris un certain nombre de photos oĂč il a mis un billet de banque Ă cĂŽtĂ© du doigt pour indiquer la taille . Plus dâimages du doigt, y compris une radiographie rĂ©alisĂ©e dans les annĂ©es 1960. Avec lâaimable autorisation de Gregor Sporri. Le problĂšme est que dix-neuf ans plus tard, il est retournĂ© en Egypte pour localiser le monsieur, mais il nâa pas pu trouver Nagib et personne ne savait oĂč il Ă©tait. Un Ă©chantillon dâADN aurait Ă©tĂ© utile, mais la radiographie, les photographies dĂ©taillĂ©es et sa description approfondie suggĂšrent quâil sâagissait dâun vĂ©ritable doigt momifiĂ©. Spörri a observĂ© le doigt en dĂ©tail et a pu dĂ©terminer que ce quâil tenait Ă©tait vieux, organique et humanoĂŻde. Le doigt avait lâair dâavoir Ă©tĂ© coupĂ© avec une prĂ©cision anatomique et, Ă certains endroits, il Ă©tait Ă©miettĂ©. La peau coriace Ă©tait dĂ©chirĂ©e par endroits et la peau avait quelques mm dâĂ©paisseur. Entre les plis cutanĂ©s sĂ©chĂ©s, il pouvait voir des restes de champignons et lâongle Ă©tait lĂąche. La surface de la peau a Ă©tĂ© endommagĂ©e Ă certains endroits, comme si des souris lâavaient rongĂ©e. Lâos Ă©tait ligneux . Les photos et radiographies ont Ă©tĂ© examinĂ©es par des professionnels qui nâont pu voir aucune preuve de falsification. Contes dâun gĂ©ant Ă deux tĂȘtes les lĂ©gendes de Kap Dwa sont-elles rĂ©elles?Le pharaon Ă©gyptien Sa-Nakht pourrait avoir Ă©tĂ© un gĂ©ant, selon une nouvelle Ă©tude Le cimetiĂšre Million-Mummy rĂ©vĂšle un squelette de 2,15 mĂštres environ Un cimetiĂšre appelĂ© Fag el-Gamous, qui signifie Chemin du buffle dâeau, et une pyramide Ă proximitĂ© ont Ă©tĂ© fouillĂ©s par des archĂ©ologues de lâUniversitĂ© Brigham Young au cours des 30 derniĂšres annĂ©es. La plupart des momies dĂ©couvertes datent de lâĂ©poque oĂč lâEmpire romain ou byzantin rĂ©gnait sur lâĂgypte, du 1er siĂšcle au 7Ăšme siĂšcle aprĂšs JC. La pyramide, cependant, peut dater dâenviron 2500 avant JC, lâĂ©poque oĂč les pyramides de Gizeh Ă©taient en cours de construction. Enterrement de Fag el-Gamous. GracieusetĂ© de BYU Excavations. » Nous sommes Ă peu prĂšs certains que nous avons plus dâun million de sĂ©pultures dans ce cimetiĂšre. Il est grand et dense , a dĂ©clarĂ© le directeur du projet Kerry Muhlestein, professeur agrĂ©gĂ© au DĂ©partement des Ăcritures anciennes de lâUniversitĂ© Brigham Young, dans un article quâil a prĂ©sentĂ© Ă la Colloque de la Society for the Study of Egyptian Antiquities Scholars, qui sâest tenu en novembre 2014 Ă Toronto. Cependant, on pense maintenant Ă partir de 2017 quâil est plus probable quâil sâagisse de dizaines de milliers de tombes. Une dĂ©couverte qui nâa jamais Ă©tĂ© officiellement publiĂ©e Ă©tait celle dâune momie qui mesurait plus de 2 mĂštres de haut. Une fois, nous avons trouvĂ© un homme qui mesurait plus de 2,15 mĂštres et qui Ă©tait beaucoup trop grand pour tenir dans le manche, alors ils lâont pliĂ© en deux et lâont jetĂ© dedans . La petite pyramide qui date dâenviron 2500 avant JC, la mĂȘme Ă©poque que la Grande Pyramide de Gizeh. GracieusetĂ© de BYU Excavations. Ce nombre de sĂ©pultures Ă cĂŽtĂ© dâune si petite colonie a soulevĂ© de nombreuses questions, notamment parce que la pyramide a au moins 2500 ans de plus que le cimetiĂšre, contemporaine de Saqqarah et des premiĂšres phases de la Grande Pyramide. LâĂ©norme quantitĂ© de corps qui se sont retrouvĂ©s ici reste un mystĂšre. Ont-ils Ă©tĂ© amenĂ©s dâautres rĂ©gions parce que câĂ©tait une zone sanctifiĂ©e? Ou y a-t-il une autre raison? Quoi quâil en soit, quelques jours aprĂšs la publication de cette histoire, les archĂ©ologues ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă arrĂȘter les fouilles par les autoritĂ©s Ă©gyptiennes et leurs permis de creuser ont Ă©tĂ© rĂ©voquĂ©s. Le dĂ©partement suspendra toute mission archĂ©ologique si son directeur nĂ©glige dâinformer immĂ©diatement » lâoffice de toute nouvelle dĂ©couverte, le rĂšglement le stipule ». A t-il Ă©tĂ© interrompu parce quâils rĂ©vĂ©laient au monde les gĂ©ants de lâĂgypte ancienne? Rien nâindiquait si la momie gĂ©ante avait des signes de gigantisme, mais cela donne encore plus de crĂ©dit Ă lâidĂ©e que les gĂ©ants vivaient et prospĂ©raient dans lâĂgypte ancienne, quâils soient des pharaons avec des sĂ©pultures Ă©laborĂ©es, ou pliĂ©s et jetĂ©s dans des trous dans le dĂ©sert. GĂ©ants dans lâart Ă©gyptien Dans cette image suivante, nous pouvons voir divers exemples dâinscriptions et dâart Ă©gyptiens qui semblent reprĂ©senter des gĂ©ants Ă cĂŽtĂ© de personnes de plus petite stature. Certains ont attirĂ© mon attention, tandis que dâautres pourraient simplement ĂȘtre des adultes avec des enfants, ou lâart de se glorifier. Diverses reprĂ©sentations de gĂ©ants de lâart Ă©gyptien recueillies par Muhammad Abdo. Avec lâaimable autorisation de Muhammad Abdo. Le chercheur Muhammad Abdo a compilĂ© la plupart des images de la compilation ci-dessus. Jetez un coup dâĆil par vous-mĂȘme, car il est difficile de dire sâil sâagit de reprĂ©sentations rĂ©alistes ou dâimpressions artistiques, mais elles valent la peine dâĂȘtre notĂ©es de toute façon. Sarcophages gĂ©ants dâĂgypte Trois exemples de cercueils massifs de lâĂgypte ancienne. GracieusetĂ© de Muhammad Abdo Selon certains chercheurs, de gigantesques cercueils sont la preuve de la prĂ©sence de gĂ©ants en Egypte. Jâen ai vu quelques-uns lors de mes voyages, mais il se pourrait simplement quâils les aient rendus plus grands que nĂ©cessaire pour impressionner les autres ou pour faire comprendre aux dieux de lâau-delĂ quâils Ă©taient de souche royale. Certains exemples, cependant, posent quelques questions dĂ©licates. Le Serepeum prĂšs de Saqqara est composĂ© de 25 cercueils massifs en granit et en diorite pesant jusquâĂ 70 tonnes chacun et des taureaux Apis momifiĂ©s y ont Ă©tĂ© scellĂ©s dans le cadre dâun culte ancien. Un taureau a Ă©tĂ© trouvĂ©, mais un seul, ce qui a conduit Ă supposer que les autres Ă©taient autrefois utilisĂ©s pour des humains gĂ©ants. Un autre Ă©norme sarcophage est situĂ© sous le plateau de Gizeh dans ce quâon appelle le puits dâOsiris». Il est en partie immergĂ© sous lâeau, est rarement visitĂ© ou photographiĂ©, et est profondĂ©ment sous la chaussĂ©e en pierre de la soi-disant pyramide de Khafre. Le cercueil en albĂątre de Seti l mesure 2,84 mĂštres de long et se trouve actuellement au Soane Museum de Londres. Il Ă©tait Ă©galement la figure plus grande que nature reprĂ©sentĂ©e sur les listes de roi dâAbydos et avec la masse de son cercueil, vous sauteriez Ă la conclusion quâil devait ĂȘtre un trĂšs grand pharaon. Pas le plus grand, pas le plus grand, pas le plus large â Alors quâest-ce qui fait de ce sĂ©quoia gĂ©ant le prĂ©sident»?Grotte de Lovelock un conte de gĂ©ants ou un conte gĂ©ant de fiction? Le cercueil en albĂątre de 9 pieds 4 pouces de Seti l est maintenant exposĂ© au Soane Museum de Londres. Du sarcophage de Seti I, roi dâĂgypte, en 1370 av. par EA Wallis Budge, MusĂ©e de Sir John Soane. 1908. Cependant, sa momie a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©couverte, et elle mesurait 1,7 mĂštre de haut, donc mĂȘme sâil y a des cercueils gĂ©ants et des impressions artistiques de trĂšs grands Egyptiens, cela ne signifie pas quâils reprĂ©sentent de vĂ©ritables gĂ©ants humains. Gigantisme dans lâĂgypte ancienne Nous avons commencĂ© notre enquĂȘte avec, eh bien, le plus petit gĂ©ant dĂ©couvert dans lâĂgypte ancienne, qui correspond juste Ă ma taille de 1,80 mĂštre. 1,87 mĂštres. MĂȘme Ă cette faible hauteur, Michael Habicht et ses collĂšgues ont conclu que Sa-Nakht souffrait probablement de gigantisme aprĂšs avoir rĂ©analysĂ© le crĂąne et les os prĂ©sumĂ©s du pharaon. Ils ont dit Les os longs du squelette ont montrĂ© des preuves de croissance exubĂ©ranteâ, qui sont des signes Ă©vidents de gigantisme . » Câest donc la vraie raison pour laquelle il a Ă©tĂ© qualifiĂ© de gĂ©antâ, pas Ă cause de sa stature stupĂ©fiante. » En fait, il nâaurait probablement pas Ă©tĂ© assez grand pour faire une Ă©quipe de basket-ball aujourdâhui â un centre NBA typique se situe dans la plage de 2,15 mĂštres. Il y a trĂšs peu de rĂ©cits de gigantisme dans les archives historiques, câest donc intĂ©ressant en soi. La plupart des rĂ©cits semblent indiquer une ossature squelettique humaine normale, sans signes dâirrĂ©gularitĂ© hypophysaire. Souffrant de gigantisme, Sa-Nakht mesurait 1,80 mĂštre, mais sur lâĂ©chelle de hauteur infĂ©rieure des gĂ©ants » prĂ©sentĂ©e dans cet article. GracieusetĂ© de Live Science. Quoi quâil en soit, avec ces dĂ©couvertes prĂ©sentĂ©es dans cet article, cela justifie simplement lâexistence de gĂ©ants en Ăgypte prĂ©historique et dans le monde, et plus nous explorons les archives de chaque pays, plus nous trouvons dâexemples. Certains de ceux inclus dans cet article ne sont pas particuliĂšrement grands, mais cela renforce lâidĂ©e que ceux qui sont nĂ©s avec des gĂšnes gĂ©ants Ă©taient honorĂ©s et respectĂ©s et faisaient partie de la lignĂ©e royale des tout premiers dirigeants de lâĂgypte ancienne. Cela peut mĂȘme faire la lumiĂšre sur la façon dont ces grosses pierres ont Ă©tĂ© extraites et mises en place, car seuls des gĂ©ants, une technologie trĂšs avancĂ©e ou des architectes ingĂ©nieux auraient pu accomplir une tĂąche aussi gargantuesque. Par Hugh Newman Source de lâarticle Image Ă la Une Preuve suggĂ©rant la possibilitĂ© de gĂ©ants dans lâĂgypte ancienne. Source Hugh Newman N'hĂ©sitez pas Ă partager et Ă aimer si le cĆur vous en dit! NamastĂ©
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